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Critiques de Jennifer Weiner (190)
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

Sortie de ma zone de confort le temps d'un challenge de lecture, je me suis attelée à la lecture de "Mes amies, mes amours, mais encore ?" sans grand espoir d'y prendre plaisir, sans doute parce que cela fait des années que je n'avais pas ouvert un roman de chick-lit, mais surtout découragée à l'avance par la couverture girly so kitsch.



Au final, la catastrophe redoutée ne s'est pas produite et j'ai même pris plaisir à suivre les trois amis Natacha, Jeanne et Violette dans leur vie de couple respective. Évoluant dans un décor urbain un peu trop léché, ces femmes se sentent oppressées dans leur quotidien pour des raisons très différentes.



C'est typiquement ce type de roman qui fera soit bondir de leur siège les lecteurs qui s'agaceront de ce qui leur apparaîtra essentiellement comme du nombrilisme, ou à l'inverse qui déclenchera en eux de l'empathie car ils s'y reconnaîtront à un moment ou un autre.



Mine de rien, les thèmes abordés peuvent paraître futiles, ils n'en demeurent pas moins le reflet très réel de la vie de bien des personnes et des couples : le devenir de la relation amoureuse, les tensions dans les familles et belles-familles, les conflits touchant les questions d'éducation, l'implication respective des conjoints dans le foyer mais aussi la gestion délicate de l'infécondité et la pression sociale très réelle à laquelle un couple stérile est soumis.



Partant de là, il suffit que le lecteur soit touché ou concerné par l'un ou l'autre de ces thèmes pour prendre intérêt au récit. Tel fut mon cas.



Côté écriture, rien de sensationnel mais tout à fait conforme à ce qu'on peut attendre en choisissant Agathe Hochberg plutôt que George Eliot. Un humour bien dosé, quelques réparties bien senties, un soupçon de psychologie qui secoue un peu nos certitudes et ces 200 pages passent comme une lettre à la poste.





Challenge PLUMES FÉMININES 2019

Challenge des 50 Objets 2018-2019

Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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Des amies de toujours

Une lecture détox, ça relaxe, ça délasse, ça distrait, lu d'un trait non pas seulement par la fluidité des récits tenus différemment par deux narratrices, mais aussi par l'engouement d'en déguster jusqu'au bout. C'est l'histoire de retrouvailles entre deux amies de différentes natures et d'ambitions différentes, cela ressemblerait à une amalgame du chaud et du froid, et on retrouve la température du roman, c'est dire on ne s'envole pas, on ne s'enfonce pas, on se laisse simplement conquis par les ingrédients que nous propose l'auteur...
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Des amies de toujours

J'ai envie de parler de ce livre aujourd'hui, ne serai-ce que pour briser un préjugé...La "chick-lit" c'est bon pour les hommes aussi ! On m'a prêté ce bouquin dans un milieu exclusivement habité par des hommes, et lorsque j'ai vu la couverture (tons roses avec deux nanas stéréotypées appuyées sur le capot d'une Cadillac également rose) et lu le titre, j'ai pensé que le gars qui m'avais passé ce livre se payait ma tronche...Bref, je n'avais pas de livres et j'étais pris d'une furieuse envie de bouquiner, alors j'ai laissé mes préjugés à la porte et je me suis lancé. Premier constat : c'est plutôt bien écrit, il y a du suspense et les personnages sont attachants, beaucoup moins stéréotypés que sur la couv' (édition Poket). Deuxième constat : le thème me faisait penser au film "Thelma et Louise", que j'avais adoré. Résultat, je l'ai acheté (car j'ai du le rendre avant de l'avoir lu en entier) au prix neuf après avoir chiné dans les boutiques d’occasions, et je l'ai terminé très rapidement après son achat, car pour moi, ce livre fut addictif, je l'avoue.

Conclusion : Messieurs : l'on peut lire des livres aux couvertures roses (j'ai pas dis à l'eau de rose) écrit par des femmes et "destiné" aux femmes, tout en y prenant du plaisir en tant qu'hommes; Du moins ce n'est que mon médiocre avis, donc rien du tout au final !
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Crime et couches-culottes

Une bonne bouffée d'air de lecture! L’intrigue est intéressante, on aurait dit bien plus sérieuse, l'écriture bien que légère mais l'auteure y met un ton qui parait bien juste. Pas de temps pour se focaliser sur des préjugés, on se laisse emporter par l'histoire comme un petit vent qui nous surtout de temps en temps dans la marche...



