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Critiques de Jean des Cars (189)
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La saga des Reines

Une rétrospective de l'Histoire européenne via le portrait de douze reines ou impératrices – mais avant tout femme, épouse, mère – ayant eu un rôle crucial dans les événements du vieux continent. De Catherine de Medicis à Elisabeth II, douze femmes, douze personnalités, douze destins pour certains tragiques comme celui de Marie-Antoinette, Sissie, Zita de Hasbourg ou Astrid, reine des Belges.



Jean des Cars nous offre dans cet ouvrage condensé la possibilité de suivre chronologiquement le destin de douze femmes au travers de portraits, certes sommaires et résumé mais qui permettent de découvrir l'Histoire sous un regard plus féminin.

Ces femmes notamment Catherine de Medicis, Marie-Thérèse de Hasbourg, Zita de Hasbourg se sont battues au milieu d'une société masculine avide, afin de préserver l'héritage familial et pouvoir le transmettre à leur descendant ou sauver leur patrie d'un démantèlement. Combat encore plus incroyable quand on découvre ces jeunes filles qui au départ arrivent très souvent en pays inconnu suite à des « alliances matrimoniales » et qui petit à petit mûrissent et prennent les rênes du royaume avec souvent une compréhension plus sensée que leurs époux. Sur elles, le pouvoir a des effets qui diffèrent : certaines deviennent plus humanistes, plus proches de leurs peuples (Sissie, Astrid, Zita) ; d'autres prennent plaisir au pouvoir et n'hésitent pas à assassiner pour le conserver (Elisabeth I).





Il va de soi que La saga des Reines n'est qu'une schématisation, une simplification de notre histoire racontée par moment de manière romancée mais il faut avouer que ce livre permet de découvrir ou redécouvrir des pans de la monarchie européenne oubliée… surtout à l'ère actuelle ou les magazines peoples ne véhiculent que des ragots sans intérêt basé uniquement sur leur titre alors qu'autrefois, ces personnalités royales jouaient un rôle important dans la société.





Personnellement, j'ai découvert l'histoire de Zita de Hasbourg que je ne connaissais pas, reine qui a succédé à Sissie mais qui ensuite à dû fuir son pays, voyagé de part le monde et subsistant avec ses huit enfants grâces aux aumônes du roi d'Espagne. Que dire également du destin tragique d'Astrid reine des belges qui fut pour ce royaume en quelque sorte une étoile filante… à peine couronnée, à peine rattrapée par son destin.





Jean des Cars propose ici une belle entrée en matière pour les non-initiés aux livres historiques. Des portraits courts (moins de 50 pages) relatés de manière fluide, sans fioritures et sans sentiment d'ennui. L'auteur ne nous assène pas ses connaissances mais se contente de nous décrire le vécu de ses femmes en toute simplicité. Cela donne envie de pousser plus loin la lecture avec des biographies plus détaillées.



Un vrai plaisir à lire.😊
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Le Hameau de la Reine : Le monde rêvé de Mari..

Je suis allée visiter Versailles l’année dernière et j’ai eu un gros coup de coeur pour le Hameau de la Reine. J’ai donc été ravie de découvrir ce livre.



Celui-ci est richement illustré de dessins, peintures et photographies. Le texte est également très plaisant à lire et passionnant.



L’auteur démarre sous le règne de Louis XIV qui a fait détruire le village de Trianon pour y mettre « un jardin et un petit château qui ne ressembleraient en rien au grand qui ne serait dédié qu’au délassement, un lieu de rendez-vous destiné aux fêtes champêtres. »



Le Trianon de porcelaine sera construit en 1670, il fera place au Trianon de marbre en 1688 (aujourd’hui appelé le Grand Trianon). Le Petit Trianon lui date de 1768 et avant qu’il ne soit offert à Marie-Antoinette par Louis XVI, a hébergé la comtesse du Barry et la marquise de Pompadour.



Jean des Cars retrace toute l’histoire de la création/conception du ‘Domaine de Marie-Antoinette’ dont le Hameau. L’équipe de la reine était composé d’Antoine Richard, Richard Mique, Victor Maurice de Riquet de Caraman et Hubert Robert.



J’ai beaucoup aimé les petits détails comme le contraste entre intérieur et extérieur des petites maisons au style normand et l’existence d’une véritable ferme.



Ceux concernant la vie de Marie-Antoinette m’ont donné envie de lire sa biographie, je lirai probablement celle de Zweig.



Excellent moment de lecture, un très beau livre.









Challenge non fiction 2024

Challenge multi-défis 2024 (60)

Challenge temps modernes 2024

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La saga des Windsor

J’ai beaucoup aimé ce document lu par Françoise Goubet-Chéritel de manière très fluide et agréable, on ne s’ennuie pas du tout au cours des plus de seize heures que dure ce livre dans sa version remise à jour qui va de 1917 à 2021.



