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Critiques de Jed Rubenfeld (60)
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L'interprétation des meurtres

Si vous aimez la psychanalyse, les romans policiers, ce livre est fait pour vous.

Je suis une inconditionnelle de Freud, j'ai lu beaucoup de ses livres, de Jung aussi… Je voulais devenir psy ou un métier basé sur la psychologie… La vie m'a mené ailleurs… Mais ça, c'est une autre histoire…



Malgré tout, je n'ai pas accroché tant que ça au récit, je me suis ennuyé.

Le côté psychanalyse m'a rappelé ma jeune époque, le complexe d'oedipe souvent mentionné, le transfert… etc. L'enquête, je dirais bof… rien de transcendant…



Je ne regrette rien, je ne regrette jamais rien…

je conclurais : pouvons-nous réellement mélanger la psychanalyse au crime ? La folie aux meurtriers ? Et bien oui… le monde n'est que folie !



Bonne lecture !
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L'interprétation des meurtres

Quand Freud lui-même apparait dans un polar, on devine qu’on aura un polar psychologique et des déviances sexuelles…



L’intrigue se passe à New York au début du vingtième siècle, une ville en pleine expansion, où les gratte-ciels poussent comme des champignons, mais où la corruption tient lieu de plan d’urbanisme. Les riches se font construire des palais qui s’inspirent des châteaux du vieux continent, à grands coups de colonnes ioniennes et de marbres italiens.



Dans ce climat en effervescence, un jeune médecin bostonnais, le docteur Younger, est chargé d’accueillir Freud et ses acolytes à New York. Lorsqu’une jeune fille devient amnésique suite à une agression, on propose au grand savant de soigner la victime. Freud suggère plutôt que Younger se charge de la psychanalyse afin d’offrir un support à plus long terme. La jeune femme est très belle et le jeune docteur aura bien du mal à résister au transfert et contre-transfert, au long d’une enquête policière qui amènera des rebondissements inattendus.



En parallèle, les théories de Freud, qui mentionnent que les névroses sont causées par le refoulement des pulsions, sont une invitation à la débauche pour les puritains américains. Un psychanalyste a même été mis en prison et des menaces ont été proférées, les conférences prévues pourraient être compromises. Ajoutons que Freud n’est pas présenté comme un personnage très sympathique, mais plutôt névrosé lui-même, avec des problèmes d’incontinence et des querelles avec Jung, tout aussi déséquilibré.



Quant au jeune docteur, sa passion pour la littérature amènera de longues digressions sur Shakespeare et l’interprétation du célèbre « être ou ne pas être » de Hamlet.



Au final, une intrigue intéressante, mais parfois un peu tirée par les cheveux, un contexte historique, mais avec parfois des références à des écrits psychologiques ou littéraires qui rebutent si ces textes ne sont pas familiers.



Alors, lire ou ne pas lire? La question demeure…

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L'interprétation des meurtres

Quel plaisir de se plonger dans ce genre de livre qui sait mener à merveille intrigue et faits historiques ! Ce roman policier est très bien ficelé, agrémenté d'un cocktail d'ingrédients bien dosés: une plongée dans le New York du début du XXème siècle (société, un zest d'architecture), les débuts de la psychanalyse, une galerie de personnages complexes et une intrigue très travaillée.

Choisir comme détective Sigmund Freud himself, il fallait oser !

Une fois pris par ce livre, impossible de le lâcher ! Il faut également souligner l'impressionnante recherche documentaire réalisée par l'auteur. Chapeau pour un premier roman !!!

Assurément un excellent premier roman. Vivement la suite.

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L'Origine du Silence

16 septembre 1920 : 1er attentat terroriste dont fut victime le peuple américain : 38 morts plus de 200 blessés....à Wallstreet

A partir de ce fait historique avéré, Jef Rubenfeld, a écrit ce roman policier plaisant à lire et instructif, qui permet de voyager des tranchées de 1918 au NewYork des années 20 dans lequel les grattes ciels faisaient 24 étages...., en passant par Vienne, Prague, et de rencontrer Marie Curie et son radium, Freud.

Il a bien sur pris quelques libertés avec l'Histoire avec un grand H, et comme les auteurs de cet attentat n'ont jamais été identifiés, il a conçu un roman dans lequel les 4 héros mènent en parallèle 2 enquêtes, une sur l'attentat, et l'autre sur un vol de Radium. 3 héros de roman policier, intelligents, forts, coureurs de jupons....et un gamin ...bien silencieux..