On part de toutes les conneries de ménages auxquelles se rattache une mère de trois enfants, on tombe sur un meurtre, puis la transformation de cette mère de famille en une enquêteuse. En effet, en se lançant sur cette piste, la vie de Kate va connaitre bien de bouleversement, et le lecteur vit ces moments de bascule avec le personnage, les surprises...Kate y trouve son compte dans cette nouvelle vie plutôt que celle de femme mariée dont le mari n'est jamais là et d'une mère qui se trouve débordée dans ses taches...
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

En refermant ce livre après avoir réussi par je ne sais quel miracle à le terminer, je me suis demandée où l'auteure voulait en venir avec cette histoire.

J'avais été attirée par le titre que je trouvais rafraîchissant, mais j'ai été déçue de ne pas trouver ce moment d'évasion que j'attendais avec ce livre.

En effet, je n'ai pas trouvé les personnages attachants, leur histoire est monotone, l'intrigue ne m'a pas accaparée...

Bien que je lise très rarement des chick lit, je pense qu'une lecture plus légère peut être sympathique de temps en temps.

Mais je crois simplement que cette lecture n'était pas pour moi. Je n'en garderai pas beaucoup de souvenirs.

Elle satisfera probablement d'autres lecteurs.
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A propos d'amour

Je l'ai su dès les premières lignes que j'allais m'ennuyer en lisant ce roman... Et j'y suis allée tout de même ! Si ça ce n'est pas être têtue !

Bon, au moins, il m'aura permis de remplir une case supplémentaire du Multi-défi 2017.

Il aura fallu plus de 600 pages à Jennifer Weiner pour étaler de manière ni humoristique, ni poétique, la vie d'une famille rattrapée par les "affaires".

Un père politicien infidèle; une mère trop dévouée, effacée et inexistante; une fille ainée extérieurement parfaite, intérieurement défaite; la fille cadette toxico, inadaptée et décalée.

Voilà le tableau.

On découvre la vie des trois femmes à travers des chapitres longuets et répétitifs, sans surprise. Je m'attendais au moins à un peu d'humour, de magie, à une plume agréable. En vain.

Un roman qui sera déjà oublié demain matin.
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Chaussure à son pied

Surtout Ne pas se fier au titre. « In her shoes » n'est pas une comédie pour filles mais plutôt un mélodrame léger et enjoué, autour de la relation conflictuelle de deux sœurs aux caractères diamétralement opposés, mais inséparables. Maggie est une fille voleuse et menteuse jouant uniquement de son charme et de son physique, se croyant idiote. Rose est une avocate talentueuse, mais à la vie privée désertique. Le Ying et le Yang. Chacune voyant en l'autre ce qu'elle n'a pas.



Se mettre à la place de l’autre, à l’image du titre, c’est ce qu’apprennent à faire ces deux sœurs que tout semble opposer mais qui tiennent tant l’une à l’autre que la séparation leur est insupportable malgré les griefs réels. La vie va les pousser vers des choix inattendus. Maggie oubliera ce que son physique de bombe sexuelle est censé l’obliger à faire : séduire la gent masculine, et revêtira l’uniforme sobre d’aide-soignante pour personnes âgées. Rose oubliera ce que sa brillante intelligence est censée l’obliger à faire : travailler dans un gros cabinet d’avocats à Philadelphie, et suivra le rythme effréné de trois ou quatre toutous qui symboliquement l’entraîneront sur les marches du Palais de Justice. Touchantes métaphores des liens familiaux rompus, les lettres que l’on cache, l’argent que l’on cherche à obtenir, sont des obstacles à vaincre et il est loin d’être évident de retrouver des relations moins ombrageuses.



