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Critiques de Jean-Yves Leloup (95)
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Un art de vivre et d'aimer par temps de cat..

C'est une lecture qui fait du bien. Une manière de prendre conscience que le monde et l'humanité ne sont pas complètement pourris. Jean-Yves Leloup, à travers un retour aux philosophes antiques, nous amène à une réflexion sur ce qui peut nous replacer « dans l'axe » d'une vie qui a du sens. Essentiellement à travers l'Amour et la méditation. Les deux sont étroitement liés. On ne peut faire fi d'un amour universel pour en retour être en paix avec soi-même. Il s'appuie beaucoup sur une secte juive de l'antique Alexandrie : les « Thérapeutes », menés par Philon d'Alexandrie, dont le centre de l'activité des disciples était la contemplation. Une contemplation du monde pour « ressentir » le monde de l'intérieur. Importance des notions de gratitude, d'acceptation...

Un livre qui m'a énormément touché. Même si l'auteur n'apporte pas vraiment de nouveautés, il est des notions importantes à rappeler pour effectivement vivre plus sereinement dans notre monde perturbé. Un livre qui redonne de l'espoir, dans la lignée de Frédérique Lenoir, de Michael Lonsdale, de Mathieu Ricard... et bien d'autres.
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L'apocalypse de Jean

L'apocalypse de Jean, un écrit étrange, incompréhensible. Lever le voile? Quel voile? Sur quelle révélation? C'est totalement obscur. Alors j'ai préféré rêver.

J'ai vu Jean, le disciple que Jésus aimait, celui qui est resté au pied de la croix alors que tous les autres avaient fuit. Une évidence m'est venue. Jean est schizo, comme Jésus. Ils peuvent entendre des voix, ils peuvent recevoir les visites d'apparitions, ils perçoivent les démons. C'est cela qui a rapproché Jésus et Jean.

Après la mort du maitre, la résurrection, cette chose si incroyable que plus aucun des premiers chrétiens ne reniera sa foi. Jean est en charge d'évangéliser l'orient. Il se rend à Ephèse, fait naufrage et est recueillit comme esclave par Romeca. C'est cela qui va lui épargner les persécutions. Le christianisme se répand dans l'Empire. Jean est presque centenaire lorsqu'il est arrêté. Il est exilé à Patmos, l'île des amours cachées entre Poséidon et Artémis. Il vit dans une grotte. Et de nouveau les voix, les apparitions. Il consigne tout cela par écrit.

Il est le disciple qui doit rester jusqu'à ce que le Christ revienne. Jean précise que Jésus n'a pas dit qu'il ne mourra pas. Des réincarnations successives jusqu'au retour du Christ? Jean est "protégé". Il écrit son évangile si limpide et "disparait" d'Ephèse, là ou Marie possède son tombeau.

Je ne comprend rien à l'Apocalypse, c'est trop hermétique, par contre, j'aime l'Apôtre Jean.
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Paroles d'ermites

Je ne cesse de chercher ma voie. Mon attirance pour la spiritualité ne fait plus aucun doute. Mais mon attachement à certaines choses de ce monde, et certains sentiments me retiennent toujours. D'ailleurs je ne vois pas quelle autre vie peut s'offrir à moi en ce moment. Le fameux « brahmacharya » énoncé et expérimenté par Gandhi reste encore inatteignable. Peut-être le sera-t-il toujours ? J'aime à penser que nos sens peuvent également nous apporter une forme de spiritualité, comme le préconisent certains courants de l'hindouisme.

Ces paroles d'ermites m'emplissent de sérénité et en même temps font apparaître mon humble condition d'homme. Ces gens qui ont consacré leur vie à Dieu, loin de toute civilisation, parfois seuls, parfois en communauté, ont tout mon respect, pour leur sagesse et leur opiniâtreté dans leur recherche de l'Absolu. Ce livre est remarquable, bien que cette collection n'offre que peu de matière à lire. Les paroles retenues sont toutes essentielles pour qui veut réfléchir un peu sur une éventuelle quête spirituelle. Les reproductions des œuvres picturales en regard des textes sont également merveilleusement choisis. Notamment les œuvres de l'art copte de Fayoum ou celles des peintres de la Renaissance italienne.

Le plus difficile, n'est pas de lire, de prendre connaissance, mais de mettre en pratique, comme nous le dit Abba Yohan.

Matérialistes s'abstenir !