Mais l'essentiel reste à mes yeux les informations sur cet attentat, sur l'atmosphère de l'époque, sur les tensions politiques à la sortie de cette guerre, les relations entre la Russie et les Etats -Unis, sur la guerre de 1914 vue du côté américain, le cynisme des financiers, la montée de la xénophobie, l'éventualité d'une guerre contre le Mexique, la corruption des politiciens américains, le pétrole (déjà) dont les gisements se trouvaient au Mexique et pas encore au Moyen-Orient), la découverte et l'utilisation industrielle du radium, qui préfigure l'ère atomique...

A la fin du livre Jef Rubenfeld nous dit clairement : tel fait est vrai, celui-ci je l'ai arrangé, celui-la je l'ai inventé. Et certains faits mettent à mal les informations historiques que nous connaissions.

Un bon moment de lecture, pour l'amateur d'Histoire contemporaine que je suis
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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L'interprétation des meurtres

Premier roman de Jed Rubbenfeld, professeur de droit à Yale et coup de maître. L’auteur frappe fort dès le départ et mêle habilement faits historiques et intrigue policière.

La mise en scène est sophistiquée et l’esprit d’analyse de Freud utilisé pour explorer les tréfonds de New York et de l’âme humaine fait mouche. Ses théories sur le transfert ou le complexe d’Œdipe sont jubilatoires de même que le personnage de Jung que je ne connaissais pas très bien.

L’écriture est agréable et l’intrigue finement ciselée. Une bonne découverte !

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L'Origine du Silence

Jed Rubenfeld, l’auteur de L’interprétation des meurtres, revient avec un roman mêlant enquête policière et étude psychanalytique, dans lequel on retrouve James Littlemore et, pour notre grand plaisir, Freud lui-même.



New-York, 16 septembre 1920. Une bombe cachée dans une calèche explose en plein cœur de Wall Street à l’heure du déjeuner. L’attentat terroriste fait des dizaines de morts et des centaines de blessés. Quelques minutes auparavant, le capitaine de police James Littlemore et le docteur Stratham Younger s’étaient rencontrer à quelques centaines de mètres de là, et Younger avait présenté son amie Colette Rousseau – une scientifique française – au capitaine. Au fil des jours, Colette sera la cible de diverses agressions. Est-elle la véritable cible ou n’est-ce là que pur hasard ? Littlemore et Younger vont menés leur enquête pour venir en aide à leur amie. De plus, Colette est venue aux Etats-Unis accompagnée de son petit frère Luc, traumatisé par la Première Guerre Mondiale et les atrocités dont il a été le témoin. Depuis son retour des tranchées, plus aucun son n’est sorti de sa bouche. Pour leur enquête, ils traverseront l’Europe, ce qui les amènera jusqu’à Vienne où ils feront la connaissance Sigmund Freud. Ce dernier les aidera dans leur énigme et tentera d’expliquer le silence de Luc à l’aide de ses théories psychanalytiques.



Jed Rubenfeld fait appel à son sens de l’intrigue, mais aussi aux archives américaines pour décrypter la première attaque terroriste qui ébranla New-York. En effet, les attentats meurtriers de septembre 2001 ne sont pas les premiers qu’aient connus les Etats-Unis. New-york avait déjà été prise pour cible. Tout au long du roman, le lecteur est bousculé, ses théories sont remises en question, il ne sait où donner de la tête. Des enquêtes croisées, des personnages étranges qui font figure de suspect idéaux… Tout est là pour rendre fou le lecteur ! Dans ce nouveau roman (contrairement au précédent) Sigmund Freud ne fait qu’office de consultant.



Vous vous étiez laissés prendre par L’interprétation des meurtres ? Vous ne quitterez pas L’origine du silence jusqu’à avoir tourné la dernière page, même s’il est ( à mon avis) un cran en dessous du précédent…

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L'interprétation des meurtres

Un roman riche à tous égards qui manie plusieurs thèmes passionnants ; NY au début du siècle, la psychanalyse, l'Histoire...et qui mélange habilement fiction et réalité, en l’occurrence le célèbre voyage de Freud, Jung et Ferenczi à NY. Par ailleurs, la similitude entre Nora et le fameux cas Dora de Freud est évident. La cadence des hypothèses de l'intrigue, et de l'alternance des différents points de vue, Littlemore et Younger, m'a cependant dérangée. Trop rapide à mon gout. Par ailleurs, j'avais lu "Manhattan Freud" dont le thème est strictement identique, il y a quelques mois et je n'ai pas bénéficié de l'effet de surprise.
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L'interprétation des meurtres

L'interprétation des meurtres est une heureuse rencontre !

