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Citations de Jeff Foster (43)


Qui es-tu sans ton histoire spirituelle ?
"S’il te plaît, ne me parle pas de la ’Pure Conscience’ ou de ’Demeurer dans l’Absolu’.
Je veux voir comment tu traites ta partenaire, tes enfants, tes parents, ton précieux corps.
S’il te plaît, ne me fais pas un cours sur ’L’illusion du soi séparé’ ou sur la façon dont tu as atteint le bonheur permanent en seulement 7 jours.
Je veux sentir ton cœur rayonner d’une chaleur réelle.
Je veux entendre comment tu écoutes, comment tu encaisses toute information qui ne correspond pas à ta philosophie personnelle.
Je veux voir comment tu t’y prends avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec toi.
Ne me dis pas à quel point tu as fait du chemin, à quel point tu es libre de l’ego.
Je veux te connaître sous les mots.
Je veux savoir à quoi tu ressembles lorsque les problèmes te tombent dessus.
Si tu peux accepter pleinement ta douleur sans prétendre être invulnérable.
Si tu peux sentir ta colère, sans basculer dans la violence.
Si tu peux accorder un passage sûr à ton chagrin, sans en être esclave.
Si tu peux sentir ta honte sans faire honte aux autres.
Si tu peux merder et l’admettre.
Si tu peux dire ’désolé’, et le penser vraiment.
Si tu peux être pleinement humain dans ton éclatante divinité.
Ami.e, ne me parle pas de ta spiritualité.
Ça ne m’intéresse pas vraiment.
Je veux simplement te rencontrer, TOI.
Connaître ton précieux cœur.
Connaître ce magnifique humain qui lutte pour la lumière.
Le rencontrer avant ’l’être spirituel’.
Avant tous les mots profonds."
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Je ne veux pas te changer,
Je ne veux pas te donner des réponses,
Je ne veux pas t’impressionner,
Je ne veux pas que tu sois différent(e),
Je veux juste te rencontrer, exactement comme tu es, derrière tes histoires, tes espoirs, tes rêves, tes jeux et tes protections, ici et maintenant.
Si tu te sens confus(e), sens-toi confus(e) maintenant.
Si tu te sens effrayé(e), sens-toi effrayé(e) maintenant.
Si tu t’ennuies, ennuyons-nous ensemble.
Si tu trépignes de rage, trépignons ensemble consciemment un certain temps et voyons ce qui se passe.
Je veux rencontrer ce qui est vraiment ici, derrière le masque, au-delà du mythe.

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COMMENT FAIRE FACE AU CHAGRIN
J’étais en train de parler avec un ami qui avait d’un coup perdu une personne qui était très proche de lui. Il avait le cœur brisé. Il se sentait nu, exposé, sans protection, vulnérable, vide de réponses, incapable de comprendre les mystères de la naissance, de la mort et de la perte soudaine, incapable de se réconforter avec des clichés. Pourquoi les personnes que l’on aime disparaissent-elles d’un coup ? Pourquoi une telle beauté semble s’évanouir si rapidement ? Pourquoi y a-t-il une telle douleur, et pourquoi une telle grâce ?

À la recherche de réponses, il avait parcouru le circuit des enseignants spirituels contemporains ; chacun lui avait fait un discours sur la réalité et ce qui est ou n’est pas « au-delà ». L’un d’eux lui avait fait un discours à propos de la réincarnation, un autre à propos de l’expérience sans expérience du sommeil profond et sans rêve, un autre à propos du voyage de l’âme après la mort, un autre à propos de la pure perfection de la conscience pure et non contaminée, et un autre se mit à rire simplement devant ses questions et lui fit sentir qu’il était un idiot et loin d’être illuminé. Aucune de ces réponses ne parlait à son cœur brisé.

Qui serait allé à sa rencontre au milieu de ce feu déchaîné ? Qui aurait validé sa douleur brûlante et la perte de ses rêves ? Qui se serait, simplement pour un moment, arrêté de lui faire des discours, arrêté de lui dire ce qu’il savait ou croyait être vrai, et aurait simplement fait sa connaissance tel qu’il était ? Qui se serait arrêté de se cacher derrière son rôle d’ « expert spirituel », d’ « enseignant parfait », qui se serait permis d’éprouver du chagrin avec lui, simplement pour un moment ? Qui aurait désiré être avec lui sans protection, vulnérable, ouvert à la vie et à la perte de son image ?