Ce livre est très équilibré entre les différentes périodes, il commence par survoler la fin du règne de Victoria et démarre vraiment avec son successeur Edouard VII, bien connu des Français, il a été prince de Galles durant plus de soixante ans et incarnait l’élite aristocratique anglaise, il était très lié à la France et a oeuvré au rapprochement des deux pays, son règne durera moins de dix ans. En 1910, son fils Georges V lui succède. Lui aussi prônera le rapprochement avec la France, puis plus tard avec les USA, il se méfie grandement de son cousin Guillaume II à raison. Ayant oeuvré avec les Alliés contre les empires, en 1917 il se rend compte que le nom allemand de la maison royale, les Saxe-Cobourg Gotha passe de plus en plus mal auprès du peuple anglais, ses opposants faisant remarquer son étroite parenté avec Guillaume, d’ailleurs le premier roi anglais de cette maison en 1714 ne parlait pas un mot d’anglais et ne s’intéressait guère à ce royaume. George V prend la grande décision de rebaptiser la famille royale maison de Windsor, du nom du château dans lequel tous les rois depuis Guillaume le Conquérant ont vécu un certain temps. Rien ne lui paraissait plus central dans l’histoire anglaise. Dans le même temps il s’éloigne de sa parentèle allemande. C’est le grand-père d’Elizabeth II.



Son fils, le futur Edward VIII, lui cause bien des soucis, c’est un play boy qui ne s’intéresse pas à la politique ni à l’avenir du pays, il aime particulièrement les aventures avec des femmes mariées, mais surtout il s’intéresse au national-socialisme dès le début des années 1930 et ne cache pas son admiration pour Hitler pour ses réalisations sociales, de plus il a repris contact avec la partie allemande de la famille. A la même période, il fait la connaissance de Wallis Simpson-Jones, une amie de sa maîtresse actuelle et au bout de quelques mois, elle la supplante dans le coeur du prince de Galles, qui devient roi en 1936, son père prédit que son règne sera court et scandaleux, ce qui ne manque pas d’arriver.



Edouard veut absolument épouser Wallis, ce à quoi le parlement s’oppose fermement, car elle passe pour une aventurière et elle est divorcée deux fois, ses ex-maris sont toujours en vie, ce qui était franchement scandaleux pour l’époque. Le roi n’en démord pas et choisit d’abdiquer pour ses beaux yeux. Son frère Georges VI lui succède, il n’est pas préparé à sa tâche, mais c’est un travailleur acharné qui saura conquérir son peuple, surtout grâce à son courage durant la guerre, puis ce sera le tour d’Elizabeth en 1952.



Le livre parle de l’évolution politique de l’Angleterre durant ces années, de la manière dont les rois et la reine ont influencé et conseillé les premiers ministres successifs, puisqu’ils ne gouvernent pas mais restent très influents, même si le Premier ministre a toujours le dernier mot. Une grande partie de l’ouvrage est consacrée à la période de la guerre et oppose le comportement responsable et courageux de George VI et ses filles , à celui de son frère, car il est loin d’avoir dit son dernier mot en renonçant au trône. Il a toujours besoin de plus d’argent pour assurer le train de vie dispendieux de son épouse, mais surtout il se compromettra gravement avec l’Allemagne, communiquant même des renseignements militaires à plusieurs reprises, il est interdit de séjour en Angleterre et le roi finit par le nommer gouverneur des Bermudes durant la guerre pour l’éloigner de l’Allemagne, mais même là il saura se faire remarquer. Après la guerre des documents compromettants ont été détruits, mais la reine craindra durant longtemps que d’autres apparaissent au grand jour, car il est clair que l’ancien roi a trahi son pays plus d’une fois.



Le livre s’intéresse surtout à l’aspect politique et ne développe pas les nombreux scandales qui ont émaillé le règne d’Elizabeth, de sa soeur Margaret à Diana en passant par le Megxit. Il en parle mais sans approfondir et certains lecteurs ont eu l’impression qu’il était « contre Diana », ce n’est pas le cas, mais « la guerre des Galles » n’est traitée que sur quelques pages, ce qui est très bien, car tout le monde connaît l’histoire et ce n’est pas le sujet du livre. L’auteur se centre surtout sur les relations européennes (France, Allemagne, UE) et parle peu de la fin de l’empire ce qui est dommage. Même si la reine n’a pas le droit de s’exprimer sur le Brexit, durant cette période, elle a souvent porté des tenues aux couleurs de l’UE, ce qui était une manière discrète de dire son avis. Vu la période privilégiée dans le livre,en gros les années 1930 à 1950, il nous parle aussi abondamment de Churchill, premier ministre favori de la reine.



J’ai beaucoup aimé cet ouvrage instructif,équilibré et très accessible, mais qui sait garder la mesure en n’accordant qu’une moindre importance aux scandales qui font tant saliver la presse people. Un ouvrage très intéressant sur ce pays qu’on ne connaît pas toujours bien, je le recommande chaleureusement.



#LaSagadesWindsor #NetGalleyFrance !
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La Russie des Tsars : De Ivan le Terrible à V..

Merci à Express-Roularta/Perrin et à l'opération Masse Critique qui m'ont envoyé ce livre !

Il s'agit d'un ouvrage collectif qui nous décrit dix-huit Tsars, sous ce vocable sept personnages de la période après 1917 sont également repris (Kerenski, Lénine, Poutine...).

La préface donne la ligne directrice du livre :

- Expliquer la Russie par ses chefs

- Le pouvoir absolu des Tsars : tous ne furent pas dictateurs, mais aucun ne partagea ses prérogatives. Celui qui ne s'impose pas échoue. Le Tsar a tous les pouvoirs, c'est un autocrate.

