Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !
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La répétition est une petite mort. On se laisse absorber par la routine, et les choses qui font qu'on est soi-même sont peu à peu lessivées. Elles s'échappent de toi, goutte à goutte, jusqu'à ce que tu ne sois plus que ta routine. Et ce n'est pas grave. Ça m'évite d'avoir à penser. D'avoir à ressentir quoi que ce soit. Je suis en pilote automatique. Je dérive. Je laisse la routine dévorer les journées.
Je ne suis rien. Rien que la routine. La peur m'empêche d'être autre chose, désormais.
C'est incroyable comme le cerveau peut créer toutes sortes d'écrans pour dissimuler la vérité. Surtout quand on refuse d'affronter une vérité sur soi-même ou sur quelqu'un qu'on aime.
Vous, les américains, aimez prétendre être libres. Que vous êtes égaux. On sait tous les deux que ce n'est pas le cas.
La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles... Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.
Les vagues déferlent. Le ciel rougit.
C'est déjà l'heure d'aller au lit.
La mer monte, le vent s'agite.
Mais notre vieux rafiot jamais ne gîte.
Nous voguons sur le mer, loin, très loin de la terre.
Si tu as peur, ô mon garçon, prends donc ma main.
Serre-la fort, accroche-toi bien.
Dans mes bras, tu ne risques rien.
La lune est ronde, la mer profonde.
Nous dormirons bientôt, bercés par l'onde.
Je ne m'en lasserai jamais. Peu importe combien de fois j'entrerai dans le champ morphogénétique et prendrai les pouvoirs d'un animal, ce sera toujours aussi grisant que la première fois.
En fait, c'est pour ça que je ne peux pas arrêter d'être Animal Man... c'est trop excitant.
Tout combat valant la peine d'être disputé a un prix.
[Animal Man] Qui-est-ce ?
[serviteur du Sang] Vois-les comme le système immunitaire du Sang. Ce sont des guerriers.
[Animal Man] Je crois que j'imaginais le Sang plus comme un concept...Une force élémentaire...Pas un véritable lieu.
[serviteur du Sang] J'ai l'air d'un concept, petit Baker ?
La répétition est une petite mort.