Amis, sommes-nous prêts à arrêter de prétendre que nous avons les réponses ? Sommes-nous prêts à mettre fin à notre régurgitation incessante de clichés spirituels (« il n’y a pas de moi », « personne ne meurt », « tout est parfait », « il n’y a que l’Unité »). N’est-il pas temps pour nous de nous éveiller de ce rêve de non-dualité, de laisser tomber nos dernières béquilles, de laisser choir ces dernières barrières qui nous séparent de la vérité brute, fragile et précieuse de l’existence, et d’aller vraiment à la rencontre de celui qui nous fait face ?
Car ce sont nos fils, nos filles, nos mères et nos pères, nos maris, nos femmes et les amis que nous aimons qui sont morts. Nous ne faisons que faire connaissance avec nous-mêmes, et nos cœurs pleurent ensemble, comme ils le doivent. Aucun mouvement vers une réponse n’est nécessaire. Aucune formule éculée à propos de la réincarnation, du karma, du voyage de l’âme et de l’existence ou de l’inexistence de l’après vie ne tiendra ici. Aucun enseignant, aucun étudiant, aucune spécialisation personnelle, ne survivra à cette fournaise de l’intimité.

Un cœur brisé ne demande pas de discours. Donc retrouvons-nous, maintenant.
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Jeff Foster
Le plus grand défi n’est pas d’être éveillé - c'est la partie facile – c’est de découvrir ce que signifie être pleinement humain.
Et d’apprendre à écouter sans préjugés, rencontrer «l'autre» comme toi-même.
Nous sommes tous tellement humains.
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Jeff Foster
Sois heureux, sois bon
Sois positif, sois optimiste!
Réussis!
Reveille-toi!
Lâche-prise!
Mange bien!

Vis une vie profonde!
Monte dans l'échelle des carrières.
Sois en forme et en bonne santé.
Sois à ton meilleur.
Manifeste le but de ta vie.
Optimise le fonctionnement de ton corps.

Libère ta douleur, ta peur
Ta colère et ta tristesse.
Libère-toi du doute.

Tombe amoureux
De la femme/de l'homme de tes rêves
Et sois heureux pour toujours
Ne te sens plus jamais seul.

Ces rêves-là sont magnifiques,
Mais ils nous tuent littéralement.

L'âme éternelle
Ne souhaite pas vivre
A la hauteur d'un idéal de bonheur,
Aussi beau soit-il.

Le mensonge de la "vie parfaite"
Ne fait que nous rendre déprimés,
Anxieux, dépendants;
Ils alimentent la honte
La haine de soi
Et le sentiment d'échec.

Ces efforts constants
Finissent par nous épuiser,
Nous mettre a genoux.

Être "positif" tout le temps
C'est trop de travail
Pour notre faible constitution.

Il y a un plus grand Bonheur
Qui embrasse
Même notre malheur le plus profond
Et qui ne lui fait pas honte

C'est ce bonheur
que tu as toujours désiré.

Celui qui enlève le masque,
Détruit les protections,
Voit les défauts,
Les vulnérabilités,
Les.peines les plus profondes...
Et nous accepte et nous aime
Tels que nous sommes.

Et si on protégeait l'enfant intérieur,
Celui qui se sent malheureux,
Seul, triste, déconnecté parfois?

Si on arrêtait
de lui ordonner d'être heureux,
Connecté, paisible,
Spirituel et béni tout de suite?
Parce qu'il s'en fout.

Ce qu'il veut, c'est notre amour.

Cette intimité triste et solitaire,
Baigne-la de ta curiosité
Et de ta compréhension
Respire en elle.

Et quand elle demande:
"maman, papa,
Est ce que je dois être heureux et parfait
pour que vous maimiez?"

Tu peux répondre :
Bien sûr que non, mon amour.
Je t'aime
Exactement comme tu es.
J'aime tes défauts et tes imperfections
Et ton coeur vulnérable.
Ils sont tous si magnifiques pour moi
C'est normal
De ne pas se sentir en paix.
Tu n'as pas à être heureuse
là maintenant.
Soyons malheureux ensemble..."

C'est ça le putain de bonheur.




