- Les réformateurs furent emportés par les événements ou éliminés

- La Russie n'est pas asservie par un tyran, elle se donne un tyran parce que c'est sa nature.

- La mission du Tsar est multiple : assurer la pérennité de l'empire, contre ceux qui veulent sa perte, de l'extérieur ou de l'intérieur (d'où le besoin tant d'une armée que d'une police secrète),

- affirmer sa solidarité avec les orthodoxes de tous pays.

- La Russie a un peuple mais pas de citoyens.

Certes, certains de ces points de vue peuvent être critiqués mais ils donnent une cohérence à l'œuvre.



Suivent ensuite les portraits, en commençant par Ivan le Terrible et en s'achevant par Vladimir Poutine.

Nous croisons des fous (Ivan IV, Paul Ier), de grands personnages (Pierre le Grand, Catherine II), des bourreaux (Staline), des victimes (Pierre III, Nicolas II, Kerenski, Gorbatchev), des comploteurs (Alexandre Ier, Brejnev) et des idéalistes (Nicolas Ier, Alexandre III, Lénine).

L'histoire est sanguinaire : infanticides, parricides, Catherine II élimina son mari, les successions se font souvent dans le sang.

Ouvrage collectif comme noté ci-dessus, tous les chapitres ne se valent pas, celui consacré au siècle des Tsarines m'a déçu, d'autres notamment ceux sur Ivan le Terrible, Alexandre III ou Leonid Brejnev sont passionnants.

Évidemment, parcourir la vie de dix-huit Tsars dans un seul livre peut paraître réducteur, chacun d'eux méritant à lui seul un ouvrage. Ces ouvrages existent toutefois, et en nombre, il est donc loisible au lecteur d'approfondir sa connaissance !

La lecture est aisée, les personnages toujours intéressants.

Lecture à recommander donc.

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La saga des Habsbourg

Les Habsbourg forment une dynastie méconnue, dont côté français on n'a tendance à ne retenir que les oppositions avec les rois de France. Charles Quint, à la tête d'un Empire où le soleil ne se couchait jamais, personnifie plus que tous les autres cette grande famille.



Cette biographie de Jean des Cars retrace méthodiquement l'histoire

des différents membres de cette dynastie depuis son origine en Suisse (en Argovie) jusqu'à la chute de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche-Hongrie.

Les chapitres consacrés à l'ascension au moyen-âge des Habsbourg ne sont pas les plus réussis du livre. Les sources sont sans doute limitées, et les explications restent complexes. Difficile en effet de suivre une généalogie, qui fait de simples seigneurs en Suisse Alémanique, en Alsace et dans le Bade au onzième siècle, des ducs d'Autriche suite à succession âprement disputée, puis en 1273 pour la première fois des Empereurs du Saint-Empire. L'Empire était alors électif. Les Habsbourg ont pourtant constamment été Empereurs du Saint-Empire de 1452 à 1740 (avec l'arrivée au pouvoir de Marie-Thérèse d'Autriche, c'est son mari François de Lorraine qui devint Empereur). L'élection la plus disputée – et celle qui a donné lieu aux versements financiers aux électeurs les plus considérables – reste celle qui opposa Charles Quint à son concurrent malheureux François Ier.



Une suite de mariages et de successions récupérées a conduit à faire des Habsbourg des princes « bourguignons », ayant développé leur domaine du Benelux actuel à l'Autriche en passant par de multiples possessions éparses. Charles Quint est le bénéficiaire de cette politique matrimoniale, portée à son maximum avec l'héritage du royaume d'Espagne. Voilà un prince de culture franco-bourguignonne, élevé dans les Pays-Bas de l'époque, détenteurs de couronnes, de principautés et de duchés en Europe Centrale, qui se retrouve à gouverner la grande puissance de l'époque, l'Espagne, dont les navires ramènent des richesses d'Amérique. Un Charles Quint qui finira espagnol et catholique intransigeant, à une époque qui a vu se développer la Réforme dans le Saint-Empire.



La très longue partie du livre consacrée à Charles Quint constitue à elle seule une biographie de premier plan.



Jean des Cars est un peu plus difficile à suivre avec ses successeurs. A chaque chapitre, il doit alterner entre d'un côté les héritiers espagnols, lignée de plus en plus dégénérée suite à des mariages consanguins, et de l'autre la branche autrichienne issue de Ferdinand Ier.



La branche espagnole disparaît sans héritier, l'héritage étant confié aux Bourbons. En acceptant la couronne d'Espagne pour son petit-fils Philippe, Louis XIV déclenche une guerre inévitable avec les Habsbourg d'Autriche, soutenus par toute l'Europe. A la relecture des faits et des alliances, il est étonnant que les Bourbons aient fini par s'imposer (durablement !) en Espagne. Les développements de l'auteur sur cette période sont limpides et montrent à quel point Louis XIV a été placé devant une alternative bien plus difficile qu'il n'y paraît.



La branche autrichienne, un tant menacée par l'avancée ottomane jusqu'aux portes de Vienne, a elle prospéré, cumulant les couronnes : Bohème, Hongrie, …. et contrôlant fort longtemps le nord de l'Italie.