Le contexte est le suivant. En 1909 Sigmund Freud accompagné de ses disciples, Ferenczi et Jung, se rend aux Etats Unis. Notre célèbre psychanalyste est convié pour une série de conférences sur ces travaux. Et, c'est Younger, un jeune médecin, féru des théories du maître qui les accueillent tous les trois.

Le corps d'une jeune fille, miss Riverford, est découvert. Cette dernière, assassinée par strangulation, a été victime de multiples sévices, comme l'attestent les lésions dans son dos. Lésions étant le fruit de coups de fouet. Quelques temps plus tard, c'est une jeune fille du nom de Nora Acton qui subira ces sévices, toutefois la jeune fille réussira, par quelques miracles, à échapper à la mort. Mais suite à cette agression, notre victime perd l'usage de la voix et est sous le coup d'une amnésie partielle. Nora deviendra la patiente de Younger, ce dernier à l'aide de la psychanalyse et du soutien de Freud tentera de lever le voile sur cette agression. D'ailleurs les symptômes de la victime ne trouvent-ils pas leur source dans des évènements ayant eu lieu bien avant les faits, notamment au cours de son enfance?

Mais un autre mystère plane, quel personne tente par tous les moyens de faire échouer les conférences de Freud ? En effet, ce dernier fait l'objet d'une campagne calomnieuse l'accusant d'inceste ou encore de profiter charnellement du transfert dont sont victimes ses patientes.

Un polar qui m'a coupé le souffle. D'abord l'auteur nous livre en guise de toile de fond, une Amérique faisant sortir de terre ces monstres d'architecture que sont les buildings. Une Amérique dont la préoccupation majeure est sa politique urbaine. Outre le paysage, Rubenfeld nous livre des personnages illustres. Nous observons avec délice les réflexions en cascade de notre cher Freud. Ses théories sur le transfert ou encore le complexe d'Oedipe. Mais outre Freud, le personnage qui m'a peut-être le plus marqué est Jung. L'auteur nous fait partager ses délires mégalo, sa croyance, selon laquelle il est un danger pour Freud. C'est à travers cette relation que, dans le bouquin, le complexe d'Oedipe est certainement le mieux exposé. Enfin le complexe d'Oedipe tel qu'il est envisagé par Freud, bien entendu.
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L'interprétation des meurtres

Sigmund Freud débarquant en 1909 à New York City, en compagnie de son dauphin Carl Jung, en vue de donner des conférences sur ses théories psychanalytiques, me paraissait être un bon filon pour un roman, policier qui plus est. Mais voilà, L'interprétation des meurtres s'avère banal, bancal et de surcroît, mal traduit. Quelques exemples de phrases ou dialogues vides de sens ou contradictoires :

1. « Jamais je n'avais résisté à la tentation - je n'avais à aucun moment été tenté. »

2. « - Vous voulez dire pourquoi elle m'a lancé la tasse et la soucoupe?

- Oui.

- Et frappé avec la théière, ajouta Ferenczi.

Je n'avais aucune réponse.

- Ferenczi, pouvez-vous aider notre ami?

- Je ne vois pas non plus, répondit-il. Elle amoureuse de lui. C'est évident. »

3. « Il m'est impossible de décrire les pensées qui m'assaillent quand je songe à cette jeune fille, or je songe à elle à tout instant. Plus exactement, ce n'est pas impossible, mais je préfère m'abstenir. »

L'intrigue policière, maladroitement menée par des personnages mal définis, oblige l'auteur à digresser constamment sur des considérations historiques ou de gauches analyses psychologiques.

La science de la psychanalyse n'a certes pas trouvé en ce roman sa meilleure courroie de transmission.
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L'Origine du Silence

Wouah !