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Il y a deux craintes principales: perdre ce que nous avons et ne pas obtenir ce que nous voulons...
Il y a une solution: Tomber en amour avec où nous sommes...
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L’AMOUR UNIVERSEL
Avant que je naisse, avant d’avoir 5 ans, 49 ans, 84 ans, avant que je meure
Avant d’être étudiant, avant d’être enseignant, avant d’être artiste, commerçant, docteur, moine, prêtre, fermier, scientifique, chercheur spirituel
Avant d’être chrétien ou bouddhiste
Avant d’être bon ou mauvais, bien ou mal
Avant d’être dans le succès ou dans l’échec
Avant d’être illuminé ou l’inverse
Avant d’être un homme ou une femme
Avant d’être ce corps-ci ou ce corps-là
Avant d’être une personne quelconque
Avant d’être « celui qui sait »
Avant d’être « celui qui ne sait pas »
Avant d’être ceci ou cela
Avant d’être quelque chose
Avant d’être quoi que ce soit
Je suis
Cette non-chose qui admet toutes les choses,
Ce vaste espace ouvert,
Illimité, incompréhensible,
Dans lequel chaque pensée, chaque sensation, sentiment, survient et s’en va,
Comme des vagues sur l’océan,
Toujours présent
Sans changement.
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Approfondissons un peu l’idée d’acceptation autour de laquelle semble régner une immense incompréhension. Maintenant, nous pourrions dire que ce que vous êtes, en tant qu’océan accepte toutes les vagues, tout simplement parce que l’océan est toutes les vagues. Il n’a pas d’autre choix que d’accepter ! L’océan ne peut en rien accepter certaines vagues et en rejeter d’autres ; il s’agit d’une acceptation inconditionnelle qui va bien au-delà de nos idées limitées au sujet de l’acceptation. L’acceptation de ses propres vagues par l’océan se situe au-delà de l’opposition conceptuelle entre acceptation et non-acceptation. Cette acceptation est inextricablement liée à l’inséparabilité de l’océan et de vagues, et en tant que telle elle ne possède pas de contraire. Toutes les vagues sont déjà acceptées par l’océan et c’est la nature « toujours déjà acceptée » de chaque vague qui constitue le cœur du sujet de ce livre. C’est la plus profonde acceptation de la vie qu’en tant qu’individu vous ne pouvez atteindre. Il ne s’agit pas en fait d’essayer d’atteindre cette acceptation profonde, mais plutôt de la reconnaître, de la voir, de la remarquer au cœur de toutes les expériences. Vous n’avez pas à atteindre l’acceptation profonde ; elle a déjà eu lieu, à l’instant même et depuis toujours. Chaque vague d’expérience – pensées, sensations, impressions, émotions, sentiments, sons, odeurs – a déjà la permission d’être par le fait même d’être. Au moment où une vague apparaît, elle a déjà été acceptée par ce que vous êtes. L’apparition d’une vague est son acceptation. Les vannes sont déjà grandes ouvertes, cet instant a déjà été autorisé exactement tel qu’il est ici et maintenant. Nous n’expérimentons jamais que ce qui a déjà été autorisé à être par le fait même de l’expérimenter.
Ce que vous êtes a déjà accepté l’instant présent, exactement tel qu’il est. Ce que vous êtes a déjà dit oui à ce qui est, sinon ce qui apparaît ne serait pas en train d’apparaître. Ce que vous êtes ne peut résister à quoi que ce soit, car ce que vous êtes est l’essence de tout ce qui apparaît. Rien ne peut résister à ce que vous êtes.
Ainsi, lorsque je parle d’acceptation, je n’utilise pas ce mot de la manière avec laquelle nous avons été conditionnés à l’entendre. Je l’utilise d’une manière nouvelle, une manière qui pointe vers cette acceptation profonde de la vie – une acceptation, une permission qui a déjà eu lieu. Et lorsque je suggère que vous acceptiez ou que vous permettiez ce qui est, c’est un raccourci pour attirer votre attention sur le fait qu’en cet instant, ces pensées, sensations, émotions, et ces expériences des sens ont déjà été autorisées à exister tout simplement parce qu’elles sont en train d’apparaître !
Accepter des pensées et des sentiments consiste à remarquer simplement, sans efforts, qu’en cet instant, ces pensées et ces sentiments sont déjà acceptés, que leur permission d’être leur a déjà été accordée. Ils sont déjà là. Accepter n’est pas un accomplissement qui se produit à un moment donné dans le temps, mais plutôt une réalité éternelle qui se rejoue à chaque instant.
Vous ne pouvez pas accepter, tout simplement parce que ce que vous êtes est l’acceptation elle-même. Vous n’êtes pas vraiment une personne séparée mais plutôt un oui sans effort à cet instant.
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Ce qui est partagé dans ce livre est la possibilité que la recherche du chez soi soit vaine, car en fait, vous n’avez jamais quitté ce chez soi.Vous avez toujours été chez vous.