La transmission de cet ensemble disparate aurait pu s'interrompre avec Charles VI, faute d'héritier mâle, mais celui-ci avait pris la précaution d'autoriser une succession féminine, en édictant dés le début de son règne, et alors qu'il n'avait alors pas encore d'enfants, la Pragmatique Sanction.

Marie-Thérèse en bénéficia, continua une politique de mariages princiers, dont celui de sa fille Marie-Antoinette avec Louis XVI. De manière générale, à la lecture de Jean des Cars, il faut relativiser le bilan de Marie-Thérèse, fort contestée au début de son règne par Frédéric II de Prusse, qui l'a dépouillée d'une partie de son héritage.



Les chapitres sur la politique des Habsbourg face à la Révolution française, et à cet usurpateur que fut pour eux Napoléon Ier, sont passionnants. Des souverains établis de longue date se retrouvent à lutter contre des idées nouvelles, dont ils perçoivent alors le danger, et contre un stratège brillant qui les a laminé, jusqu'au revirement final, dû en grande partie à la politique de Metternich. Le sort du duc de Reichstadt, fils de Napoléon et de Marie-Louise, fille de l'empereur d'Autriche, était scellé.



La partie sur l'accession au pouvoir de François-Joseph en 1848, dans une tourmente nationaliste émanant des diverses possessions Habsbourg qui veulent toutes leur indépendance, est longuement exposée. Avec lui, même si il fut un bourreau de travail, les possessions Habsbourg vont se réduire au noyau central austro-hongrois. Curieux comment cet empereur au long règne, et son épouse Elisabeth (« Sissi »), ont connu une telle notoriété, alors que sur le plan politique et des idées cette période fut un déclin progressif. Sans doute que le dix-neuvième siècle romantique ne pouvait que se complaire des malheurs de la maison d'Autriche.



Ce livre, parce qu'il est on ne peut plus complet, s'avère inégal dans l'intérêt qu'il suscite. Les points forts sont incontestablement la partie sur Charles Quint, celles sur les guerres napoléoniennes et le rôle de Metternich, et les décennies de règne de François-Joseph. L'écriture est dense et sans temps mort, ce qui nécessite une lecture attentive. Difficile de faire plus exhaustif.

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François-Joseph et Sissi : Le Devoir et la Rébe..

Je me suis régalée avec cette belle biographie de Jean Des Cars.

L'histoire commence lors de la rencontre de Franz et Sissi et s'arrête à leur décès. C'est bien raconté sans être trop romancé. On reste collé à la réalité historique et le livre fourmille d'informations. J'ai tout de suite eu de l'empathie pour Sissi qui a été propulsée Impératrice à l'age de 15 ans sous le regard impitoyable de sa belle-mère. Heureusement, l'amour inconditionnel de son mari l'a aidé à traverser toutes ces épreuves que la vie lui envoyait.

Un livre très triste au final qui nous raconte la vie de ce couple tourmenté par tellement d'épreuves et d'obligations.

Maintenant, il en me reste plus qu'à partir en Autriche pour visiter les lieux qui sont cités !



Pioche de décembre 2022 choisie par Ptitmousse
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Louis II de Bavière ou le roi foudroyé

J'ai passé un très bon moment en compagnie de Louis II. Ce roi fantasque au physique avantageux. Ce roi adoré de ses sujets, décrié par ses pairs, et incompris par tous.

L'écriture de Jean Des Cars est plutôt agréable et on avance dans cette biographie romancée avec légèreté.

Par contre, le point négatif pour moi, est d'avoir rajouté de nombreuses lettres du souverain ou de son entourage. Cela alourdit considérablement la lecture et ne fait qu'amener de la lassitude. C'est sur, la biographie est du coup très complète mais la lecture aurait été facilitée si un choix avait été fait et que seulement les missives les plus importantes apparaissaient.

Bref, une lecture agréable que je suis contente d'avoir faite car cela a beaucoup approfondit ma connaissance de ce roi.
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Élisabeth d'Autriche ou La fatalité

Une femme fascinante, attirante mais aussi inquiétante. Était-elle neurasthénique, fuyait-elle le monde de l'aristocratie pour mieux vivre ses passions dans des cadres enchanteurs, avec en plus une certaine bougeotte, car elle aimait beaucoup changer de lieu de séjour et finissait, semble-t-il, par s'ennuyer là où elle se trouvait ? Ayant le culte du corps pour lui-même et pour satisfaire son ego plus que par souci de la représentation au bras d'un époux auprès duquel elle n'était pas toujours ?

On a vénéré Elisabeth d'Autriche sous les traits un peu mièvres de la Sissi des contes de fée. Puis l'on a découvert la femme, avec ses qualités et défauts, sa personnalité, les répercussions des drames sur sa propre existence (folie de Louis II de Bavière, pour qui elle éprouvait de l'affection, car elle l'admirait ; drame de Mayerling où périt son fils Rodolphe de Habsbourg) ; intérêt qu'elle montra pour les destinées de la Hongrie dont elle contribua à faire un royaume associé à l'Empire d'Autriche, et dont les monarques furent son époux François-Joseph et elle-même ; ce que cette attention accordée de manière privilégiée à la Hongrie coûta aux autres peuples gouvernés depuis Vienne : tchèques, slovaques, yougoslaves, etc. plus ou moins ignorés ; et puis cette mort tragique en Suisse, à Genève, en 1898, sous les coups de poinçon d'un anarchiste excité.



