« - Je m’appelle Gin. Je tue des gens.
En temps normal, cet aveu aurait provoqué diverses manifestations de panique : visages pâles, sueurs froides, cris étouffés, fuites affolées dans un mouvement désordonné de chaises qui valdinguent pour éviter que je ne plante un couteau dans le cœur – ou dans le dos – de quelqu’un, quoi qu’il en soit un coup mortel, personnellement, je ne suis pas regardante sur l’endroit où je frappe.
Mais là, la situation est différente.
- Bonjour Gin, me répondirent en chœur quatre personnes, d’une voix blanche et monocorde.