Ce qui sera partagé dans les pages suivantes, c’est la possibilité que la recherche de toute une vie, cette quête incessante et épuisante pour quelque chose de plus, là-bas, quelque part dans le futur, que cette quête donc puisse disparaître.

La recherche peut complètement s’éteindre, et avec elle, le sentiment d’être une personne séparée. Lorsque la recherche s’arrête, le sentiment d’être un chercheur séparé tombe également.

Ce qui peut être révélé alors est absolument au-delà des mots.

Ce qui peut être révélé dans cette disparition… c’est la libération.

La libération, là au milieu de la vie.

La libération, là où vous êtes.

Pour un mental qui a été dépendant des enseignements, des croyances, des pratiques, des idéologies spirituelles, la simplicité de ce qui est ainsi découvert est choquante, stupéfiante même.

Ce n’est en rien de ce que vous aviez imaginé.
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Je ne dirai jamais que je suis « éveillé ». Je ne dirai jamais que je ne le suis pas.

Pourquoi ? Parce que je ne peux pas trouver une entité solide et indépendante ici qui pourrait un jour être l’un ou l’autre. Je ne trouve aucune histoire à mon sujet qui peut tenir ici dans cette immensité. Aucune histoire ne peut y prendre racine, aucune conclusion ne peut s’y établir.

Tout ce que je trouve ici, quand j’y jette un regard neuf sans préjugés, c’est un espace largement ouvert en lequel le paysage dynamique de la vie se joue -un espace vivant, inséparable de ce même paysage, un océan vaste et illimité indissociable de ses innombrables vagues, des pensées, des sensations, des sentiments quand ils surgissent et retombent.

Et ainsi dire que je suis illuminé, ou que je suis éveillé, ou ni l’un ni l’autre, est merveilleusement sans importance ici, dans l’immensité déjà éveillée qui n’appartient absolument à personne."
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On me demande parfois :
« Jeff, tu médites ? »

La réponse est non, pas du tout.

Ou, eh bien, oui, je le fais,
tout dépend
de ce que tu appelles méditer.

Je n'ai pas de pratique
de méditation formelle.
Pas d'horaire.
Pas de technique.

Pas d'encens.
Pas de photos de gourous
sur mon guéridon.

Je ne me dis jamais :
« Je médite maintenant. »

Et pourtant,
tout au long de la journée,
je me retrouve en pleine méditation.

Absorbé dans l'Immédiat.
Qu'est-ce que c'est que cette méditation, alors ?

Pure fascination pour l'instant,
exactement comme il est...

Consentement absolu...

Toute expérience
baignant dans la curiosité.
Je n'ajoute rien.
Je n'enlève rien.

Pas de but.
Pas de recherche.
Pas d'ordre du jour.

Aucun état spécial à atteindre.
Aucune expérience particulière à avoir.
Pure merveille.
L'extraordinaire banalité de ce qui est.
La vie vécue...

En fin de compte,
ce n'est pas quelque chose que je fais.

En fin de compte,
c'est ce que je suis vraiment.

Cette conscience ouverte,
enfantine, innocente,
absorbant doucement
chaque son,
chaque image,
chaque odeur,
chaque sensation,
chaque sentiment,
attirant tendrement un « monde »,
oui, embrassant un monde
comme une mère
embrasse son jeune enfant.

Je suis donc la mère de mon monde.
Je suis l'espace qui contient l'ordinaire.
Je suis le silence au cœur des choses.
Je suis la Capacité de joie et de chagrin.

Je n'ai jamais besoin
de chercher une expérience
plus « vivante »,
plus « profonde » ou « spirituelle »,
car ce moment ordinaire
est si profondément sacré.
Si beau...
Inondé de grâce...

Complet.
Toujours complet.

Le verre craquelé d'un abribus.
Le regard d'un étranger,
cachant et trahissant
des siècles de douleur et de nostalgie.

Le frisson sur ma joue
quand je vais à la rencontre d'un bon ami.

