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3.75/5 (sur 71 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1985
Biographie :

C’est en région parisienne où elle est installée désormais que cette jeune femme, née dans le Sud de la France, peaufine ses textes. Ses études de littérature, d'histoire de l'art et d'anglais l’ont emmenée d’abord à Metz, à Strasbourg puis à Boston. Cette ville de la côte Est des Etats-Unis sert d’ailleurs de cadre à ses romans policiers, Cadaver Sancti (éditions Nouvelles Plumes, paru en 7 novembre 2013) et Killer nostrum (Editions Nouvelles Plumes). Jennifer Holparan est passionnée par l’écriture depuis l’enfance et a déjà de nouveaux romans à offrir au plaisir des lecteurs. Elle est également journaliste pour des médias internationaux et spécialiste de l’art contemporain, du tatouage et de la culture.
Pour en savoir + www.jennifer-holparan.fr

Source : site officiel de l'auteur
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Juste une nuit… supplia-t-il.
- Non. D’abord je n’ai qu’un lit, le mien.

Le regard de Tim descendit le long de son corps, puis brusquement se détourna. Darcy n’en revint pas ! Il venait d’y penser ! Ce satané prêtre abstinent venait d’avoir une pensée lubrique! Darcy, du calme…
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- Hé, la punkette, rentre donc te mettre au chaud ! proposa un grand type tatoué et piercé jusqu’aux sourcils. Qu’est-ce qui t’amène de si bon matin ? Tu veux te faire tatouer le nom du mec que t’as rencontré cette nuit ?

[…]

Son rire gras s’interrompit lorsqu’elle lui colla sa plaque sous le nez. C’était la botte secrète de Darcy : là où on reconnaissait un flic à des lieux à la ronde, elle passait à travers le radar comme un avion furtif.
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-Ouai, en, même temps, tu sais ce qu'on dit : qui pisse dans le vent a intérêt à porter un K-way...
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Tout ça à cause d'une maudite fois. D'ailleurs, ce n'était même pas sa faute. Lui, il avait suivi les ordres. Mais cette cinglée de Morrissey et ce pseudo-prêtre - dont il n'avait jamais compris l'utilité, soit dit en passant - l'avaient fait passer pour un incapable et un idiot. Depuis cette nuit d'hiver, le trooper Connor Shaugnessy était soigneusement tenu à l'écart des interventions délicates. Et ça l'énervait! Il était planté là, devant le bureau du chef, dans ces couloirs déserts, à attendre qu'on veuille bien lui donner un os à ronger, comme un bon toutou obéissant. Pendant ce temps, Byrne devait jouer au super inspecteur, Rooney devait être le gars super viril, Darcy avait certainement dû tenter une super action d'éclat et ce crétin de Tim devait avoir une super vue d'ensemble: comme d'habitude. C'était à vous faire pleurer.
- Oh, puis merde! s'écria-t-il.
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Elle aurait pu quitter son lit et se pelotonner dans sa voix, tellement elle lui paraissait profonde et enveloppante.
Par la porte qu'il avait laissée entrouverte, les bruits de l'appartement commençaient à lui parvenir, ainsi que les odeurs. Là-bas quelque part au dehors de la bulle dans laquelle il la protégeait, il y avait des placards qui claquaient, l'eau de l'évier qui coulait, le crépitement des pancakes dans la poêle, les toasts qui brûlaient, une voix de femme qui appelait.
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« -Je vous en prie c’est une question de vie et de mort. Vous croyez au diable?
L’infirmière hocha la tête avec agacement.
-Eh bien, je le connais! s’exclama le sergent. Et si je ne sors pas tout de suite, il va faire flamber Boston »
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La policière raccrocha. Elle commençait à avoir des courbatures, installée comme elle l’était. Elle sortit la tête de dessous le bureau, en mode périscope, pour voir si Tim était parti et, comme tout danger semblait écarté, elle chercha sa chaise pour se rasseoir.
– Ah, tu veux ta chaise ? Je pensais que tu n’en avais pas l’usage…
Darcy sursauta et se cogna la tête contre le bureau au passage. Tim était assis derrière elle, sur son siège, et la contemplait avec un air moqueur.
– Ecoute, je suis sincèrement désolée pour ce qui s’est passé au Hell Kiss, je te promets, je ne le referai pas ! Croix de bois, croix de goth, si je mens, je me transforme en shoggoth !
Tim rigola.
– C’est oublié… Mais dis-moi, tu joues souvent à la cabane sous ton bureau ? Ou bien tu avais peur de me voir ?
– Pff, t’imagine pas des trucs, c’est juste qu’il y a une fuite d’eau au plafond et des fois ça me tombe sur la tête quand il pleut… mentit-elle.
– Ah ouais ? Malgré les étages au-dessus ? fit Tim, un sourire hypocrite par les lèvres.
– Dis, excuse-moi, mais je bosse, moi, là, alors si t’es venu pour me chambrer, repasse après les heures d’ouverture ! Je sais que je mérite un châtiment, mais c’est pas le moment, faut que je coince un cinglé. Tiens, d’ailleurs, j’aurais besoin de tes services.
Elle se leva et s’assit sur lui sans lui demander son avis.
– Aïe ! protesta-t-il. T’es une fausse maigre !
– Ben quoi, c’est ma chaise… Et quoi, tu sens mes pauvres cinquante kilos malgré ta masse de muscles impressionnante ? Ah ouais, non, j’oubliais, c’est de la graisse…
– Désolé de moins bien porter le string que toi…
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La jeune Eileen aux dreadlocks n’était plus à l’accueil ; elle avait été remplacée par un type malingre avec des cheveux longs noirs et de grosses lunettes carrées.
"Darcy, si tu suggères que je me fasse pousser les cheveux, la prévint Tim, je ne sais pas ce que je te fais…
- Aucun risque, ça te grossirait les traits, et tu n’as vraiment pas besoin de ça."
Tim ne s’offusquait même plus : c’était l’avantage avec son amie. Un stage intensif avec Darcy, et plus rien ne pouvait vous atteindre ou vous surprendre, vous étiez fin prêt pour la vie monastique dans une lamaserie tibétaine.
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"Elle contempla le calendrier accroché au mur devant eux : trois petits jours. Il ne fallait pas se leurrer, à moins d’un miracle, cette fille avait peu de chances de s’en sortir. Mais si Darcy devait obliger Tim à faire la danse de la pluie, à marcher sur des braises ou à se flageller pour en obtenir un, elle le ferait, car aucune fillette, fille ou femme de cette ville ne mourrait le 21 janvier tant que Darcy serait vivante."
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Tim était plus livide que le saint suaire et semblait être sur le point de : solution 1) partir en courant; solution 2) tomber en catatonie; solution 3) se jeter sur le nouveau venu pour le dévorer tout cru. Byrne lui jeta un regard extrêmement inquiet et se tourna pour détailler le nouveau venu.
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