Jean des Cars est un fervent admirateur de cette femme - et on le comprend - et il a su nous conter sa vie en nous faisant partager les coups de cœur qu'elle put avoir pour les êtres et les lieux qu'elle avait élus (passant sous silence toutefois les élans qu'elle eut pour d'autres femmes en qui elle cherchait peut-être un miroir où refléter sa propre image) et cette sorte de fatalité qui semblait la poursuivre et marquer sa destinée du sceau de la tragédie. Un très beau portrait, dont chaque page est belle. Un style limpide pour nous rendre sensible à l'histoire d'une femme qui eut à lutter pour se conquérir des espaces de liberté, pour se tenir loin d'une vie de cour qui l'ennuyait profondément. Elle préférait les relations interpersonnelles aux relations sociales imposées par les devoirs d'épouse d'un souverain, bien qu'elle s'y pliât parfois admirablement.



On est charmé et l'on compatit aux souffrances éprouvées par cette femme qui n'avait pas toujours les moyens d'affronter le malheur quand il se produisait dans sa vie. Ce livre est une réussite.



Francois Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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Louis II de Bavière ou le roi foudroyé

Merveilleuse lecture , enfin plutôt écoute puisque j’ai choisi la version audio de ce roman historique de Jean Des Cars , lu par la voix magnifique de Frédéric Kneip , éditions VOolume .

L’histoire je la connaissais , j’ai lu ce très beau roman il y a de nombreuses années , j’ai toujours adoré cette période de l’histoire , j’ai lu plusieurs livres sur Sissi et son étrange cousin

Mais je n’ai aucunement regretté cette nouvelle façon de lire , bien entendu je ne rappelais les grandes lignes , j’ai donc été ravie de relire les détails .

Ah Louis ll de Bavière , le romantique mais hélas aussi le roi fou , schizophrène et homosexuel dit- on dans le livre , je pense que la définition est exacte .

Mais quel homme , amoureux de Wagner et de sa musique ´ allemande , qui fit bâtir les plus beaux châteaux de Bavière , des châteaux d’un romantisme incroyable qui ont pour écrin les paysages des forêts de Bavière .

J’ai eu la chance de voir le château de Neuschwanstein , je suggère aux personnes qui ne le connaissent pas de regarder sur le net , c’est une vision merveilleuse ce château en pleine nature .

Son destin croise aussi celui de sa célèbre cousine dite Sissi , la sœur de Sissi , Sophie à qui il a été fiancé , Sophie de Wittelsbach , princesse en Bavière qui eut un destin tragique elle aussi , elle mourut dans l’incendie du Bazar de la charité .

Tant d’autres choses à dire sur ce roman , coup de cœur absolu , je suis un peu triste que ma lecture se termine, je quitte avec regret Ludwig ll de Bavière .

Un grand merci à #netgalley .

PS important , impossible de trouver la version ´ audio ´ pour la critique .

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La saga des Romanov

Aussi heureux et déçu qu'un gosse à qui on a révélé le secret de Saint Nicolas, fini pour moi le rêve et le mystère autour des Romanov;-)





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Il était une fois l'Orient Express

Un train, immobilisé sur le parvis de L'Institut du monde arabe à Paris, image insolite pour retrouver une époque où luxe rimait avec vitesse et dépaysement.



Ce livre collectif est le complément d'une belle exposition sur ce train de légende qui conduisait ses riches occupants jusqu'à Constantinople, laissant en souvenir fascination, découverte et aventure à travers le monde arabe.

Un train qui fut à l'origine des premiers "touristes", avec la création des infrastructures nécessaires aux voyageurs dans les pays traversés: hôtels, liaisons automobiles, cartes routières, guides de voyages.

"Plus qu'un voyage, chaque étape était une immersion"



Pierre Loti rêva de ses "désenchantées"dans sa voiture-lit Art déco, Leopold II de Belgique y eut de coquins rendez vous avec Cléo de Mérode, Ferdinand de Bulgarie endossa le bleu de chauffe pour en prendre les commandes, Mata Hari en fit son quartier général de sulfureuse espionne, le président Paul Deschanel en tomba, trop penché à la fenêtre de son compartiment, errant en pyjama, de nuit, dans la campagne française...



En 1929, Le train resta bloqué plusieurs jours par une tempête de neige, obligeant ses occupants à chasser le loup quand les vivres se firent rares. Agatha Christie qui rejoignait souvent son mari archéologue en Irak, s'inspira de ce fait divers pour son célèbre "Crime de l'Orient Express".



Un train mythique du patrimoine français, qui méritait bien une exposition...et le livre associé.

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La saga des Favorites

Livre audio – Lu par Loïc Richard : 9h42



L’auteur narre la vie de celles qui furent appelées “favorites” des monarques qu’elles influencèrent d’une façon ou d’une autre. A différencier des maîtresses qui n’eurent pas ce privilège !



Il commence avec Agnès Sorel et remonte jusqu’à Wallis Simpson, 500 ans où toutes les favorites ne furent pas de bonnes conseillères mais plus puissantes et plus écoutées que les épouses légitimes.