Un livre qui se lit d'une traite, juste entrecoupée de pleins de petites discussions avec mon mari qui l'avait lu juste avant moi ;-)

Un roman super bien documenté qui nous transporte sur les champs de bataille de la première guerre mondiale, en passant par les camions Curie qui offraient aux médecins de guerre une radio instantanée des blessés ; qui nous livre un peu de la théorie de Freud et son profond changement de cap après guerre suite à l'observation de cette maladie dite obusite que les médecins appellent aujourd'hui Stress Post Traumatique ; qui trouve aussi une solution, assez convaincante ma foi, à l'énigme de l'attentat de Wall Street du 16 septembre 1920.

Un récit bien rythmé, riche en rebondissements, truffé de détails précis qui rendent notre visuel de lecteur tellement plus vivant. Des personnages complexes et attachants qui se croisent au fil de leurs histoires et qui croisent l'Histoire à travers ses propres figures bien connues.

Une analyse pertinente finalement du terrorisme ou plutôt des terroristes qui ne sont que des marionnettes aux mains de quelques personnages obscures qui tirent les ficelles au détriment du peuple pour plus de richesses, plus de pouvoir…

Et si en 1920, l'or était le nerf de la guerre maintenant, le pétrole et l'uranium notamment sont des matières premières que convoitent à n'importe quel prix ces quelques puissants qui « gouvernent » le monde :-(
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L'interprétation des meurtres

À la première lecture, j'avais trouvé l'histoire assez plaisante; à la deuxième, elle me paraît surtout alambiquée. Le principe est évidemment pertinent qui lie énigme policière et énigme de l'inconscient mais l'auteur a trop chargé sa barque: Freud + Jung + Thaw + Dora + le triumvirat + la construction du pont de Manhattan + le mystère de la chambre jaune... Le chapitre final qui éclaircit tout à la mode Hercule Poirot est bien laborieux.
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L'interprétation des meurtres

Excellent ! J'aime quand les romanciers s'emparent d'un pan de l'histoire cachée autour d'un personnage célèbre - ici Freud - pour en tricoter leur propre enquête. On en apprend beaucoup sur la psychanalyse et la rivalité entre Freud et Young sans pour autant se désintéresser de l'enquête policière en elle-même, dans un New York de la première moitié du XXème siècle extrêmement bien rendu. Du très bon boulot !
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L'interprétation des meurtres

En 1909 Sigmund Freud se rend aux Etats Unis pour donner une série de conférences sur la psychanalyse. Il est accompagné de Carl Jung et Sandor Ferenczi. Lors de son séjour une série de meurtres a lieu.



Le roman met en scène un des personnages qui a marqué le vingtième siècle, cette occasion pourrait permettre d’approfondir sa pensée mais les analyses faites par Freud reste assez légères. Chose étonnante pour quelqu’un qui a écrit une thèse sur Freud.

Le roman met en scène la rupture entre Jung et Freud. Toutefois l’auteur a l’honnêteté de préciser les faits pour lesquels il a pris des libertés. Le roman présente un certain un aspect historique quant à la réception de la psychanalyse aux Etats Unis.

A part cela L’interprétation des meurtres (référence à L’interprétation des rêves de  Freud) réunit des personnages assez classiques dans un roman policier : un petit flic idéaliste et tenace, un psy qui s’interroge sur sa relation avec son père, un magnat du BTP aux mœurs étranges.
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L'interprétation des meurtres

En août 1909, accompagné de Jung et Ferenczi, Sigmund Freud débarque à New York pour une série de conférences à l'université Clark. Celles-ci vont marquer un véritable tournant dans l'histoire de la psychiatrie américaine.



Curieusement, Freud ne sembla cependant pas s'en réjouir : à son retour en Europe, il afficha une méfiance qu'il qualifiait lui-même d'"irrévocable" vis-à-vis des Etats-Unis. Que s'est-il donc passé au cours de cet unique voyage de Freud en Amérique ? Quel traumatisme y a-t-il subi ?



C'est sur cette idée que Jed Rubenfeld, professeur de droit et auteur d’une thèse consacrée à Freud, a construit son premier roman... Un polar complexe à souhait, où se mêlent l’investigation, la description de Manhattan en pleine effervescence architecturale, la corruption, les progrès de la police scientifique, des personnages fictifs côtoyant des personnages historiques …



Le narrateur est un jeune médecin adepte des écrits de Freud, Stratham Younger. Il accueille et cornaque à New York le père de la psychanalyse, accompagné d’Abraham Brill, un collègue médecin lui aussi, qui est en train de traduire ses écrits en anglais.



