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3.76/5 (sur 170 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 31/08/1950
Biographie :

Diplômée de l'IEP de Paris, Jeanne Faivre d’Arcier a été chasseur de têtes pour l’industrie des cosmétiques, des produits de luxe, le monde des médias et de la communication, métier qu'elle décrit dans son polar "Cristal noir, crime à Bordeaux".

Elle se partage entre Paris à Pigalle et le Cap Ferret où elle vit désormais et trouve son inspiration face à l’océan et à la forêt landaise.

Elle adore les chiens, aime les siens d’un amour totalement déraisonnable qui lui a inspiré notamment le thème de son deuxième livre, Gengis Khan et le loup bleu. Les animaux sont des personnages dans grand nombre de ses livres.

Enfin l’une de ses sources d’inspiration récurrente est la transgression sexuelle. L’interdit est présent dans tous ses livres, qu’il s’agisse des romans consacrés aux vampires, de la biographie d’une chanteuse juive tunisienne brûlée vive par un amant éconduit, ou de son roman noir : L’Ange blanc s’habille en noir.

Jeanne Faivre d'Arcier propose des polars jeunesse qui ont pour décor le bassin d'Arcachon et Bordeaux ce qui l'amène à animer des ateliers d'écriture dans les écoles et les médiathèques.

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Source : http://www.jeannefaivredarcier.fr
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Vidéo de
Jeanne Faivre d'Arcier - Chroniques du Cap Ferret .
A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Jeanne Faivre d'Arcier autour de son ouvrage "Chroniques du Cap Ferret et de l'autre côté de l'eau" aux éditions Vents salés. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/faivre-arcier-jeanne-chroniques-cap-ferret-autre-cote-eau-9782354521219.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
- Tu l'as vu, ce géant ? le provoque Romain, un brin ironique.
- Non , mais des potes qui sortaient de la supérette du quai Richelieu l'ont repéré alors qu'il traversait le pont à toute allure comme s'il avait des bottes de sept lieues et le diable aux trousses.
- Et il était flanqué d'un clébard monstrueux, un engin de la taille d'un yéti avec des dents de requin, complete Félix, moqueur.
Les deux jeunes échangent un regard entendu : parmi les nombreuses légendes que colportent les déshérites, la plus extravagante est bien celle de cette créature mi-homme, mi-rapace, qui hante les abords de la ville avec un loup-garou. Certains la disent tapie dans les entrailles de la base sous-marine ; d'autres affirment l'avoir aperçue derriere la gare, errant, assoiffée de sang et de meurtre, parmi les bâtiments désaffectés de la SNCF. Tous ceux qui bavassent sur le pavé ou dans les dortoirs des haltes de nuit s'accordent à accuser cet être malfaisant des crimes inexpliqués perpétrés dans les parages.
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La littérature vampirique, si amusante soit-elle, ne suffit pas à les renseigner. (...) Chacun renchérit sur le folklore traditionnel : le cimetière battu par les orages, les croix rouillées, les tombes violées, l'ail, le pieu, et, point d'orgue du genre, la crypte où le héros terrasse, au terme de palpitantes épreuves, la créature endormie dans son cercueil.
Jonathan et ses compagnons s'arrachent les cheveux en lisant ces récits. Que faire de ce bazar, se disent-il, dans un pays où l'on brûle les morts, où les âmes se réincarnent à plaisir, sans l'intervention d'un Belzebuth ou d'un Saint Pierre ? Et comment trouver la Bête lorsqu'on ne dispose par de guide touristique des lieux vampiriques hindous - à cet égard, les manoirs transylvaniens n'étaient pas dépourvus d'intérêt - et d'un portrait-robot qui permette de l'identifier entre mille : les dents pointues et la pâleur morbide ?
A quoi peut bien ressembler un vampire en Inde, où les dieux, corollaires d'un anthropomorphisme bigarré, ont trois yeux, la peau bleue et, parfois, une tête d'animal ? s'interrogent-ils.
