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Citations de Jean-Yves Leloup (677)


La reconnaissance du Soi ne demande aucun effort et c'est cela qui est difficile.
Nous avons tous observé des chiens qui regardent leur queue et qui tout à coup se mettent à courir après. Ils tournent en rond jusqu'à ce qu'ils s'épuisent et s'assoient tranquilles sur cette queue tant
recherchée.
Nous cherchons le Soi/Réel/Infini/Dieu, nous courons après, à travers toutes sortes d'ascèses, de pratiques, de rituels et nous ne le trouvons jamais.
Le chien a beau courir de plus en plus vite, sa queue reste à égale distance de sa gueule, il ne pourra pas la rattraper.
Notre pratique peut être de plus en plus intense, tant que nous le cherchons
le Soi reste éloigné.
Au moment où nous cessons de le chercher, épuisés, fatigués, nous découvrons que nous sommes assis dessus ou dedans: nous le sommes...
C'est ce qui est arrivé à Siddharta Gautama.
Le jour où il s'est arrêté de chercher l'Éveil et demeura assis au pied de son arbre, il découvrit qu'il était « bouddha »; que sa véritable nature était d'être « éveillé » et qu'elle l'était depuis toujours.
On ne peut pas obtenir l'Eveil ou y parvenir avec des efforts. On peut obtenir la richesse, le pouvoir, la renommée, et il y a beaucoup d'efforts à faire.
Pour être éveillé, être le Soi, il n'y a rien à faire, seulement se détendre, être attentif, observer que ce que nous cherchons est partout et toujours là; nous sommes là.
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Jean-Yves Leloup
Nous aimons si peu
ou si mal,
avec une moitié de nous-mêmes
et nous aimons chez l'autre
quelques morceaux choisis,
les plus connus,
ceux qui font le moins peur.

C'est si rare
d'aimer quelqu'un entièrement,
ce qui nous plaît
et ce que ne nous plaît pas,
c'est si rare
d'être aimé entièrement
avec nos creux d'ombres
nos torses de lumière.

J'avoue que j'ai vécu,
J'avoue que je suis blessée,
mais ces blessures
sont aussi ma beauté.

L'amour,
c'est ne plus avoir besoin
de se cacher,
de dérober à l'autre
son plus mauvais profil,
pouvoir enfin
se montrer nue à quelqu'un
qui n'en profitera pas
pour affirmer sa puissance.

Être nue dans un regard
qui respecte notre force
et notre fragilité
tout est si précieux,
si éphémère...

Tout ce qu'on fait sans amour
est du temps perdu,
tout ce qu'on fait avec amour
Est de l'éternité retrouvée.. .






