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3.93/5 (sur 3957 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gabon , le 16/04/1948
Biographie :

Jean d'Aillon, pseudonyme de Jean-Louis Roos, est un auteur français, essentiellement de romans policiers historiques.

Il a à peine trois ans, en 1951, quand ses parents rentrent en France pour s'installer dans le Midi.

Docteur d’État en sciences économiques, il a fait une grande partie de sa carrière à l’Université en tant qu’enseignant en histoire économique et en macroéconomie, puis dans l’administration des Finances.

Responsable durant plusieurs années de projets de recherche en économie, en statistique et en intelligence artificielle au sein de la Commission Européenne, il a démissionné de l’administration des Finances en 2007 pour se consacrer à l’écriture.

Il publie à partir de 1997 des romans policiers autour de l'Histoire de France et des récits historiques.

Il a reçu en 2011 le Grand prix littéraire de Provence pour l’ensemble de son œuvre.

L'auteur vit à Aix-en-Provence.

son site : http://autourdejeandaillon.blogspot.fr/
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Source : fr.wikipedia.org
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Citations et extraits (606) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes n’étaient pas différents des hannetons, prêts à tout dévorer et détruire sur leur passage, quitte à mourir de faim.
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Arrivé au tribunal, Blondel fut présenté au greffe de la prison situé dans la partie est de la forteresse. Comme le lieutenant du guet n’avait pas exigé de conditions particulières pour l’emprisonnement du prévenu, le guichetier lui laissa le choix de sa cellule.
Quelques chambres confortables étaient aménagées dans le haut du gros donjon. Plus bas s’étendait une grande salle voûtée où pouvaient s’entasser une centaine de prisonniers sur des nattes de paille. Plus bas encore, au sous-sol, se trouvait une cave où l’on serrait les prévenus dans des fers. Encore plus profond, on trouvait de sinistres cachots aux murs suintants qui portaient comme noms : la Fosse, le Puits, la Barbarie, la Chausse d’Hypocras ou encore la Fin d’Aise. Dans certains, où l’on ne pouvait se tenir ni debout ni couché, le prévenu était descendu par une corde et il gardait perpétuellement les pieds dans l’eau.
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[La troupe après un long périple arrive à Orléans]