Sans donner énormément de détails, un livre pourrait être dédié à chacune, Jean des Cars peint les portraits et raconte les attitudes et manigances de ces femmes “élues” et reconnues comme telles. Ces tableaux apportent des réponses que l’on pouvait se poser sur l’attitude de certains rois ou empereurs, choses qui étaient effleurées dans l’enseignement scolaire.



La lecture de Loïc Richard donne vie à ces femmes et à leur époque, de façon intéressante et avec beaucoup de cœur. Il a l’art d’accrocher l’auditrice que je suis et encore plus quand le contenu du livre est très intéressant !



Je connaissais succinctement la plupart des favorites mais cette biographie multiple a apporté des précisions intéressantes sans donner dans les secrets d’alcôve pour autant !



#LaSagadesfavorites #NetGalleyFrance



Challenge Féminin 2022/2023
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La saga des Romanov

Cela fait un moment que je voulais enrichir mes connaissances sur cette dynastie tout simplement car on connait tous le dernier tsar mais quid des précédents ?

Je ressorts de ma lecture avec beaucoup moins de lacunes, c'est sur. J'ai même pris mon temps car régulièrement, je tapais frénétiquement sur mon téléphone pour voir des tableaux des personnages concernés afin de mettre un visage sur ce que j'étais en train de lire.

Je suis vraiment contente de cette lecture qui m'a beaucoup apportée, mais j'avoue que les passages concernant les affaires militaires m'ont fatiguée. Mais c'est lié à mon aversion pour la guerre, et pas du tout à l'écriture.

Bref, un très bon moment en Russie en compagnie de ses dirigeants.
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Louis II de Bavière ou le roi foudroyé

J’ai déjà lu ce livre il y a plusieurs décennies, quand j’étais ado, sûrement peu après sa sortie. Je l’avais beaucoup aimé, à cette période je lisais de nombreuses biographies et autres documents historiques. Quand je l’ai vu sur le catalogue Netgalley en audio, je ne pouvais pas le manquer. J’ai écouté précédemment celui consacré à sa cousine Sissi et il m’a beaucoup plu, celui-ci ne m’a pas déçue non plus. J’apprécie particulièrement Frédéric Kneip comme narrateur. Il sait vraiment nous transmettre les émotions et les ressentis des personnages incarnés.



Louis est né en 1845 à Munich, fils ainé de roi Maximilien et donc destiné à lui succéder. C’est un enfant rêveur, très attaché à sa nourrice, mais dès l’âge de huit ans, il lui est retiré pour être confié à un général chargé d’en faire un homme et un roi. Il est bon élève et reçoit une instruction poussée. Son précepteur veut aussi en faire un soldat, ce qui est très difficile pour lui, car c’est totalement contraire à sa nature profonde. A l’âge de seize ans, il découvre le théâtre où on l’a emmené pour le récompenser de son travail scolaire brillant. C’est une révélation, cette passion ne le quittera plus. Louis a peu d’ami en dehors de son cousin un peu plus âgé, le frère de Sissi, aussi se lie-t’il fortement à son aide de camp, un jeune de son âge avec qui il aura une amitié amoureuse, la première d’une longue série. Quelques mois plus tard, il va écouter un opéra de Wagner et tombe sous le charme définitif de cette musique. Il a une relation assez distante avec ses parents, son père veut avant tout en faire un bon roi et sa mère à tendance à se montrer trop envahissante, et encore plus après la mort de son mari.



Louis accède au trône à l’âge de dix-huit ans, peu préparé à son nouveau rôle qui arrive trop tôt dans sa vie. Il est très aimé de son peuple, beau, romantique et devient vite la coqueluche de l’Europe. Wagner a de gros problèmes, il est persécuté pour ses idées trop libérales, mais surtout il croule sous les dettes. Louis tient à le sauver et le fait venir à Munich, ce qui marque le début d’une amitié qui durera jusqu’à la mort du musicien, même si elle n’a pas toujours été sans nuage. Sa dévotion coûte cher au trésor et ses ministres finiront par exiger que Wagner soit exilé.



Louis est avant tout un artiste, passionné de théâtre d’opéra et plus tard d’architecture. Malgré son aversion de la guerre il y sera confronté deux fois durant son règne, toujours à cause de Bismarck. Malgré sa fibre artistique, Louis est habile en politique et sait préserver l’indépendance de son royaume face à l’ogre prussien, il aime son pays et sait manoeuvrer habillement pour ne pas se faire avaler.



Louis a une personnalité complexe, il aime la solitude et préfère de loin la compagnie des paysans et des petites gens à celles des élites munichoises, d’ailleurs il conservera le soutien du peuple jusqu’au bout alors que les puissants le trahiront, surtout à cause des dettes que la construction de ses châteaux engendrent pour la Bavière à la fin de sa vie. Il aime la nature, les montagnes et les forêts. Aux yeux des élites, il passe pour fou, ce qui permettra de le destituer sans le faire examiner par un médecin, juste sur la foi de rumeurs fantaisistes et malveillantes. Louis est aussi épris de pureté et d’idéalisme et très souvent il ne verra pas les trahisons de ses proches ou leurs arrangements avec la morale. Ainsi il ne peut croire à l’adultère de Wagner, alors que toute l’Europe est au courant.