Rapidement, cette équipe est sollicitée pour résoudre le meurtre d’une jeune fille, martyrisée et étranglée. Deux jours plus tard, une autre jeune fille est agressée de la même façon mais retrouvée vivante : Nora Acton. Elle accuse un ami de ses parents, George Banwell, entrepreneur de travaux public ami du maire de New York et tyran conjugal, de ces deux crimes. Younger est chargé d’analyser la jeune fille dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Mais dit-elle toute la vérité ?



Les intrigues se croisent : qui trompe qui, que refoule-ton dans son subconscient, qui a intérêt à cacher une vérité insupportable ? On passe des hôtels particuliers de Gramercy Park aux caissons de construction du pont de Manhattan, des bouges de Chinatown aux nouveaux gratte-ciels qui commencent à remplacer les maisons bourgeoises, on croit morts des cadavres qui ne le sont pas tout à fait … et, dans le même temps, on comprend les fondements de la psychanalyse ainsi que les sources de la brouille qui surviendra un peu plus tard entre Sigmund Freund et son principal disciple Carl Jung, présenté ici sous un angle particulièrement désagréable : homme à femmes, antisémite et doté d’un égo démesuré … Un comble !



Bref, tout pour réussir un polar historique qui en plus apprend des tas de notions passionnantes à son lecteur.
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L'Origine du Silence

Le 16 septembre 1920, une explosion retentit à Wall Street faisant de nombreuses victimes et blessés. Une enquête s'en suit menée par le policier Littlemore. Les Anarchistes sont rapidement accusés. Sur les lieux de l'attentat se trouvent un médecin Stratham Younger, disciple de Freud, ayant participé à la guerre 14-18 en Europe et Colette Rousseau, disciple de Marie Curie venue en Amérique pour une levée de fonds en vue de financer les recherches de Marie Curie. Collette voyage avec son petit frère qui se retranche derrière un mutisme inquiétant depuis un jour de la guerre.

Cette fiction historique prometteuse - il y a effectivement eu un attentat à Wall street le 16 septembre 1920 - m' a beaucoup déçue. Le livre se perd dans les tranchées de la guerre 14-18, les recherches de Marie Curie et Sigmond Freud. Ses longues pages auraient pu être réduites des 3/4 sans nuire à l'histoire. L'intérêt pour l'enquête arrive bien trop tard dans le récit. L'origine du Silence avait pourtant été bien accueilli par la critique. J'avais lu l'Interprétation des meurtres, paru antérieurement, du même auteur que j'avais beaucoup apprécié. Comme quoi, c'e n'est pas parce que on aime un auteur que l'on apprécie l'ensemble de son œuvre sans condition. Mais personne ne peut être au faîte de sa création tout le temps. De son côté, le lecteur a aussi ses préférences. (lu en 2018)

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L'interprétation des meurtres

New-York, 1909. Débarquent d'Europe S. Freud et ses disciples C. Jung et S. Ferenczi, en vue d'une série de conférences pour présenter leurs théories, encore inconnues du Nouveau Monde. L'Histoire s'efface vite devant la fiction : il semble qu'un assassin en veuillent aux jeunes filles de la bonne société. Une des victimes en réchappe, frappée d'amnésie, voilà un cas bien intéressant pour notre psy : se sachant indisponible, il confie le cas à S. Younger, jeune docteur venu l'accueillir (et narrateur).

L'intrigue n'est pas des plus haletantes et son explication est quelque peu tortueuse, cependant cela se lit bien et d'une seule traite. L'interêt réside dans la reconstitution historique : la ville de New-York en plein essor industriel est décrite avec une extrème minutie, on sent un grand travail de documentation. Puis dans les relations entre les personnages historiques (on devine des tensions entre Freud le maître et Jung l'élève) et fictifs (l'enquête permet d'exposer certains concepts psy de base). Néamoins dans le même genre, cela ne vaut pas "L'aliéniste" de C. Carr.
Lien : http://lapetitesteph.blogspo..
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L'interprétation des meurtres