Un grand merci à la personne qui m'a prêté ce livre et qui me connaît bien.
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L’icône, une école du regard

Cet album est très richement illustré et divisé en divers chapitres présentant les divers types d’icône en fonction de leur thème (Vie du Christ, La résurrection, La Theotokos, Les Icones des saints, Pentecôte et Trinité).

Chaque chapitre commence par une introduction, suivie des photographies des icônes et de textes tirés des écritures.

Le livre se termine par un glossaire bien utile et une bibliographie.
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La grâce de solitude

Un petit receuil sur la solitude, de belles réflexions sur la diffrénece entre solitude et abandon et rejet. la solitude voulu acceptée demande une certaine préparation elle est le lieu de tous les possibles. la vue intellectualisée de la solitude est ici mise en avant, portée en grâce et en volonté, volonté luxueuse même...La réalité est hélas tout autre, car la solitude contemporaine n'est pas vécue comme cette extase dans laquelle l'intellectuel se plonge sachant qu'il a les moyens de la rompre à tout moment. La solitude de nos villes de nos campagnes reculées, ce n'est pas seulement le rejet où l'abandon, c'est aussi l'idifférence de son voisin, du regard que l'on croise et qui porte peut être une détresse qu'un seul mot pourrait soulager...dommage que cet aspect là, ne soit pas plus développé...Un livre qui reste très intéressant et bien écrit.
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Le

Qu'elle est la signification du « Notre Père » ? Que faisons-nous lorsque nous prions ? Lorsque nous récitons cette prière ? Jean-Yves Leloup nous donne des pistes de réflexions pour la compréhension de ce texte. En prenant le temps de s'arrêter sur chaque mot, d'en rechercher la signification, la symbolique, dans les différentes langues de l'époque, en les resituant dans leur contexte. C'est parfois très ardu, très complexe. J'avoue d'ailleurs ne pas avoir toujours tout compris. Leloup a une culture phénoménale. Mais il sait aussi se replacer au niveau de son lecteur. Celui qui croit, celui qui prie. Cette prière est celle de Jésus à son Père. Celle qui nous a été rapportée par les Évangiles. Elle ne se conçoit pas « à la lettre », comme certains le pensent. Parfois le sens en a été dévié par les traductions, du grec, de l'araméen, du latin.... Il y a plusieurs sens possibles. Lorsqu'on lit ces explications, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec d'autres cultures. L'auteur fait d'ailleurs lui-même référence à certaines croyances amérindiennes, au bouddhisme, au taoïsme, faisant intervenir des notions comme la non-dualité. J'en conclus que toutes les croyances, toutes les religions finissent par se rejoindre. Une fois de plus, c'est à l'universel que nous avons à faire. Les représentants des différents courants religieux nous mettent en garde contre tout syncrétisme. Je crois au contraire que nous pouvons puiser ce que nous voulons dans toutes ces croyances, car au fond, elles ne sont que plusieurs faces de la même chose : la quête de sens, de repères, de l'être humain dans sa solitude dans l'univers. Avec la lecture de ce livre, je ne réciterai plus le « Notre-Père » de la même manière.
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Métanoïa : Une révolution silencieuse

C'est une merveille ! Lire Jean-Yves Leloup devrait être obligatoire, tant il amène une réponse aux contradictions de notre société, à la violence et à la déshumanisation. Il suffit de voir à quel point notre environnement devient sécuritaire, engoncé dans les contingences, pour nous donner envie de voir un peu de ciel bleu et surtout de savoir l'apprécier, de savoir le contempler, ce ciel bleu. Leloup nous offre cet échappatoire tout en nous reliant à une idée de l'Infini = Dieu = Vérité = Univers… appelez-le comme vous voudrez. La Révolution spirituelle, cette Métanoïa », ce « pas de plus », il nous enjoint à l'effectuer à travers les notions chrétiennes de Joie, d'Amour, de Communion, d'Eucharistie, de Sérénité… Ce n'est pas toujours facile à lire. Il ne se contente pas du sens du mot, il va littéralement à sa rencontre par le biais de l'étymologie avec beaucoup donc, de références grecques et évangéliques.

Pour un renouveau individuel et collectif, nous n'échapperons pas, de toute façon, à cette nécessaire transformation.

Son écriture sait être juste, poétique et éclairante s'il on veut bien prendre le temps de la lire.

« Écoute ton souffle et vois d'où il vient et où il va ».
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Un art de vivre et d'aimer par temps de cat..

