Jean d` Orgeix

La trajectoire de notre cheval est dans la paume de notre main.

... il ne s'agit aucunement d'"assouplir le cheval, mais bien de le "décontracter" [note de Pégase Shiatsu : je comprends mieux pourquoi, avec la méthode PNH j'arrivai enfin à faire des départs au galop en équilibre, que je n'arrivais pas à faire avant avec mon cheval : mon cheval était tout simplement plus équilibré, et Jean d'Orgeix l'explique très bien!]

[Christophe Cuvier : voir article sur le net : http://www.lecheval.fr/article/draguignan-christophe-cuyer-en-grande-forme/1929]
"Dresser c'est simple" n'est pas un titre provocateur. Il a le mérite de pousser à la réflexion, l'expérience des uns ne fait pas l'expérience des autres, certes, mais les grands cavaliers du passé sont l'héritage qui sort du chapeau magique les meilleurs d'aujourd'hui.
Jean d'Orgeix, pionnier jusqu'au bout, va une nouvelle fois emballer l'esprit de ceux qui partagent sa philosophie, ouvrir l'esprit de ceux qui, sans forcement être d'accord, sont en quête de nouvelles sensations. Les sectaires peuvent s'abstenir au risque de le regretter plus tard.
Je vénère cet homme qui, à une période de ma vie, m'a mis sur un piédestal. Je repense à cet phrase que le temps a modulé :
"La trajectoire de notre vie est entre nos mains."

Nous posons donc comme principe absolu que , dès la première leçon de notre "éducation", il faut apprendre au cheval qu'il doit toujours se soutenir par lui-même, et que c'est le cavalier qui vient prendre ce contact ultraléger, devant relier les deux fragments de cette parfaite unité que doit être un cavalier sur son cheval. [note de Pégase Shiatsu, si je n'ai pas utilisé la méthode de Jean d'Orgeix, en fait c'est d'une façon différente qu'on agit en PNH, méthode Pat Parelli, au lieu d'un coup sec, on a un cheval qui se porte en avant, tout simplement parce qu'en PNH, on n'utilise pas la longe pour muscler et travailler au niveau cardio le cheval... cela on le fera à cheval, non on utilise la longe pour responsabiliser le cheval, en le poussant en avant que si il repasse dans l'allure inférieure, et en ne faisant que quelques tours de longe par allure de chaque côté pour éviter l'ennui... c'est comme cela qu'au haras de la Cense on a un cheval qui se tient... tout seul en se portant en avant... une autre méthode d'apprentissage... mais là on voit que même si Jean d'Orgeix avait une éducation différente, il utilisait quand même en partie des bases communes... et c'est là que équitation classique et équitation éthologique se rejoingnent... quand deux méthodes obtiennent les mêmes résultats, elles ont forcément des principes en commun... elles ne sont jamais totalement opposée... c'est un leur que de croire le contraire.]

Combien de fois m'est-il arrivé d'entendre un cavalier m'expliquer que si son cheval s'incurvait et travaillait très souplement à gauche, il se contractait et résistait à droite. De là, bien entendu, appel à un vétérinaire ou un ostéopathe afin de chercher la cause de se blocage. Je montais sur ce cheval qui immédiatement se mettait à travailler avec la même souplesse aussi bien à droite qu'à gauche. C'était donc seulement son cavalier qui, sans s'en rendre compte n'agissait pas de la même manière des deux côtés provoquait ainsi des contractions. [oh merci... note de Pégase Shiatsu : deux raisons possibles à cela : soit en compensation d'un autre cheval asymétrique le cavalier a apprit a agir asymétriquement, soit c'est lui même qui est asymétrique et doit corriger cela... par un shiatsu et un reiki... c'est pourquoi on dit qu'il vaut mieux la plupart du temps donner un shiatsu ou un reiki au cavalier plutôt qua cheval!]