Ce livre est très bien documenté et basé sur des archives et des témoignages d’époque. Il est vraiment passionnant et permet un regard plus juste sur ce souverain romantique né trop tardivement. Des psychiatres contemporains pensent qu’il était schizophrène, ce dont l’auteur doute. Il le voit plutôt comme une personnalité marginale, anti conventionnelle et solitaire. Sa manière de gérer les intérêts du pays face à l’Autriche et à la Prusse relève d’un esprit sain. Il n’acceptait pas son homosexualité qui était en contradiction avec sa foi fervente. Il a été fiancé à Sophie, la soeur de Sissi, mais leur complicité du début ne tenait qu’à leur admiration commune de Wagner, enduite les pressions sociales ont fait le reste, toutefois il reconnaît ne l’aimer que comme une soeur et finira par rompre.



J’ai beaucoup aimé redécouvrir ce roi plein de contradictions qui a laissé une marque indélébile dans son pays grâce à ses châteaux et au festival de Bayreuth. Un grand merci à Netgalley et Voolume pour leur confiance.



#LouisIIdeBavière #NetGalleyFrance !
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Sissi, impératrice d'Autriche

’avais déjà lu des biographies de Sissi il y a longtemps et j’ai particulièrement aimé celle-ci qui est très complète. Elle retrace sa vie de son enfance bavaroise à son assassinat en 1898 à Genève. J’ai eu le grand plaisir de l’écouter grâce à Voolume et Netgalley, lu avec brio par Philippe Caulier, j’ai apprécié sa voix chaleureuse qui nous plonge dans la vie tumultueuse de l’impératrice.



Elle est née princesse en Bavière, dans la branche cadette des Wittelsbach, son père Max aimait vivre à la campagne en toute simplicité. Les enfants ont été élevés avec peu de contrainte et Sissi est une vraie sauvageonne. Elle est cousine de François-Joseph, à qui on destinait sa soeur Hélène, l’ainée nettement plus conventionnelle et choisie pour faire un grand mariage. Les mères des jeunes gens sont soeurs et trouvent qu’Hélène conviendrait parfaitement au jeune empereur, toujours célibataire à vingt-trois et complètement sous la coupe de sa mère l’archiduchesse Sophie. La famille se rencontre lors des vacances d’été à Bad Ischl, Sissi accompagne sa soeur et sa mère, elle a seize ans. Contre toute attente, le jeune homme tombe éperdument amoureux de sa jeune cousine et sa mère ne peut le convaincre d’épouser Hélène comme elle l’avait prévu. Le coup de foudre est réciproque et le mariage a lieu un an plus tard. Ils s’aiment passionnément, mais la jeune fille n’est pas du tout formatée pour son rôle d’impératrice. Elle ne s’entend pas avec sa tante et belle-mère qui essaie de la faire rentrer dans le moule et s’accapare ses premiers enfants, Sophie, Gisèle et Rodolphe, jugeant Sissi trop immature pour les élever.



François-Joseph est pris entre deux feux et cherche à ménager les deux femmes de sa vie, ce qui n’est vraiment pas simple. Ils sont très heureux ensemble, mais l’impératrice souffre des nombreuses absences de son mari très pris par sa fonction. Elle voue un véritable culte à sa beauté et à son corps, adoptant divers régimes étranges. Mais surtout elle se passionnera pour la Hongrie et jouera un rôle très important dans l’intégration du pays à l’empire, faisant oublier la révolte de 1848 réprimée dans le sang par l’empereur à peine monté sur le trône. Sissi étouffe à Vienne et voyagera beaucoup à diverses périodes de sa vie. On lui a prêté plusieurs liaisons, mais d’après l’auteur, elle était trop peu portée sur les relations charnelles pour cela, de son côté son mari a quelques aventures avec la bénédiction de sa femme.



J’ai trouvé très intéressant le long développement de l’action politique de Sissi en Hongrie, qui nous éloigne de l’image superficielle donnée par les films. Toutefois elle manque de nuance et dans sa guerre contre Sophie, elle ne veut s’entourer que des Hongrois, ce qui finit par déplaire aux Autrichiens et aux habitants de la Bohème. Elle prône une solution fédéraliste et finira par s’éloigner de son mari qui ne partage pas ses vues et ne veut pas donner trop d’autonomie à la Hongrie. Ensuite, elle se désintéresse de la politique et se passionne pour l’équitation et la marche. Elle accepte difficilement les contraintes liées à son statut et essaie toujours d’y échapper. Elle est aussi très liée à son cousin Louis II de Bavière, elle est la seule à le comprendre. Il faut dire qu’ils partagent les mêmes déséquilibres, même si l’impératrice est moins extrême. La psychiatrie en était à ses balbutiements et sans doute qu’aujourd’hui tous deux seraient traités pour des troubles bipolaires et auraient une vie nettement plus facile.



L’auteur reprend la thèse de l’impératrice Zita concernant Mayerling, elle la lui a même révélé en avant première. A savoir qu’il ne s’agit pas d’un meurtre suivi du suicide de Rodolphe, mais que les amants maudits ont été assassinés pour des raisons politiques lors d’un complot impliquant Clémenceau. Comme la scène de crime n’a pas été étudiée et l’affaire étouffée autant que possible par l’empereur, il est difficile de savoir ce qui s’est vraiment passé. Je ne connaissais pas cette version et je l’ai trouvée intéressante.