Ce livre est stupéfiant. D'abord par la somme de connaissances, simplement décrites, que l'auteur nous transmet. Tous ces retours aux étymologies, au sens premier, à l'essence de certains termes est un bonheur sans nom. Ensuite, passé parfois un angélisme nécessaire a la recherche de la sagesse et de la quiétude, ses explications philosophiques et religieuses font un bien fou. Une excellente introduction à qui veut méditer, mais encore davantage, une excellente quête pour le mieux être. Tous les maux ont leur solution dans celui ou celle qui voudra s'aventurer dans ces pages-là. Les superlatifs vont manquer, je m'arrête !
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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Paroles du Mont Athos

"Jean-Yves Leloup est allé au Mont Athos, plusieurs fois. Il ne cherchait pas à visiter des musées, à dénicher des icônes, à photographier des manuscrits, il portait au coeur la question qui a mis tant d'hommes et de femmes en route vers les grands monastères. "Comment serai-je sauvé ? Que faut-il faire pour être sauvé ?", peut-on lire dans la préface de Jean-René Bouchet.

De fait, Jean-Yves Leloup nous parle des valeurs chrétiennes lors de ses rencontres avec les moines du Mont Athos, ensemble monastique de référence dans le monde orthodoxe. Attention, on est loin de l'image du moine retiré du monde pour s'extraire du trivial et pour mieux profiter des plaisirs de la vie. Non, l'auteur nous emmène dans les valeurs premières de la pensée chrétienne qui guident ces communautés. Ces préceptes en sont la prière, le travail, l'amour du prochain, l'humilité... Ce dont on a souvent entendu parler en tant que chrétiens sans toutefois en mesurer vraiment l'importance. Cela constitue le cœur de ce livre. Alors, on sent bien parfois, que ces valeurs chrétiennes se retrouvent dans d'autres courants religieux comme le bouddhisme ou l'hindouisme, mais sans relâche l'auteur nous ramène dans la discipline du Mont Athos. Cela peut paraître un peu aride, voire dogmatique, puisqu'il se réfère sans arrêt aux Écritures. C'est un livre très court - un peu plus de cent pages - qui demande une lecture sérieuse et suivie. Un livre que je conseille si on est prêt à se remettre en question.
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Manque et plénitude

Je l'ai lu pour la première fois il y a fort fort longtemps.

Juste après avoir lu "L'absurde et la grâce". Autobiographie de l'auteur, qui me parlait beaucoup plus.

Celui-ci est donc resté lettre morte, à l'époque. Il ne m'a pas tellement parlé, même si, comme toujours, les bouquins de J.Y. Leloup tirent vers le haut.



J'ai redécouvert l'auteur grâce à un masse critique Babelio, récemment. Synchronicité, comme souvent. Et celui-ci, que j'avais dans ma bibliothèque depuis des lustres, a été rappelé à mon bon souvenir par une citation qui m'a tellement parlé que je me suis dit que je devrais le relire.



Alors oui, c'est de la redite par rapport à plein de choses que j'ai déjà lues. Mais parfois on a besoin d'une piqure de rappel, ça fait du bien. Car cette fois-ci, tout m'a parlé.

Comme quoi, parfois, quand le moment n'est pas le bon, un bon bouquin ne marque pas tellement. Et là, voilà, tout le parcours décrit dans ce livre, qui suit, au final, "l'individuation" selon Jung, a visé juste, en ce qui me concerne, dans cette période difficile pour moi...

Juste une réserve : son schéma qui "descend" de la persona jusqu'à la "déité" est trop complexe. 10 niveaux ! Je me demande s'il y a réellement tant de "niveaux" que ça dans le processus de croissance humain.

D'ailleurs je me demande s'il y a des niveaux tout court... C'est réduire la réalité à la seule perception qu'en a l'humain. Enfin bon on est bien obligés d'évaluer les choses d'une façon ou d'une autre, lol, c'est sûr. sauf que là pour le coup ça me paraît exagéré, tous ces niveaux. Mais pour expliquer les "parasitages" des messages religieux, il fallait cela, sans doute...

Et ça n'est que mon avis. Il suffit de prendre ce qui nous convient, et de laisser le reste, comme toujours.



A chacun son chemin...
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La montagne dans l'océan

Jean-Yves Leloup fait le lien entre les valeurs chrétiennes et bouddhistes. C'est une démarche passionnante, de relever les connections entre ces deux courants religieux, car on s'aperçoit au fil de la lecture que les préceptes sont presque mus par les mêmes valeurs. Cependant, j'ai plus parcouru que véritablement lu ce livre car, d'une part, je commence à bien connaître ce thème mais aussi à cause des nombreuses redondances du texte.