J'avais l'habitude de méditer...
La méditation est entrée dans mes os.
Maintenant je suis la méditation...
L'immensité qui embrasse un monde entier.
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Jeff Foster
C’est très beau de ne pas savoir, ne jamais savoir, ce qui va se passer ensuite, quelle pensée apparaîtra, quelle vivante et pétillante sensation dansera, quel son s’élèvera de nulle part, quel mot sera prononcé, comment ce corps-mental se mouvra ou sera mû. Même si nous l’oublions parfois, ou ne l’admettons pas, nous vivons tous ici, comme lorsque nous étions enfants, dans cet espace sans limites de profond non-savoir, et d’émerveillement, d’émerveillement sans fin.
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On ne peut le comprendre, cependant c'est là, même dans la confusion.
D'un million de manières différentes, tu n'as jamais été qu'à la recherche de toi-même
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Aussi longtemps que vous voulez vous débarrassez du je, de l'ego, de soi, vous êtes pris dans la recherche. Aussi longtemps que vous essayez d'être plus présent, vous êtes pris dans la recherche. Aussi longtemps que vous essayez de devenir quelque chose d'autre que vous êtes, ou même tenter d'être ce que vous êtes, vous êtes pris dans la recherche. Vous êtes même pris dans la recherche, lorsque vous essayez de mettre fin à celle-ci, ou non.
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Je suis chaque mère, chaque père, chaque fils, chaque fille. Je suis chaque esclave dans l’ancienne Rome. Je suis chaque enfant dans les rues de Calcutta. Je suis chaque soleil qui meurt. La naissance de chaque étoile.

Je ne peux pas être quelque chose sans être rien du tout.

Je ne peux pas être rien sans être tout ce qui existe.

C’est la crucifixion et la résurrection.

C’est un amour au-delà de la compréhension.

C’est le battement de cœur du cosmos.

Je suis Cela.
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Quand tu te sens perdu, ici, tu es déjà trouvé. Et quand tu doutes, ici, il y a une grande certitude. Et quand tu ne peux pas te tenir toi-même, ici, tu es tenu. Et quand tu te sens loin de l'amour, même cela est aimé, ici.
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Il n’y a pas de moi à sauver, pas de moi à réparer, à éveiller, ni à perdre. Ou à transcender. Il n’y a qu’un moment magnifique. Une perfection divine infinie qui scintille à travers cette imperfection humaine. Elle luit à travers le développement personnel, sa réussite et son échec aussi, ses aspirations et ses frustrations, son épuisement, sa capitulation. Donc épanouissez-vous, ami, en mettant fin à la quête épuisante d’un moi meilleur… pour simplement vous relaxer dans ce maintenant unique.
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Lorsque je dis maintenant : « il n’y a rien que vous puissiez faire pour obtenir ceci » dès que cette indication se transforme en croyance, il est clairement vu qu’elle perd toute validité .
La croyance est le problème. Dès qu’elle est formée, la stagnation commence. C’est une personne avec une croyance. C’est ma croyance contre la vôtre, et c’est sans fin .
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Je suis né. L’absolu est relatif. Le temps. L’espace. L’expansion. La contraction. J’inspire et j’expire. Je suce le sein de ma mère. J’ai 5 ans, 49 ans, 84 ans. Je grandis et j’apprends. Je suis étudiant, enseignant, artiste, danseur, commerçant, docteur, mystique, moine, prêtre, fermier, scientifique, aventurier, meurtrier, voleur. Je suis un homme. Je suis une femme. Je suis homo, hétéro, noir, blanc, riche et pauvre, aimé et sans amour.
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Jeff Foster
❤❤❤

DANSER DANS L'ENTRE-DEUX
"Je suis divin et je suis un putain de bordel.
Je suis Dieu et je suis une peinture étrange, originale, imparfaite et inachevée d'un «être humain».

Je n'ai pas de limites et je me limite donc de manière ingénieuse. Je joue avec les limites et les contours, la multiplicité et l'Unicité, la forme et l'informe.

J'adore danser dans l'entre-deux, combler les lacunes, me tenir et laisser aller, saisir et relâcher, me rapprocher et s'éloigner, pour me rapprocher encore une fois. Tous les mouvements me sont chers.

Je n'ai aucun parti pris, aucun préjugé.
J'aime l'ouverture et la fermeture aussi, l'espace et l'obscurité.
Je suis la perfection et j'aime faire les erreurs les plus ridicules.
J'apprends de tout, je profite de tout.
Je suis complet et j'aime la douleur érotique de l'inachevé et du non résolu aussi.

Tu ne me captureras jamais, pourtant je suis toujours présent; Je danse paisiblement, sans répit, au bord où le monde entre en forme.

Voulez-vous me rejoindre ici, mon amour?"
- Jeff Foster -
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