J’ai eu grand plaisir à écouter ce livre et je le recommande chaleureusement. On y découvre Sissi sous toutes ses facettes, un personnage bien plus complexe que ne le laisse imaginer la célèbre série de films.



#Sissi #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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La Russie des Tsars : De Ivan le Terrible à V..

J'ai passé mon adolescence avec Henry Troyat. C'est lui qui m'a donné le goût de la littérature russe et c'est avec lui que j'ai un peu appris de son histoire, par les superbes biographies qu'il a écrites sur les tsars, de Ivan le Terrible à Nicolas II, et sur les grands écrivains du 19e siècle. Ces biographies retraçaient, dans une belle écriture romanesque, non seulement le vie du personnage, mais son contexte social et politique. C'est pour ça qu'elles étaient si agréables à lire et qu'elles m'ont donné l'envie d'en savoir toujours plus. Mais, je me suis arrêtée à la révolution d'octobre 1917.



Aussi, quand j'ai vu "La Russie des tsars" d'Ivan le Terrible à Poutine, je me suis dit que c'était l'occasion de combler mes lacunes contemporaines.



C'est un ouvrage collectif et de manière chronologique, chaque tsar fait l'objet d'un chapitre, par un auteur différent.

Je ne sais pas ce qu'en retiendrai réellement. L'avènement au pouvoir est un jeu politique qui me passe au-dessus de la tête. Mensonges, revirements, destitutions, hasards, avidité et manipulations. J'ai envie de dire que tout est pareil partout. Il y a ceux d'en haut qui gouvernent et choisissent pour tous les autres.



Ce livre a été assez difficile pour moi, car bien qu'il soit très précis dans les événements, il m'a paru confus. Trop de dates, de noms, trop de changements. Plus de 500 ans d'histoire en 400 pages, il est impossible d'analyser, de le digérer. Trop d'informations et trop de manques.

En fait, c'est un ouvrage de références pour qui veut approfondir l'une ou l'autre période. Mais je ne le conseillerai pas comme première lecture à ceux qui veulent découvrir cette grande Russie et son histoire.



Par contre, la préface de Christophe Barbier est superbe. En quelques phrases, il a su appâter le lecteur. Il aurait dû écrire la suite...
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Sissi, impératrice d'Autriche

Sissi... un personnage de film tellement magnifique qui a fait rêver toutes les petites filles...

Ce livre m'a permis, adolescente, de plonger un peu plus dans l'histoire, la vraie, tout en gardant ce côté romanesque.

J'ai du lire ce livre 4-5 fois durant ma jeunesse et j'en garde un très bon souvenir.
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La saga des Romanov

Je termine ce livre qui m'a beaucoup intéressée et mon avis est tout à fait positif.



Le positif :

-) la découverte d'énormement d'éléments : la vie de tous les Romanov

avec son protocole, ses mariages arrangés, ses disputes, ses coups fourrés, ses meutres; la dynastie de tous les Romanov ; l'évolution de la société russe, les guerres que la Russie mena, etc...

-) le style de l'auteur est agréable à suivre malgré le sujet sérieux



Le point négatif: l'auteur connait tellement bien son sujet que je pense que certaines parties du livre (plus pointues) auraient mérité une plus longue explication afin d'améliorer la compréhension.



Une lecture pleine de découvertes que je recommande à tous les passionnés d'Histoire.







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Dictionnaire amoureux des monarchies

On connaît ces ouvrages des « dictionnaires amoureux ». Le format est intéressant puisqu’il permet de parcourir un thème, ici la monarchie, au gré du guide qui a rédigé l’ouvrage et nous promène d’une lettre à l’autre, d’un lieu à l’autre, d’un personnage à l’autre.

La subjectivité est évidente mais assumée : « La vie politique est plus simple que dans une république, puisque si le gouvernement et le Parlement changent de composition et d’orientation selon l’humeur de l’électorat »

On a de plus une évidente tentative d’ancrer cette vision dans une modernité revendiquée par la société sur des thèmes porteurs : « Ces nouvelles générations seront également accompagnées d’une importante féminisation ».

Sur le fond, c’est très documenté, d’une belle richesse historiographique.

En plus, c’est bien écrit, ce qui ne gâche rien. Cela m’a donné l’envie de proposer un petit quizz sans prétentions...

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La saga des Favorites

La saga des favorites par Guy des Cars en version audio .

Depuis toujours , je suis attirée par l’histoire des rois et des princes , je n’ai pas résisté quand j’ai vu qu’une version audio proposée par les éditions VOolume était disponible sur l’application NetGalley.

Ces histoires de favorites je les connaissais déjà plus ou moins surtout celle de Blanche Delacroix , très très jeune dernier amour du roi des Belges Léopold II , qui lui valu de son vivant des critiques acerbes , violentes des journaux de l’époque , celle de Wallis Simpson et de son terrible destin , a-t-elle espéré un instant devenir reine d’Angleterre ? , même si la raison devait lui dire le contraire.

Un roman très complet qui m’a permis de me rappeler le destin tragique d’Agnès Sorel , de découvrir la fin terrible de Madame du Barry .

Je le recommande vivement à tous les amoureux de l’histoire .

Un grand merci à #netgalley et aux éditions VOolume pour cette écoute passionnante .
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