Ça débute donc comme une comédie classique ordinaire (inversion des rôles et résolution d'un ancien conflit familial), mais l'histoire dévie bientôt et nous entraîne de façon inattendue dans une maison de retraite où Maggie , délicieuse fofolle dyslexique, se retrouve vite entourée d'une tripotée de gentils septuagénaires dont elle devient la lectrice attitrée. De cette comédie sans prétentions (encourageant à voir avec bienveillance et compréhension les personnes trop âgées ou considérées comme stupides ou inadaptées, différents de l'idéal du «Power to the Young») émane un ton surprenant et inhabituel dans la littérature américaine contemporaine, une tendresse malicieuse pour les faibles, une empathie sans apitoiement ni sentimentalisme vulgaire, et qui parvient à n'être jamais mièvre, mais au contraire profondément sympathique.



Magnifique comédie qui n’a rien de superficiel ; « In her shoes » est un roman sans prétention, aucune qui arrive à décrypter habilement les code sociologique mais aussi psychologique de la femme actuelle par le biais d'un drame familial intergénérationnel. Si vous voulez lire ce livre, allez-y simplement sans appréhension, sans idée particulière. Car « In her shoes » fait partie des rare chick-lit possédant une âme.

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Chaussure à son pied

J'ai choisi ce roman qui est enterré dans ma PAL depuis plusieurs années pour avoir une lecture détente et m'attendant à une histoire girly.

Clairement, c'est trop pour moi ! Je ferme les yeux et je vois du rose, des chaussures et du maquillage, sans compter les nombreux cocktails !

Il y a à peu prés 400 pages de trop !



Deux sœurs qui sont opposées pour tout sauf pour les chaussures.

Une bosseuse à lunettes pas taillée comme un mannequin et chaussant que des marques et si possible à talons hauts, d'un côté, j'ai nommé Rose.

Une sexy girl, qui a du mal a garder un emploi, voleuse, menteuse, profiteuse, j'ai nommé Maggie.

Une mère qui manque, un père caché derrière une belle-mère taillée comme Cruella d'enfer.

Et puis il y a le personnage d'Ella, mais dans un premier temps, on ne sait pas où elle va se relier par rapport à tout ce monde.



Il y a les disputes, les non-dits. Mais c'est long car il y en a beaucoup...des disputes.



Tout est bien qui finit bien et sans grand coup de baguette magique.

C'est surtout de tourner la dernière page qui fait du bien car, clairement, je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied avec ce roman.

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Envies de fraises

"Envies de fraises"...déjà on est surpris de le trouver au pluriel! Et oui, ici on a l'histoire de quatre copines qui se sont connues à des cours de yoga prénatal. Belle histoire d'amitié qui commence quand on est sur le point de devenir maman. Elles se serrent les coudes si bien qu'elles sont présentent les unes pour les autres à l'accouchement mais aussi et surtout après l'accouchement.

On découvre Becky, son médecin de mari et l’horrible belle-mère; Ayinde et la célébrité de son basketeur; Kelly et Steve qui se laisse un peu aller malgré sa paternité; enfin Lia, la belle qui contrairement aux autres n'a pas d'enfants.

Le post-maternité est montré sous plusieurs angles, toujours sous le signe de l'amitié.

J'ai beaucoup aimé cette histoire de copines lais ai trouvé dommage que ça n'est pas été plus drôle. Je m’attendais à rire comme dans "l'accro du shopping attend un bébé", mais ça ne fut pas le cas car il n'y a pas de copine complètement barré. Quel dommage!

Sinon je pense que c'est la chick litt parfaite à lire pendant la grossesse.
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A propos d'amour

J'ai passé un très bon moment avec A propos d'amour : j'ai beaucoup aimé le fait que l'histoire reste crédible malgré son côté peu répandue. J'espère que toutes les femmes ne sont pas trompées par leur mari (ou inversement), que quand c'est le cas, ça ne passe pas systématiquement aux infos pendant des jours, et que tous le monde ne passe pas au moins une fois par la case desintox...

J'ai beaucoup aimé que dans ce roman, l'on ne se préoccupe que des femmes (Girl Power !). Bien sur, des hommes font forcément parti de leur histoire, mais ce ne sont pas eux que nous suivons.

La dimension intergénérationnelle du livre m'a également beaucoup plu : j'ai beaucoup aimé suivre Sylvie et ses deux filles (Diana et Lizzie). Par contre, je trouve dommage que du coup, l'on ne puisse pas suivre également la mère de Sylvie (Selma). D'un autre côté, je ne sais pas trop quelle histoire personnelle, elle aurait pu nous raconter. Et puis, du coup, ça aurait peut-être été de trop...