Progressant lentement, Edward avait le loisir d'observer les maisons. La plupart étaient construites en pierre avec des façades aux pans de bois peints et sculptés de façon raffinée. Poteaux et encadrements de fenêtres étaient également ciselés. Toutes disposaient de boutiques aux étals bien approvisionnés et dont les marchands n'hésitaient pas à interpeller le chaland. Le clerc [Holmes] songeait au prodigieux contraste entre cette riche cité et Paris. Dans la capitale régnaient la misère et la famine, tandis qu'ici, ville armagnaque, la prospérité s'affichait avec insolence. Cette dissemblance prouvait que la guerre avait surtout ruiné le Parisis, la Picardie, la Champagne et la Normandie, où la présence anglaise ne provoquait que ravages et malheur. L'Angleterre ne profitait en rien de son occupation. Pis, en constatant cette opulence, Edward concluait que le roi de France trouverait toujours des ressources pour lever de nouvelles troupes, et qu'une défaite comme celle de Verneuil serait vite surmontée.
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[...]la neige avait occulté les laideurs de la ville. Plus de boue ni de détritus, plus de dépouilles mortes de froid, plus de cadavres déchiquetés par les loups. Toutes les abominations étaient dissimulées sous un étincelant manteau blanc.
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Watson et Holmes ne purent retenir une expression d'horreur en découvrant l'être épouvantable devant eux : un individu d'une grande maigreur, à la peau noircie, aux doigts crochus et incomplets, et au visage abominable, flétri, sans nez, sans oreilles et sans cheveux, les fixant de son oeil unique. La Mort en personne.Pire, elle tenait une dague !
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Maussade, Holmes se demandait comment il allait occuper le reste de la journée. Avec Watson, ils avaient passé une partie de la matinée à débattre sur la décision royale annoncée le samedi à son de trompe à tous les carrefours : les Parisiens devaient porter aux changeurs agréés par les maîtres de la Monnaie tous les deniers gros qu’ils possédaient, les pièces leur étant reprises à leur poids d’argent, donc pour une valeur ridicule. Cette monnaie ne devait plus être utilisée car le prétendu dauphin émettait des pièces identiques et donc illégales. Elle serait remplacée par des doubles tournois de trois deniers que les gens appelaient déjà « niquets », ces pièces leur faisant la nique.
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[...] Quitter Paris impliquait de présenter à la garde des portes un laissez-passer du duc de Bedford, lequel assiégeait Gaillon. Au demeurant, le duc ne leur accorderait jamais un tel passeport et les ferait même emprisonner pour trahison s'ils le demandaient. Plusieurs Parisiens qui avaient essayé de se rendre au-delà de la Loire étaient désormais suspendus par le col à Montfaucon. En outre, un laissez-passer anglais ou le sauf-conduit de Yolande d'Aragon ne rendraient pas le périple moins périlleux. Entre la Seine et la Loire, toutes sortes de compagnies d'Armagnacs, de Bourguignons ou d'Anglais faisaient la loi. Les plus redoutables ne vivaient que des rapines et de pillages. L'indiscipline, la fureur, la méchanceté et le brigandage les commandaient. Quand ces fredains rencontraient des voyageurs, ils les dépouillaient jusqu'à la chemise et, quand ils ne les branchaient pas, ils les écorchaient pour s'amuser. Ne les nommait-on pas les écorcheurs ?
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— Escorté d’un sergent et de quatre archers, le receveur de l’évêché avait franchi le pont-levis et la porte et descendait la rue Saint-Denis. Compte tenu de l’absence d’écorcheurs armagnacs en ce moment autour de Paris, l’évêque avait envoyé ses gens collecter des cens impayés car, depuis des mois, aucun receveur ne sortait de Paris. Bref, ils revenaient avec une centaine de livres quand une bande de fredains les a attaqués. Ils ont été frappés à coups de bâtons et le chef des tricoteurs a saisi le coffret de la recette.
— Est-on certain qu’il s’agisse de ce fameux Grand Collet ? demanda Holmes à nouveau.
— Nul doute. D’après des témoins celui qui commandait la herpaille portait un pourpoint avec grand collet qui lui montait aux oreilles ainsi qu’un chaperon dont la bande couvrait le reste de son visage jusqu’aux yeux.
— Singulier ! Je crois me souvenir que les précédentes agressions de ces estropiats avaient toujours eu lieu dans le quartier de l’Université. Ce serait la première fois que ce truand détrousserait dans la rive droite.
— Que le seigneur Dieu nous protège, murmura Constance en se signant.
— Je suis là, ma mie, la rassura Watson d’un ton martial en lui lançant un regard langoureux.
C’est alors que la cloche extérieure de la maison retentit et qu’on frappa plusieurs coups sur l’huis de chêne ferré.
Holmes et Watson se dressèrent de leur banc, tandis que dame Bonacieux devenait livide en laissant tomber sa corbeille par terre.
— Le Grand Collet ! murmura-t-elle. C’est lui ! On n’aurait pas dû caqueter sur lui ! Il est comme le Fourchu, il suffit de l’évoquer pour qu’il paraisse !
— Je ne crois pas que ce brigand sonne avant d’entrer, plaisanta Edward Holmes. Mais prudence vaut mieux que regrets…
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— Qu'apprendrons-nous de lui ? Il n'était pas là quand cette usurpatrice est venue.
— Les clefs ! D'où tenait-elle les clefs? Pardonne-moi ce mauvais jeu de mots, mais les clefs sont la clef de tout !
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Aucune place pour la reine Ingeburge du Danemark, toujours emprisonnée bien que le roi soit venu la voir à plusieurs reprises pour faire acte de chair comme l’exigeait le pape.
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