AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.88/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/03/1754
Mort(e) à : Paris , le 08/11/1793
Biographie :

Manon Roland, née Jeanne Marie Phlipon, plus connue sous le nom de Madame Roland, est une salonnière et personnalité politique française.

Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin.

En 1776, par l’intermédiaire de ses deux amies amiénoises, elle fait la connaissance de Jean-Marie Roland de La Platière (1734-1793), économiste réputé, d’une grande intelligence, inspecteur du commerce et des manufactures de Picardie. Le 4 février 1780, après beaucoup d’hésitations, elle l’épouse. Elle donne naissance à leur fille : Eudora Roland (1781-1858).

Manon Roland décide d’accueillir dans son salon à Paris de nombreux hommes politiques influents, dont Brissot, Pétion, Robespierre et d’autres élites du mouvement populaire dont notamment Buzot. Il est presque inévitable qu’elle-même se retrouve au centre des inspirations politiques et préside un groupe des plus talentueux hommes de progrès.

Grâce à ses relations au sein de la Gironde, Roland devient ministre de l’Intérieur le 23 mars 1792. Dès lors, dans l’hôtel ministériel de la rue Neuve-des-Petits-Champs (l’hôtel de Calonne construit par Le Vau), Manon Roland devint l’égérie du parti girondin. Elle poussa son mari, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.

Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, elle ne fuit pas, comme elle aurait pu le faire et comme le font, entre autres, son mari et Buzot. Son époux s’échappe vers Rouen, mais Manon Roland se laisse arrêter le 1er juin 1793.

C’est à la Conciergerie qu’elle écrit son "Appel à l’impartiale postérité", mémoires destinés à sa fille Eudora. Elle est guillotinée le 8 novembre 1793.

+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Madame Roland   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Manon Roland, femme des Lumières . Née le 17 mars 1754 à Paris. guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris à l'âge de 39ans.


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je veille à l'intérieur, puis je trouve quelque loisir que l'étude remplit ; je me retire avec délices dans ce petit cabinet où Montaigne, Massillon, Bossuet, Rousseau, Fléchier, Helvétius, Voltaire, me tiennent compagnie tour à tour.

(p. 76)
Commenter  J’apprécie          220
Madame Roland
Je suis plus paisible avec ma conscience que mes oppresseurs ne le sont avec leur domination.
Commenter  J’apprécie          130
Madame Roland
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté
Commenter  J’apprécie          130
«  Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune » .
Commenter  J’apprécie          110
" Quoi ! Ce peuple aveuglé laissera donc périr ses meilleurs défenseurs ?"

"Allez le premier, dira t elle au bourreau hésitant, je vous épargne au moins la douleur de voir couler mon sang !"

"O Liberté, que de crimes en ton nom !"
Commenter  J’apprécie          60
En vérité, c'est une chose étrange que la vie, cette succession rapide de sentiments contraires et d'événements bizarres ! En considérant les singularités qu'elle me présente, j'aurais presque la fantaisie de tenir un journal de mon esprit, de mon cœur, et des circonstances qui me sont particulières : la première partie offrirait bien des folies, la seconde bien des révolutions, la troisième assez de variétés. Au reste, le recueil pourrait ne pas valoir grand-chose : il n'est personne qui ne se croie dans le cas d'en faire un très curieux, et cependant il est certain que très peu de ces histoires individuelles seraient capables d'intéresser. Nous jugeons de l'importance des objets par l'impression qu'ils font sur nous ; le sentiment nous sert de télescope : avec lui nous croyons toucher des objets qui sont à une étonnante distance, et nous sommes assez sots parfois pour imaginer que nos voisins sont affectés comme nous.

(p. 62)
Commenter  J’apprécie          40
Le plus heureux n'est pas celui à qui tout rit, mais celui qui s'accommode le mieux à tout.

(pp. 77-78)
Commenter  J’apprécie          60
Comment, du fond d’une prison, au milieu des bouleversements politiques qui ravagent mon pays et entraînent tout ce qui me fut cher, rappeler et peindre aujourd’hui ce temps de calme et de ravissements ? (p.62)
Commenter  J’apprécie          50
J’avais ordinairement plusieurs lectures en train à la fois ; les unes servant de travail, les autres tenant lieu de récréation ; les ouvrages historiques de longue haleine étaient lus à voix haute, comme je l’ai indiqué. [sa mère lui faisait la lecture le soir pendant qu'elle effectuait des travaux d'aiguilles], dans les soirées qui devinrent presque le seul temps où je restasse avec ma mère ; je passais tout le jour dans la solitude de mon cabinet, à extraire [elle recopiait de nombreux extraits de ses lectures], à m’amuser, ou à réfléchir. (pp.103/104)
Commenter  J’apprécie          40
Je n'y tiens pas : vite, prompt, tôt, du papier, une plume.

(p. 53)
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Madame Roland (37)Voir plus

¤¤

{* *} .._..