Même si j'ai apprécié suivre les trois filles, je dois dire qu'elle ne m'ont pas particulièrement touchées ou plu : Sylvie est assez insensible, Diana est trop dure et j'ai eu du mal à faire confiance à Lizzie tellement elle a l'air encore paumée...

Par contre, les fameux hommes qu'on ne suit pas m'ont beaucoup plus touchée, sauf Richard peut-être. Je trouve qu'ils subissent beaucoup dans ce livre, alors forcément, on s'attache un peu à eux, d'autant plus qu'ils sont plutôt sympathiques.







C'était le premier livre de Jennifer Weiner que j'avais l'occasion de lire et j'ai vraiment passé un bon moment avec ses personnages. J'ai trouvé très agréable son dynamisme et son cynisme qui m'ont fait tourner les 600 pages de son livre en un rien de temps ! Du coup, je suis assez curieuse de découvrir Des amies de toujours qui m'attend sagement dans ma PAL ;)

A propos d'amour est une lecture agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Alors, heureuse ?

Ce roman qui semble être au premier abord une histoire de chick-lit vue et revue est en vérité plus creusé que cela. En effet, l'histoire prend un tout autre tournant arrivé à une bonne moitié du livre, tournant je n'avais absolument pas vu venir.



Dans ce livre l'on rencontre Cannie, une héroïne forte et débrouillarde à qui la vie de va rien épargner et qui va savoir se battre pour réussir à rester sur pieds. J'ai beaucoup aimé la suivre car même si elle semble fragile au début du roman et tente de rentrer dans le "moule" que la société essaye de lui forcer à adopter, elle va savoir rebondir et comprendre que l'image que les autres ont d'elle ne vaut rien comparé à l'image qu'elle a d'elle même.



Encore une fois, Jennifer Weiner nous livre ici une bien belle histoire de chick-lit qui saura ravir les adeptes du genre comme les débutants. Une excellente preuve que la chick-lit peut être un peu plus qu'une vulgaire "histoire de bonnes femmes".
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Des amies de toujours

Rien de tel qu’un peu de chick-lit pour égayer une semaine maussade ! C’est avec un grand plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce livre qui promettait d’être des plus intéressant. Je dois avouer que j’ai un gros faible pour la couverture totalement girly qui donne le ton du livre : à la fois drôle et déjanté. Je ne connaissais pas du tout l’auteure et j’avais très envie de la découvrir pour me faire une idée. Une fois encore, mon intuition s’est révélée bonne puisque c’est une très belle surprise.



L’intrigue du livre repose sur le retour de Valérie chez Addie, la fête d’ancien de promo mais également sur la tentative de meurtre. L’originalité du récit se situe dans le mélange des genres littéraires avec en grande partie de la chick-lit en mais aussi une part de roman policier qui donne du piment à l’histoire. Les principaux thèmes abordés sont ceux de l’amitié, de l’adolescence et des relations parents / ados.



Le personnage principal est Addie Downs, une jeune femme combative et courageuse qui fait passer sa famille avant tout le reste. Il m’a été très facile de m’identifier à elle puisqu’elle est comme toutes les jeunes femmes de nos jours : à la recherche du grand amour, fan de sucreries laissant parler sa gourmandise en dépit de sa volonté d’atteindre le poids idéal. Valérie Adler est le second personnage principal et ma première impression sur elle n’a pas été des meilleures ! Elle m’a fait l’effet d’une bimbo prétentieuse, imbue de sa personne qui manipule les gens sans aucun scrupule. Puis, au fur et à mesure, j’ai appris à la connaître et à voir sous cette carapace une femme blessée, en recherche d’affection et d’attention. Jordan Novick est le troisième et dernier protagoniste clef du roman. Il est la touche policière. Je l’ai beaucoup aimé pour sa détermination mais aussi parce que c’est un homme bien qui a eu le coeur brisé. Malgré un passé douloureux, il fait ce qu’il peut pour se maintenir à flot, affichant un caractère doux en dépit de ses blessures.