Une réelle surprise que ce polar. A priori, rien ne laissait penser que Sigmund pouvait être un jour utilisé comme détective... He bien ça fonctionne, et ça fonctionne plutôt bien car il est impossible de lâcher le bouquin avant de l'avoir fini.
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L'interprétation des meurtres

Pour son premier livre, Jed Rubenfel, fait fort ! Nous sommes en 1909, Freud accompagné de Ferenczi et Jung débarque à New York où il donnera une série de conférences à l’Université Clark. Ils sont accueillis par Younger, jeune médecin, qui leur fait découvrir la ville. Une campagne de dénigrement sur la psychanalyse et la personnalité de Freud met en péril les conférences prévues, auront-elles lieu ? Le cadavre d’une jeune fille torturée et étranglée est découvert et disparaît de la morgue, une autre jeune fille de la bourgeoisie, Nora, a, quand à elle, été fouettée et étranglée mais a miraculeusement survécu. Freud charge le docteur Younger de la psychanalyse de Nora. Ce roman ne manque pas d’aventures, toutes plus étranges les unes que les autres, qu’un inspecteur tâchera de résoudre. 1909, c’est aussi la fin de la construction du pont de Brooklyn, fleuron d’architecture dont s’enorgueillit le maire de New York. A la fin du livre, l’histoire achevée, l’auteur renseigne le lecteur sur la part de fiction. L’histoire est fiction du début à la fin et, est bâtie sur de nombreux éléments inspirés de la réalité. On peut constater combien Jed Rubenfeld s’est bien documenté et nous livre un roman qui tient la route. Un livre que j’ai apprécié !
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L'interprétation des meurtres

En 1909, Freud est invité à donner plusieurs conférences à New York, ville qui est alors en pleine mutation architecturale. Mais la réaction de certains américains face à ses théories est très virulente et l’homme semble abattu par cette opposition. Parallèlement, une jeune fille est retrouvée assassinée dans d’horribles circonstances. Une seconde subie les mêmes horreurs, mais échappe de peu à la mort. Stratham Younger, jeune psychologue ami de Freud se trouve mêlé à l’enquête.

Cette enquête, haletante, est entrecoupée de débats sur la légitimité de la psychanalyse et sur le complexe d’Oedipe, théorie nouvelle pour l’époque.

L’écriture est agréable et l’intrigue impeccable. Ce roman se dévore avec grand plaisir.

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L'interprétation des meurtres

je crois n'avoir jamais lu un livre aussi riche en diversités ! UN VRAI BIJOU !!!!!!

de plus il est très original puisqu'il met en scène différents personnages ayant existés tel que Freud (qui mène l'enquête), Jung, Ferenczi, tous trois pionniers de la psychanalyse.

Il y a des meurtres, un peu d'histoire sur l'Amérique, sur l'art, sur les début de la psychanalyse aux usa, jalousies, rivalités, amours...on est en 1909....

Bref un livre tellement riche qu'il est difficile de le décrire, j'ai ADORE ce moment intense de lecture, et le recommande vivement !

il fait parti du prix de télégramme 2008



28/05/2008 : rencontre a Brest a la librairie "dialogue", avec JED RUBENFELD, d'entrer c'est un ecrivain très sympathique, heureusement pour moi il était accompagné de son interprète ! (hi ! hi ! hi ! :nulle en anglais !)....

Il a su nous décortiquer son livre de tel sorte que j'ai de nouveau envie de le relire ! tout son roman est truffés de faits et dires qu'il a lui même collecté dans diffférents documents...il a répété plusieurs fois qu'il n'avait aucune imagination ???? que la waner bross s'occupait déja d'en faire un film, et qu'il a commencé a réalisé que son roman marchait, lorsque cette demande, ainsi qu'a celle de faire traduire son livre dans différents pays, s'est concrétisé.

étant avant tout prof en droit, il nous a quand même laissé entendre qu'il avait commencé un 2eme roman, avec des chapitres courts, nombreux, dans un secteur bien précis.....mais nous n'en sauront pas plus...

sans compter qu'il a commencé son débat en français, qu'il est très séduisant, plein de talent, d'humour, on a pas vu le temps passer !

encore un moment qui restera gravé dans ma mémoire !

avec les différents apports qu'il nous donné je pense que je relirais son livre différemment, je n'ose même pas imaginer la quantité de travail fournit rien qu'au niveau documentaires ! je pense que c'est un homme très humble.....
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