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Ferme, claire, et concise, notre parole aura du poids et de l’énergie. A quoi bon ajouter du mépris, de la violence, de l’insulte ?
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Peut-être la poésie, le symbole, sont-ils un langage possible. Ils parlent, mais ils gardent, au coeur des mots, de grands oasis de silence.
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«  Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé  », disait-il. Il n’est pas le but, il est le chemin, même si le chemin d’une certaine façon touche au but. Il n’est pas une idole, mais une icône, et nous donne à contempler l’Invisible à travers le visible."
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Croire ou ne pas croire, c’est notre choix. Il est légitime de préciser ce en quoi on ne peut pas croire, ce en quoi on ne veut pas croire, avant de dire ce qu’on croit, ce qui, après réflexion, sentiment ou inspiration, emporte notre adhésion, notre adhérence, pour reprendre l’étymologie sémitique du mot «  croire  ». Si on dit croire en Dieu ou ne pas y croire, il convient de préciser ce qu’on met sous ce mot et observer si le dieu dans lequel on croit, ou non, est digne de notre colère, de notre révolte, de notre athéisme ou de notre foi.
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Etre attentif avec miséricorde aux êtres et aux choses, c'est leur donner le droit à leur impermanence mais aussi à leur capacité d'évoluer, de se transformer et de changer.
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Il n'y a pas d'attitude juste, il n'y a que des attitudes qui s'ajustent.
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Quand je me pose la question : Qui suis-je ? Quelle est mon origine ? Je découvre dans les fondations de mon être cette Intelligence, cette Présence qui me fait exister.
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Le christianisme est une religion sinon inconnue, du moins méconnue, surtout quant à ses origines. Ce que nous en connaissons, c'est l'histoire de ses Eglises, de leurs grandes réalisations, mais aussi de leurs guerres ou croisades, parfois de leurs obscurantismes et de leurs inquisitions.
Le contact avec nos origines nous replace dans un espace de liberté, de non-dogmatisme, d'étonnement devant l'Evénement que constituent la personne, les actes et les paroles de l'Enseigneur galiléen, étonnement et liberté d'interpréter sa personne, ses actes et ses paroles comme facteur d'évolution, de transformation et d'Eveil pour chacun et pour tous ceux qui croient en Lui.
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Aimer, c’est se découvrir aimé. C’est découvrir qu’en tout acte d’amour, il y a participation à un Amour qui se donne à nous, qui nous donne de participer à sa Vie. C’est en ce sens que saint Jean pourra dire : « Quiconque aime, Dieu demeure en lui et lui demeure en Dieu, car Dieu est Amour. » C’est toujours une grâce de pouvoir aimer, ne serait-ce qu’un chien, qu’une fleur… « L’enfer, c’est de ne pas aimer », de ne plus pouvoir aimer.
(page 149)
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On doit à Aristote la notion de savoir encyclopédique, le concept de science. Le bonheur ne consiste pas à s’asseoir dans son jardin, mais à connaître les différentes espèces d’arbres, de plantes, les astres ou le rythme des saisons. Aristote est à l’origine d’une vaste quête dont l’Occident est l’héritier, il a montré l’importance de la connaissance, du savoir…
(page 24)
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C’est donc par l’apaisement du mental et le passage au-delà de toutes pulsions, émotions, paroles, pensées, c’est par le silence du corps, du cœur et de l’esprit qu’on entre dans une nouvelle vie, une nouvelle conscience et un tout autre Amour.
(page 63)
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On ne peut pas obtenir l'éveil ou y parvenir avec des efforts.
On peut obtenir la richesse, le pouvoir, la renommée, et il y a beaucoup d'efforts à faire.
Pour être éveillé, être le soi, il n'y a rien à faire, seulement se détendre, être attentif, observer que ce que nous cherchons est partout et toujours là ; nous sommes là.
Le soi est là, nous n'avons plus qu'un instant à vivre et cet instant est éternel.
L'homme élégant nous étonne par sa détente, il ne cherche rien, il n'attend rien, il est là, l'important n'est pas ce qu'il fait mais la manière dont il le fait.
Il a "l'art et la manière" de vivre, instant après instant, rien n'est plus précieux que d'être un, avec ce qui est là.
Il ne se retourne pas en arrière,
Il ne se préoccupe pas du lendemain,
Il observe sans juger, sans penser, son observation est pure conscience,
pure présence.
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Une vie "orientée", c'est une vie qui n'a pas perdu le goût de son orient et qui veille chaque jour à la naissance de son soleil.
(p.189)
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Jean-Yves Leloup
Une vie qui n’a pas de sens, c’est une vie qui n’a pas de centre
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Nous sommes sur un chemin où il n'y a rien à inventer, où il n'y a qu'à retrouver notre véritable nature, à dégager notre essence de tout ce qui l'entrave et notre esprit de tous ces paquets de mémoires qui l'obscurcissent. Tant que nous ne verrons pas les choses telles qu'elles sont, nous ne pourront pas les aimer telles qu'elles sont ! Qu'est ce que nous aimons au juste quand nous prétendons aimer quelqu'un ? Nous aimons une projection, une image, une représentation conforme à nos conceptions limitées, à nos mémoires passées ; nous ramenons l'autre dans notre moule, dans nos petites catégories, mais nous ne l'aimons pas tel qu'il est.
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Raconter ce que j’ai vécu alors me semble bien difficile ; d’abord parce que, avec un électro-encéphalogramme plat, on ne pense plus, ensuite parce que mon expérience n’a rien de très original lorsqu’on connaît les nombreux récits de near death experience dont on parle aujourd’hui.
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L’« âme » existe bien en dehors du corps qu’elle informe ou qu’elle anime, cela a été rapporté par d’autres témoins.

Puis, comment dire ? Comme si le vol sortait de l’oiseau, un vol qui continue sans l’oiseau et qui s’unit à l’Espace… Il n’y eut plus de conscience, plus de « conscience de quelque chose », corps, âme ou oiseau : Rien.

Mais ce Rien, ce no-thing (pas une chose, disent mieux les Anglais), c’était l’Espace qui contenait le vol, la cage et l’oiseau, cette vastitude contenait la conscience, l’âme et le corps, ce n’était rien de particulier, de déterminé, d’informé. Cela n’est Rien, cela Est… c’est tout ce que je peux dire.
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Rabbi Hayim de Volozhine nous rappelle ainsi quelle doit être la participation du lecteur pour que la flamme du Sens se manifeste dans le buisson épineux de la lettre, mais il nous rappelle également que plus on s'en approche, plus le Sens se révèle inaccessible ; et c'est là l'expérience que tout homme de désir peut vivre lorsqu'il se penche sur un "livre saint". La parole n'y devient pas "objet de connaissance", "quelque chose à comprendre", mais épiphanie d'une Présence qui s'offre à une liberté sans rien aliéner de la sienne.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on appelle ce livre un "livre saint", la sainteté étant ce que garde d'irréductible une authentique Altérité. (page 9)
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