C'est lui [le cheval} qui dit être à l'écoute du cavalier, de ce que celui-ci lui dit, lui indique, lui ordonne. [note de Pégase Shiatsu : même principe qu'en PNH, chuchotement.... en fait on ne l'écoute que pour savoir s'il répond à la sollicitation... du cavalier, et dans quel intensité, ou s'il change l'allure de lui-même... c'est bien ce qui me semblait... les deux méthodes équitations classiques et chuchotements diffèrent surtout sur les actions... mais pas tant que cela sur leur principe, la plus grande différence c'est que le chuchotement met dans l'inconfort, l'équitation classique sanctionne... mais normalement, si c'est fait avec à propos... l'une comme l'autre sont valable...c'est surtout qu'on nous as mal enseigner les choses avec les mauvais mots....]

Le cheval étant un athlète sur le plan physique des compétitions équestres, il est donc primordial de lui donner la totalité de ses moyens musculaires et pour cela la décontraction engendrant la souplesse.

Préface par Nathalie d'Orgeix
Quelle sensation ce besoin de vous présenter ce livre...
Il n'a pas été facile pour moi de m'assoir au bureau de mon époux et d'y retrouver cet ouvrage, encore sous forme de manuscrit, sur lequel il travaillait avant ce maudit 4 juillet, où un accident de la route lui a été fatal.
Le destin ne lui a pas laissé le temps d'y apporter des corrections mais sont-elles nécessaires? Nul ne le saura jamais. Je vous le livre donc, tel qu'il la laissé inachevé, pour rester le plus fidèle possible à sa pensée.

Tout d'abord, qu'est ce que le cavalier va devoir "dire" à son cheval ? Certainement pas des dissertations sur l'art équestre. Non pas que la chose ne serait pas utile mais parce que les communications entre humain et un animal on certainement une limite. [note de Pégase -Shiatsu : et surtout parce que l'animal, surtout un animal hypersensible ne toléra pas les aprioris du aux abus de langage et aux aprioris contrairement à l'humain... et au lieu de dire on veux un thérapeute humains qui s'adapte en thérapie animal, on devrait cherché un thérapeute qui a suivie des formations à la fois sur l'animal et l'humain, parce que l'approche n'est pas la même... et surtout en ostéopathie il est difficile de passer du quadrupède au bipède et inversement... en shiatsu, en ostéopathie... il faut deux formations différentes humaines et animales si possible bipède et quadrupède... c'est un peu moins vrai pour le reiki... où il faudra seulement se priver de toute conversation verbale, au lieu de ne le faire qu'à moitié et regarder surtout les réactions de l'animal et un peu les sensations sous les paumes... et justement... Jean d'Orgeix parle de la paume du cavalier... le shiatsu aura sa sensation au bout des doits, le reiki dans la paume... ]

Nous pensons même que si, pour une raison ou une autre, un cavalier sent monter en lui le moindre sentiment de colère, il doit immédiatement arrêter de travailler et ne reprendre que lorsqu'il est détendu. Mais par contre, très souvent i doit "simuler" la colère. Et il ne le peut que par la tonalité de la voix. Il ne s'agit pas de faire peur au cheval, mais de lui faire comprendre que son cavalier ne plaisante pas. [note de Pégase Shiatsu : là encore, Jean d'Orgeix rejoint Pat Parelli, qui n'utilise que peut la voix, mais utilise un bâton parfois prolonger d'une ficelle pour mettre de 'inconfort, non pour frapper et qui du coup pourra aussi servir d'aide classique, non considéré comme agressant, et il utilisera le langage du corps pour donner des indications sur ce qu'il veux : la moue pour faire reculer, un sourire pour faire revenir en liberté... et malheureusement une seule erreur, sourire trop tôt parce que votre cheval recul pour lui reprocher... et tout est à refaire... vous avez mis dans sa tête de l'incompréhension... Jean d'Orgeix, il faut bien le comprendre, utilise une autre communication, mais elle revient en gros à celle de Pat Parelli!]