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Yama maudit la créativité humaine qui complique jusqu'au délire sa routine administrative. Depuis toujours, il emploie des défunts entichés de progrès qui l'obligent à assimiler les découvertes de leur époque. Nostalgique, il évoque les lettrés dociles de l'âge d'or. Au temps de Bouddha, le rayonnement de l'Inde dans le monde asiatique l'avait poussé à enrôler des mandarins chinois qui provoquèrent des mutineries pour obtenir bouliers et papier de riz. Puis, il s'était évertué à apprendre l'algèbre afin de satisfaire ses serviteurs arabes. Mais, aujourd'hui, c'est la débâcle ! Les brahmanes eux-mêmes ignorent le sanskrit, langue officielle de l'Inde ancienne, et jargonnent un charabia d'anglais, hérité de la colonisation britannique. Entiché de progrès, Yama s'est alors mis au goût du jour. Et voilà que des singes pédants lui racontent que Java et les langages de quatrième génération ont détrôné les modes de communication traditionnels ! Le surmenage guette le Maître des Enfers.
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A l'instar des feux d'artifices du 14 juillet, les bouquets de grossièretés fusent sous les étoiles et les projectiles volent.
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L'ouragan se déchaîne, il la prend de face et la projette par terre. Elle se remet péniblement debout, s’accroche aux basses branches d'un sapin qui sont à sa portée. Mais l'arbre penche sous les violents assauts de la bourrasque, elle lâche tout, se heurte à une grosse racine et tombe à nouveau. Le vacarme de la tempête l’assourdit. Les trombes d'eau la fouettent jusqu’au sang et l'aveuglent.
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Carmilla éprouve une vague tendresse pour ces créatures qui passent de l'autre côté du miroir, dans l'irréalité. Elles éclairent les nuits parisiennes de leur beauté d'étoiles filantes et s'éteignent d'un coup, ravagées par l'alcool, la drogue, l'angoisse de voir leur beauté factice se déliter un peu plus chaque jour.
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- Les déguisements vous vont à ravir, Prince, susurre Mâra, avec un clin d'oeil à revigorer un mourant.
Il exhale un soupire irrité, et disparaît dans un tourbillon de fumée. L'instant d'après, un clergyman austère s'incline devant ses deux acolytes.
Minutieux comme toujours, Yama détaille sa tenue de serge noir, son jabot et ses poignets en dentelles, et conclut sans ambages qu'un détail cloche.
Le Diable s'aperçoit qu'il a oublié la Bible ; elle se matérialise entre ses doigts crochus.
- Mais il a encore un petit air satanique, tu ne trouves pas, ma chère ? se désole le Maître des Enfers.
- Vous confondez la croix chrétienne et la swastika des nazis, Prince, légifère Mâra d'une voix sévère.
- Pardon, cette croix est un symbole indien que des dingos ont détourné ! proteste le Démon, confus, en regardant l'insigne acrroché à son revers.
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Non, non se cabre le voyeur qui se perd dans les lambeaux de sa mémoire, ce n'est pas la même femme, la morte était plus jeune que cette empotée qui joue comme un sabot. Et puis sa victime n'a pas survécu à sa rage, sa barbarie, sa folie sanguinaire."
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D’une claque sur le crâne, Antoine réduit la vieille au silence et chuchote, inquiet :
— Il a raison, mieux vaut se méfier des Charognard…
Victor s’esclaffe que le sobriquet va comme un gant aux Dubreuil, ces profiteurs qui feignent de regretter leur minable pavillon de banlieue alors qu’ils jouissent d’un vaste duplex avec vue sur le Sacré-Cœur légué par un oncle richissime atteint de la maladie d’Alzheimer.
— Ils pourraient ouvrir le bal des faux-culs, les Charognard, ils sont en procès avec les héritiers directs, qui les accusent d’avoir détourné leur héritage ! raille Philippe.
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Elle observe les couples disparates qui circulent dans la salle : prostitués mâles et leur client, folles brésiliennes à la musculature puissante remorquant des minets alanguis, aux traits comme dissous par le vice, fausses femelles et femmes saphiques, unies par un amour sincère : les deux cherchent un homme et parviennent à le trouver en l'autre, au-delà du tourbillon d'images que renvoie, par un jeu de miroirs, leur trompeuse apparence.
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