Jean-Yves Leloup porte un regard extrêmement bienveillant sur l'humanité en respectant notamment ces règles religieuses. On ne peut qu'abonder dans son sens. C'est un livre, qui, j'en suis sûr, fera du bien à beaucoup de lecteurs.
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L'élégance du soi

Attirée par le titre et le sous titre: Petit traité de l'homme noble , je n'ai pas cherché à voir plus loin, ce fut une erreur car après avoir lu quelques pages et parcouru l'ensemble des chapitres , les propos sur le Réel , le Soi, le Dieu et l'Infini n'ont aucune résonance pour mon Moi .



Si je ne peux qu'adhérer à ces paroles : "L'homme noble ou l'homme élégant aime à introduire de la légèreté et de la gratuité dans le monde ", les phrases suivantes :Or la gratuité comme la légèreté ne sont pas de ce monde . Dans ce monde tout s’achète , se paie , se vend ,se revend , il n'y a pas d'acte qui ne soit désintéressé " m'offusquent car on croise dans sa vie de belles personnes qui ne suivent pas forcément l'enseignement de Maitre Eckhart, théologien et philosophe dominicain de la fin du XIII ème siècle dont Jean-Yves Leloup se veut un passeur .



Chaque homme sensé cherche à être meilleur , à se connaitre mieux pour s’élever vers un état noble et élégant , mais cet ouvrage ne m'y fera pas parvenir .



Mes remerciements à Masse Critique et aux Presses du Châtelet .
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Va ! L'esprit et la pratique des Béatitudes

Je suis Jean-Yves Leloup depuis fort longtemps. C'est, pour moi, l'un des meilleurs maîtres qui soit, car nous avons la même culture (ce qui est, dans le domaine de la spiritualité - et non de la religion, je dis ça par rapport à un autre avis sur ce petit livre), relativement important.



L'important, avec lui, n'est pas d'intellectualiser. Surtout pas. Et c'est, en gros, ce qu'il nous explique tout du long ici. Marcher, avancer, certes c'est apprendre, mais pas comme à l'école, avec le cerveau. Tout cela se ressent, s'intuite, on est dans une perception différente, "au-delà du connu", ce n'est pas faute qu'il le répète, en plus.



Donc pour ceux qui essaient de percevoir tout cela avec leur cerveau et de le comprendre intellectuellement, je vous le dis en vérité, ce sera peine perdue. C'est une vibration intime, quelque chose d'inexplicable, d'inexprimable, sur laquelle l'auteur essaie de mettre des mots afin de guider un peu sur une voie qui, dans le fond, n'appartient qu'à soi. Chaque chemin est différent, car chaque personne unique, et c'est cela aussi la beauté de la chose.



L'auteur tente de nous livrer sa propre perception des textes, et j'ai particulièrement apprécié sa lecture des béatitudes, tout comme j'apprécie la plupart de ses lectures d'écrits religieux. Mais c'est imparfait car cette perception n'appartient qu'à lui, et c'est à chacun ensuite de s'approprier le texte en question, à la lumière de ceux qui osent en parler.



Et le décalogue à la fin est, lui, tout à fait compréhensible et sans doute offensant pour les extrémistes et les radicaux, de quelque religion qu'ils soient. Car l'extrémisme c'est de toute façon une erreur.

Car la religion et les religieux se devraient d'être seulement support et guide vers plus grand qu'eux, et non la finalité et/ou le juge.

Car ils ne veulent pas "sentir" que la clé, c'est l'équilibre.

Tout ce qu'ils voient, c'est le pouvoir matériel que leur octroie leur position. A l'opposé du but premier de toute spiritualité...



Et tout cela, Jean-Yves Leloup le sait et le dit. Merci à lui.

Merci également aux éditions Presses du Châtelet et Babelio pour cet envoi Masse Critique, qui tombe au bon moment, comme toujours. :)



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Vie de Moïse de Grégoire de Nysse ou L'Etre de ..

Grégoire de Nysse, l'un des trois pères cappadociens, livre dans ce traité une interprétation spirituelle de la vie de Moïse, telle que celle-ci nous apparaît dans le "livre de l'exode", en ayant recours à un symbolisme chrétien. Le questionnement, cependant, se fait parfois plus philosophique. Moïse nous est présenté comme un modèle de perfection sans laquelle il ne peut y avoir d'ascensions vers Dieu. Mais si ce dernier apparaît à Moïse, c'est dans la ténèbre. Il ne peut être donné à un homme de voir Dieu dans sa totalité. Grégoire insiste tout au long de ce traité sur l'inaccessibilité de Dieu et le désir qu'il laisse dans l'âme du croyant et qui ne peut donc être rassasié.
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Qui aime quand je t'aime ? De l'amour qui s..

