AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jennifer Brown (184)


"D'une certaine façon il avait raison : à un moment ou à un autre, chacun était gagnant. Mais ce qu'il n'avait pas compris, c'est que l'inverse était aussi vrai : à un moment ou à un autre, chacun était perdant. L'un et l'autre étaient forcément liés."
Commenter  J’apprécie          620
- Et toi, tu me pardonneras, un jour?
Il s'est levé en se dirigeant vers la porte. Il ne s'est pas retourné. Il a saisi la poignée en me répondant:
- Non. Peut-être que c'est pas bien de la part d'un père, mais je ne suis pas sûr que je pourrai. Peu importe les conclusions de la police, tu as ta part de responsabilité, Valérie. C'est toi qui a noté les noms de tous les gens que tu haïssais. Y compris le mien. Tu as une vie sympa. Tu n'as peut-être pas appuyé sur la gâchette mais tu as contribué à la tragédie.
Commenter  J’apprécie          430
"Les vrais méchants, c'est les gens qui refusent de te donner une seconde chance."
Commenter  J’apprécie          410
_"Il n'est jamais temps, a-t-elle dit en regardant ma toile. Cela dit, s'il est temps de souffrir, il est toujours temps de guérir."
Commenter  J’apprécie          350
"C'est peut-être mon fils qu'a tiré, mais lui aussi est une victime, s'est justifiée la mère de Levil face aux médias. Tous des salauds et des rapaces, ces journalistes, infoutus de comprendre que ce genre de drame, ça suffit pour déchirer une famille. Jamais ils ne se sont dit que ça nous fendait le coeur de voir et revoir notre fils se tirer une balle dans le crâne ?"
Le beau-père de Levil ajoute avec tristesse : "Nôtre fils est mort, lui aussi. Ayez la gentillesse de ne pas l'oublier."

Page : 269
Commenter  J’apprécie          300
Évidemment les cicatrices intérieures ne se voient jamais sur un visage...
Commenter  J’apprécie          290
Sauf que ce matin, le lycée avait un parfum radicalement différent. Jamais il ne retrouverait ce goût à la fois excitant et intimidant qu'il avait le jour de ma première rentrée. Jamais plus je ne l'associerais aux plus belles histoires d'amour du monde, à l'idée d'euphorie, de rire, de travail bien fait - tous les fantasmes des ados quand ils imaginent leur futur lycée. Voilà une nouvelle illusion que Nick nous avait volée ce jour-là. Non seulement il nous avait volé notre innocence et notre sentiment de bien-être, mais il avait aussi réussi à nous dérober nos souvenirs.
Commenter  J’apprécie          290
C'est là que j'ai eu l'idée d'écrire leur nom dans un carnet, un carnet qui aurait fait office de poupée vaudou de papier, pour me soulager. Le fait de noter leur nom dans ce carnet serait la preuve que c'étaient des super-nuls et que, moi, j’étais une victime.
Commenter  J’apprécie          240
J'ai entendu un crépitement brutal contre la fenêtre - de la grêle puis autre chose de plus fort. Des coups sourds et mats, des grattements contre la porte , comme si une énorme masse cognait dessus. Des claquements métalliques , des sons heurtés.
J'étais assise sur le sofa , tétanisée. J'ai cru qu'un train passait dans la rue...
Commenter  J’apprécie          230
Evidemment les cicatrices intérieur ne se voient jamais sur un visage, n'est-ce pas ?

Page : 160
Commenter  J’apprécie          230
"Même les choses auxquelles on s'attend peuvent être douloureuses."
Commenter  J’apprécie          220
Nicholas Anthony Levil 1990-2008 Mon fils bien-aimé.

J'ai été surprise par l'expression "Mon fils bien-aimé". Elle était en petits caractères, en italique, presque enfouie dans l'herbe. Comme une excuse.
Commenter  J’apprécie          190
Etre jolie, c'est pas tout, mais être franchement moche, ça peut l'être.
Commenter  J’apprécie          180
Ma vie entière n'était qu'un immense rêve creux et vide d'espoir.
Commenter  J’apprécie          160
Qu'est ce que ça voulait dire, "Je suis désolé", quand la personne en face de vous venait de perdre quelqu'un? Ce ne serait pas plus juste de dire "Je suis reconnaissant"? Sous-entendu, "Je suis reconnaissant d'avoir été épargné"? En tout cas ce serait plus proche de la vérité.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai beaucoup réfléchit au mot "tout". Chaque fois qu'il arrive une catastrophe, les gens disent qu'ils ont "tout" perdu: leur voiture, leur maison, leur affaire. En fait ils n'ont aucune idée de ce que veut dire "tout" perdre. Aujourd'hui j'ai compris que même moi, je n'ai pas tout perdu parce que j'ai encore ce maillot de bain à pois rouges dans ma mémoire. Je me souviens de ces soirées-glaces, des snowboards, du scorpion dont Marine avait peur, du sweat-shirt Barking Bulldogs, du vernis à ongle bleu rouge-gorge. Savoir que je possède ces souvenirs me permet de relativiser.
Commenter  J’apprécie          150
Nous prouverons au monde qu'ils avaient tort Et nous leur apprendrons à chanter en chœur avec nous.
Commenter  J’apprécie          150
"It's just that I wasn't paying attention before," she said, half to me and half to Dr. Hieler. "And look what happened. People think I'm horrible parent and, I don't know, I think maybe they're right. A mother should know these things. A mother shouldn't be surprised like I was. The more I let her go... the more I'm affraid that I'll have more deaths on my concience."
[...] I had changed Mom. Had changed her role as parent. No longer was Her sole purpose so easy and clear-cut as it had been on the day I was born. No longer was her job to protect me from the rest of the word. Now her job was to protect the rest of the world from me.
And that was so unfair
Commenter  J’apprécie          150
S'il est temps de souffrir, il est toujours temps de guérir.
Commenter  J’apprécie          140
Ça m'a fait réfléchir. J'avais passé des heures à essayer de comprendre ce qui était arrivé, mais pas une seule fois je ne m'étais demandé pourquoi ce drame. La réponse était si évidente : parce que Nick avait horreur de ces gens. Et ils le lui rendaient largement. Voilà pourquoi. La haine. Les coups en pleine poitrine. Les surnoms humiliants. Les ricanements. Les commentaires narquois. Les bousculades contre les casiers. Voilà pourquoi : ils le haïssaient et lui les haïssait, et d'une certaine façon c'était voué à finir comme ça, tout le monde mort.
Commenter  J’apprécie          140



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jennifer Brown (1726)Voir plus

Quiz Voir plus

Hate list

Quel est le nom de famille de Valérie?

Rightman
Leftman
Middleman
Superman
Levil

10 questions
116 lecteurs ont répondu
Thème : Hate List de Jennifer BrownCréer un quiz sur cet auteur

{* *}