Citations de Jennifer L. Armentrout (1486)
Lentement, je me tournai pour observer le garçon assis à côté de moi sur un tabouret. « Garçon » n’était sans doute pas le meilleur terme pour le désigner. Il n’était pas humain. C’était un Origine, un être à part, différent des Luxens et des Terriens.
Luc.
Trois lettres, pas de nom de famille. A mes yeux, il était une véritable énigme. Il était... spécial, et il le savait.
je n'avait plus de pensée rationnelle, uniquement mue par la colère et la souffrance qui me submergeaient.
- Mademoiselle Hughes ? s'enquit-il d'une voix douce.
Elle prit une grande inspiration, puis sembla prendre une décision. Lucian sentait son cœur battre bizarrement dans son torse. Alors, avec une lenteur presque douloureuse, elle posa sa main dans la sienne
Il sourit.
Le premier contact de ses lèvres sur les siennes ne fut ni timide, ni hésitant. Au contraire, la pression de sa bouche fit s'envoler la moindre inquiétude qu'elle aurait voulu formuler. Lucian lui mordilla la lèvre inférieure. Quand elle hoqueta de surprise, il en profita pour approfondir le baiser. Plus rien d'autre ne comptait que son goût et la sensation de son corps contre le sien.
- Il y a beaucoup de non-dits dans votre famille, pas vrai ?
Ooooh, viens-tu juste de tomber ?
- Non, ai-je dit en me tournant sur le dos. J'ai attaqué le sol.
J'allais me réveiller et découvrir que ce n'était qu'un cauchemar.
Il fallait juste que je me réveille.
Je me passai les mains sur le visage. La gorge me brûlait, un nœud m'empêchait d'avaler. Elle est morte. Elle est morte.
les livres étaient ma façon de m'évader et je m'y plongeait volontiers la tête la première.
Bon sang. Il était séduisant, c’était vrai, mais son comportement avait été exécrable. Un connard avec une belle gueule, voilà ce qu’il était.
Un connard intraitable et antipathique sans la moindre once d’empathie. Il était aussi chaleureux et amical qu’une maison hantée.
Mais il était… très très bien foutu. Seigneur. Il ne fallait pas qu’elle pense à ça. Il ne fallait pas qu’elle pense à lui, tout court, mais que ça lui plaise ou non, il ne semblait pas vouloir quitter son esprit.
Il me réduisit au silence avec un baiser si intense qu’il me toucha au plus profond de mon être. Ça en était presque terrifiant. Lorsqu’il m’embrassait, j’avais l’impression qu’il entrait en contact avec mon âme.
— Tu me distrais avec des inepties. Et avant que tu me le demandes, ça veut dire « des trucs débiles ».
Il termina sa pizza.
— Je sais ce qu’« inepties » veut dire.
— Incroyable, rétorquai-je
— Ta modestie te perdra.
— La modestie, c’est pour les saints et les perdants. Je ne suis aucun des deux.
Mon pied glissa sur une partie très cirée du plancher et je me retrouvai par terre, sur les fesses.
— Putain, hoquetai-je, une main sur la poitrine. Je crois que je suis en train d’avoir une attaque.
— Et moi, je crois que tu t’es cassé le cul.
J’attrapai un marque-page sur la table basse et le fourrai dans le roman. Les pages cornées sont la phobie de tous les amoureux des livres qui se respectent.
Daemon me regarda dans les yeux avant de soupirer.
— Tu vas vraiment me compliquer la tâche…
Je ne répondis pas. Je le dépassai et me dirigeai vers la porte. Mon cœur battait la chamade.
— Kat ?
Je pris une longue inspiration et me retournai vers lui.
— Quoi ?
Il souriait.
— Tu as conscience que j’adore les défis ?
Riant doucement, je fis volte-face en lui adressant un doigt d’honneur.
— Moi aussi, Daemon. Moi aussi.
- Je ne sais pas à quel moment les choses ont changé, à quel moment j'ai commencé à te voir vraiment. Non, tu sais quoi? C'est encore un mensonge. Je m'en souviens très bien. Je suis tombé amoureux de toi à l'instant où je t'ai entendue répondre à ton père ce jour-là. Mais je n'avais pas la moindre idée de ce que ça signifiait ni de ce que je ressentais. Il m'a fallu des années pour comprendre.
Alors je fis un pas en avant et je compris.Je compris que même si l'avenir était incertain, même s'il n'y avait pas forcément de lendemain, les possibilités, elles, étaient infinies.
- Et toi, de quoi as-tu peur ? lui demandai-je à nouveau.
- Je crois que tu as dit un jour que je n'avais peur de rien, rétorqua-t-il.
- C'est vrai.
Aiden déplaça légèrement le poids de son corps et me caressa la joue avec son pouce.
- Il y a pourtant une chose qui me fait peur.
- Laquelle ? chuchotai-je.
Il prit une longue inspiration hachée.
- J'ai peur que les sentiments que j'éprouve ne me soient toujours interdits.
- Tu as le droit d’être colère, tu as le droit d’avoir peur, et tu as le droit de penser que c’est injuste, parce que ça l’était. Beaucoup de choses qui te sont arrivées sont injustes, mais celle-ci tout particulièrement. Ce qui s’est produit est un très gros problème, et tu dois t’autoriser à éprouver ces émotions.
-Je crois que je t'aime.
Daemon resserra son étreinte et embrassa ma joie rougie.
-Je te l'avais dit.
Ce n'était pas la réponse que j'avais attendue.
Il ricana et roula sur le côté, sur moi en fait.
-Le pari! J'ai gagné. Je t'avais dit que tu m'avouerais ton amour pour le jour de l'an.