Ce livre est dérangeant car il remet à leurs vraies places, amour, séduction, pornographie, sexe, relation d'amour ou de possession/consommation. Les travers de notre société (et ses diktats soit-disant si éclairés) en prennent plein la tronche, et c'est pour ça que je l'ai beaucoup aimé. De la remise en question en veux-tu en voilà dans les lignes de ce livre, c'est sûr, ça chatouille là où ça coince.

Ecrit sous forme de conversation, il y a des termes un peu techniques mais qui sont plutôt bien expliqués.

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L'Evangile de Marie

Les quelques fragments, du texte de Marie difficiles à interpréter sans d'autres références et c'est la voix que l'auteur emprunte naturellement pour une interprétation très large et tres analytique du texte, en lui même très beau dans sa simplicité, surtout dans la deuxième partie.

Marie est lucide et la parole qu'elle porte reste très moderne dans la recherche interieure qu'elle nous propose, loin de l'idolâtrie.

Il reste que le témoignage de la compagne de Jésus est, de par sa simple existence, une belle démonstration de l'humanité et de la Liberté de ce dernier.
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L'Evangile de Thomas

L'intérêt de ce texte méconnu, découvert tardivement et de l'interprétation qu'en propose l'auteur est qu'il est accessible et compréhensible. C'est une proposition qui ne s'impose pas mais qui ouvre des possibles. Il nous fait prendre conscience que la parole de Jésus, étonnamment moderne et tolérante, à été dévoyée, voire trahie par l'interprétation de beaucoup d'hommes d'église, et qui a été imposé plus tard ; je lis en parallèle le livre de Lévi-Strauss et à propos de la conduite des jésuites censés évangéliser les amérindiens, on est à l'opposé des paroles de Jésus.
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L'Absurde et la grâce

Un homme éminemment sensible, qui se livre, et qui nous donne son parcours en exemple. L'homme qui m'a réconciliée avec le christianisme et une certaine forme de religion. Non, de foi, c'est plus exact.

Ses livres sont à chaque fois empreints d'humanisme, d'espoir, au delà des souffrances du quotidien et des imbécillités de nos contemporains. Ses écrits réchauffent le cœur et l'âme. Bref, j'aime beaucoup !

Edit : j'ai entrepris de le relire, car en ce moment, si je vois beaucoup l'absurde, j'ai bien besoin de retrouver la grâce. Si je ne me retenais pas, je crois que je citerais quasiment tout...
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La grâce de solitude

Une réflexion sur ce qu'est la solitude sous formes d'entretiens avec différentes personnalités. La solitude vue par un écrivain, un religieux, un philosophe, un scientifique, à travers leurs propres experiences, personnelles et professionnelles.

Réflexions très intéressantes, mais qui manquent peut-être de profondeur. Difficile de traiter ce sujet en aussi peu de pages. Çà reste malgré tout une bonne introduction.
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Evangile de Jean

Patmos, il y a deux mille ans,

une île riche de cailloux,

à des jours de navigation de ce qui ressemble à une ville.

Les lampes à huile n'écartent pas les démons des nuits noires et venteuses chez les pêcheurs, les agriculteurs, les marins et les commerçants qui y vivent.

Et parmi eux, quelques fugitifs qui ont craint que leurs morts n'entraînent la fin d'une idée.

Un poète est avec eux dans ce puits de l'abîme,

il entend les voix du cosmos que portent les grands vents et malgré les tentations sournoises du séducteur du monde entier,

dans cette terre d'avant la vie,

parce qu'il sait qu'il est aimé depuis avant la création du monde,

il travaille pour que la vérité le fasse libre .

Et lui,

l'un des poètes inventeurs des dieux,

sur cette île encore ignorée,

il vainc le monde .

Lire les quelques pages de Jean l'évangéliste,

Lire le poète des rêves de l'humain inaccessible.





On le lit à Patmos ou dans un petit port oublié au bord de la méditerranée



On écoutera bien sûr la passion de Jean-Sébastien



Et comme la prostituée, nous nous enivrerons du sang des saints pour hurler notre désespoir avec Marchenoir, la bouche pleine du sang du Christ.







L'Apocalypse, l'Evangile de Jean et léon Bloy participent à ces lignes.





©Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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