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Citations de Jeanne Benameur (2356)


Il avait peur de ne bientôt plus savoir aimer qu'à distance. Est-ce qu'on peut perdre la faculté d’aimer tout près de soi ?
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Aucune foi, aucun dogme, ne protègera. Vif nous sommes et mort nous serons. C'est tout. Et c'est assez.
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Il y a des mots qu'on ne peut prononcer qu'une seule fois, comme le trait sur la feuille.
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Il regarde au soleil l'enveloppe. L'écriture, il la connaît si bien. Elle glissait des mots d'amoureuse dans son sac, dans ses poches, et les toucher, seulement les toucher du bout du doigt, au milieu du chaos, c'était retrouver un fragment de nuit avec elle, son odeur. L'envie furieuse de rentrer. Pourquoi aller se jeter dans ces lieux dévastés du monde. Dans son dernier voyage, il lui est arrivé de chercher du bout des doigts, machinalement, un petit papier au fond d'une poche. mais rien. L'histoire était finie. (p.83)
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J'ai toujours aimé les fous, Antoine. Les décalés, c'est les seuls qui laissent la place au désir. Dans le décalage, c'est là. Je me méfie des gens trop bien installés, riches ou pauvres, dans leur peau, garantie cent pour cent tranquilles. J'aime pas les cimetières ambulants. La moitié des gens sont déjà morts. Tu vois, au marché, j'ai appris plein de choses.Combien j'ai de clients, moi, sur tous ceux qui achètent au marché ?... même pas dix pour cent ! Ceux-là en plus des carottes et des pommes de terre, il leur faut une épice, le goût de quelque chose d'autre. Ils viennent le chercher dans les livres. Sinon ils savent bien que toutes les carottes du monde, même bio, et tous les steaks, ça ne servira pas à grand chose pour traverser les jours. Dans les livres, il y a le décalage. La place pour le désir.
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Alors lentement, par des mouvements d’une grâce infinie, elle (la raie Manta) se défait entre les coraux de tout ce qui s’est accroché à elle. Combien de temps Simon reste-t-il ainsi à observer ce qu’elle lui montre, reprenant son souffle hors de l’eau puis replongeant. (..) Garder en lui ces images pour les jours où il ne saura plus se défaire de tout ce qui entrave. (p.101)
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Elle n'était pas seulement la fille de Donato et de Grazia. Pas même seulement une fille de Vicence ou d'Italie. Là, quelque chose de plus vaste avait pris place en elle. Elle était elle aussi une part de la grande humanité inconnue qui tente de vivre, c'est tout.
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Dans nos corps resserrés par des générations de l'exil répété, nous savons le peu d'espace qu'on nous laisse.
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Dans les guerres et les atrocités il n'y a pas de raison.
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Je ne sais pas ce que c’est, une route à suivre. Mais je suis sûr que la route, il n’y a que les pieds de celui qui marche qui la connaissent. Concrètement !
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Dans une classe, un jeune homme écrit : " Ma plus grande peur, c'est de mourir dans la vie. " Je me reconnais. Je nous reconnais tous.
Restons vivants dans nos vies. S'il vous plait.
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Polir la douleur dans l’ombre de chaque arbre resserré par la nuit.
Sentir l’écorce de chaque chose.
Et savoir que tout est là, toujours. Même si nuit après nuit le chagrin se dérobe. Comment expliquer que le chagrin s’en va et qu’aucune consolation ne prend sa place. P 36.
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La chute, c'est fertile. La rupture crée.
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Maintenant chacun est sur sa route. Toutes les couleurs sont là.
Certaines se mêleront, changeantes et nuancées. D'autres s'éloigneront l'une de l'autre, comme pour mieux se définir. Certaines brilleront de plus en plus, d'autres se terniront. Les couleurs des vies.
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L'histoire ne fait que répéter les mêmes mouvements. Toujours. Les hommes cherchent leur vie ailleurs quand leur territoire ne peut plus rien pour eux, c'est comme ça.
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Le frottement de nos vies les unes contre les autres, c'est à ça que je crois.
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Je me demande, des fois, ce qui fait et défait tout ça, ce fatras, nos vies. Je me demande. L'église, c'est pas pour moi. Mais je voudrais bien pourtant qu'il y ait quelque chose derrière tout ça. Ça me soulagerait, rien que de savoir que c'est pas juste des affaires de sexe et de sang et d'argent, tout ce qu'on vit. Je voudrais bien, oui, qu'il y ait quelque chose d'autre.
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Pour être libre, il faut apprendre.
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Il lève la tête vers la forêt. Pour ne rien perdre de l'odeur des arbres, il ferme les yeux, laisse le fracas de l'eau engourdir son ouïe. Alors l'odeur vient. Il respire la forêt. Des bouffées fraîches et épicées à la fois. Les grands arbres sont là. Il sent leur présence muette autour de lui. S'en remettre à leur force. Rien ici n'a changé. Et rien n'a besoin de lui pour être. Il peut être inutile. C'est ça le repos.
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Abruties, elles vivent, une douleur dans le crâne, fleur durcie en bouton, qui fait bosse. Aucune image ne s’éploie jamais. La femme qui, sans grâce, appuie chaque pied bien à part sur le carrelage de la cuisine, ne se représente rien. P 14

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