Citations de Jennifer Lynn Barnes (406)
"Les choses n'ont pas plus d'importance que celle qu'on veut bien leur accorder."
" Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument."
"Il y a certaines choses, pensa-t-il, qu'il vaut mieux éviter de formuler à voix haute"
"Si tu laisses aux gens la possibilité de te décevoir, lui avait dit son grand-père une fois, sois certain qu'il le feront. Ne la leur offre pas."
- Dans mon cœur, déclara-t-il à voix basse, tu as toujours été ma fille.
- Mais pas sur le plan biologique.
- La biologie ne fait pas tout.
"Nous avons notre manière de régler les problèmes, Jameson Hawthorne."
Ce n'était pas sans raison qu'il avait gardé pour lui ce qu'il avait appris à Prague. Qu'il n'avait rien dit à ses frères. Ni même à Avery. Certains secrets étaient dangereux. Mais c'était sa chance, une occasion unique. Il n'en n'aurait pas d'autres."
"_Je t'avais prévenue de laisser mes sœurs tranquilles.
_Je n'ai pas touché un cheveu de tes fichues sœurs.
Eve était quelqu'un de facile à croire. Les vrais menteurs l'étaient toujours."
"Jouer son va-tout une fois pouvait être un signe de désespoir. Plusieurs fois d'affilée, cela devenait une stratégie."
"_Tu prends toujours tout à la plaisanterie comme ça ? lui demanda sèchement Eve.
_Non, reconnut-il, redevenant soudain sérieux. Mais parfois, notre cerveau se met à tourner en rond. Quoi qu'on fasse, les mêmes pensées obsédantes nous reviennent encore et encore. On se retrouve piégé dans une boucle dont on n'arrive plus à sortir. On retombe toujours sur les mêmes possibilités, et cela ne sert à rien parce que les réponses dont on a besoin se trouvent hors de la bouche. Les distractions sont parfois bien utiles. Elles peuvent nous aider à briser la boucle. Une fois libre, notre cerveau cesse de tourner en rond.
_Et on voit ce qui nous échappait jusque là, comprit Eve."
"Je mis tout sur le dos de Tobias Hawthorne. Sans réserve ni pitié. Les morts n'étaient plus en position de se soucier de leur réputation. Et encore moins les morts qui avaient voulu se servir de moi."
"A ma fille Skye Hawthorne, je lègue ma boussole, pour qu'elle ne perde jamais le nord. A ma fille Zara, je lègue mon alliance, dans l'espoir qu'elle qu'elle puisse aimer aussi pleinement et sans réserve que j'ai aimé sa mère."
"_C'est très joli, ce que tu jouais, lui dis-je, la gorge nouée?
_La beauté, c'est le minimum, répliqua Grayson. Mais la technique sans la sensibilité artistique ne vaut rien.
(Il baissa les yeux sur les restes du violon qu'il avait brisé.)
La beauté est un leurre."
"Quand on a été abandonnée, il ne faut jamais se laisser à regretter la personne partie."
"_Le truc, pour afficher une expression impassible au poker, me souffla Jameson, ce n'est pas de réprimer toute émotion. C'est de penser à autre chose qu'à tes cartes, et de ne penser qu'à cela."
"_Je vais vous donner l'alliance d'Alice, dit-elle d'un ton bourru.
Elle s'éloigna lentement en direction de la porte. J'aperçus Eli posté dans le couloir.
_Quand vous la remettrez à Zara, dites-lui bien que je ne la juge pas. Elle a su s'endurcir, et chacun fait ce qu'il peu pour survivre."
"_Où étais-tu le soir où je me suis fait tirer dessus ? lui demandai-je.
Rebecca ferma les yeux.
_Tu ne sais pas ce que c'est, déclara-t-elle tout bas, de focaliser sa vie entière sur une seule personne et de se réveiller un beau jour pour découvrir que cette personne a disparu."
En principe, ces armes ne sont pas chargées, me dit-il gravement. Mais traitez-les toujours comme si elles l'étaient, d'accord ?
- La vie n'est qu'un jeu, Avery Grambs. La seule chose qu'on doit décider, c'est si on joue pour gagner.
"Il se souvint d'avoir écrit un haïku après l'autre quand il avait huit ans, biffant les mots dans son calepin, déchirant calmement page après page. Parce que, quand on n'avait que trois lignes, il fallait qu'elles soient parfaites.
Il avait tellement voulu qu'elles soient parfaites. Il avait trimé sur la précision, le contenu, les métaphores et la formulation. Une goutte d'eau. La pluie. Le vent. Un pétale. Une feuille. Amour. Colère. Chagrin. Mais en relisant ce qu'il avait écrit, la seule impression qui lui venait était que ce n'était pas parfait.
Il n'avait pas été parfait ; et il en payait le prix."
"Je rouvris les yeux et le fixai intensément. Je le décorais du regard. Je repensai à notre petite sortie à trois cents à l'heure, au mur d'escalade, à la première fois où je l'avais vu, penché sur le balcon. Était-ce si mal de rechercher les sensations fortes ? De vouloir ressentir autre chose que de l'angoisse ?"