Le récit se déroule aux États-Unis et plus précisément dans L’Illinois et en Floride. La narration est alternée. On suit tour à tour Addie Downs et l’auteure qui parle du personnage de Jordan Novick, ce qui nous donne l’avis du personnage principal et les différentes façons de voir les choses. Le vocabulaire est riche et pourtant accessible. La plume de l’auteure est très agréable et fluide de sorte que les pages du livre se tournent très vite. Jennifer Weiner nous livre ici une histoire de chick-lit en y ajoutant une touche de roman policier sans oublier la romance en toile de fond, une bonne dose d’humour et de tragique. Le tout donne un cocktail détonnant et fait de ce livre un roman prenant et captivant par lequel on se laisse agréablement emporter.



Pour conclure, c’est un roman que je conseille vivement aux fans du genre mais pas seulement, parce qu’il mélange plusieurs styles, pouvant ainsi séduire un plus large public. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture et je vais très certainement me pencher sur les autres romans de l’auteure.
Lien : http://momentprecieux.fr/Des..
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

J'ai trouvé que ce livre se lisait bien, pour autant, ce n'est pas ça qui fait un bon récit. Malheureusement, ce dernier est d'une banalité assez décevante. On attend jusqu'au dernières lignes qu'il y ait une quelconque action palpitante, sans résultat.



De plus, les personnages sont fades, sans distinction particulière qui les feraient sortir du lot. Aucun d'entre eux n'a éveillé ma curiosité ou ma compassion, ou un autre sentiment qui me l'aurait rendu attachant ou du moins, qui aurait éveillé mon intérêt.



Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un mauvais récit, j'ai juste eu l'impression que c'était un récit fade. Une de ces lectures qui ne laissent aucune trace, inutiles.
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La fille de sa mère

Après avoir lu et beaucoup apprécié Alors heureuse ? de Jennifer Weiner, j'ai ressenti comme un vide en moi : il me fallait savoir ce qui allait se passer pour l’héroïne Cannie et sa fille Joy, petite prématurée. Sacrée coïncidence, il existe effectivement une suite ! C'est alors avec grand plaisir que je me suis lancée dans la lecture de La fille de sa mère. On retrouve toute la petite famille Shapiro, ou plutôt Krushelevansky, pas moins de treize ans après le premier livre. On découvre alors une jeune famille qui doit faire face à un tout nouveau problème : la crise d'adolescence de Joy.



Globalement, ce roman est une bonne suite. On retrouve tous les éléments dont use Jennifer Weiner pour nous faire accrocher dans tous ces romans : une écriture fluide et efficace, une histoire qui avance, et des retournements de situations inattendues. Et pour ce dernier point, c'est bien le cas de le dire ! Comme pour le livre précédent, l'auteur va nous couper dans notre élan et va créer une "rupture" là où on s'y attend le moins. Je dois tout de même avouer que cette fois-ci, l’événement m'a paru tout de même un peu "gros". Mais revenons en au début.



Le roman est tout d'abord raconté de deux points de vue différents : celui de Cannie et celui de Joy. Ces deux là s'alternent selon les chapitres, nous permettant alors de comprendre l'histoire dans son ensemble et d'avoir souvent deux versions différentes des mêmes faits.



Retrouver Cannie m'a tout de suite ravie, mais je dois dire que j'étais tout de même un peu déçue. En effet, l’héroïne forte et prête à tout affronter que nous laissions dans le tome précédent à quelque peu changé : elle est devenue maman, et par conséquent, je dirai un peu plus fragile. Après ce qu'elle avait enduré, on peut dire que cela est tout à fait normal mais le fait est que cela m'a quelque peu ennuyée au fil des chapitres, car elle me semblait parfois avoir "régressée". Heureusement pour moi, on se rend véritablement compte à la fin du roman que si la Cannie forte et grande gueule s'était quelque peu effacée, c'était pour mieux renaître : un événement arrivant sans prévenir va la pousser à se surpasser.



Concernant Joy, c'est la première fois que l'on est confronté à son point de vue et pour moi la conclusion est claire : elle est agaçante. Son rôle d'adolescente en crise y joue pour beaucoup. Elle nous apparaît au départ comme égoïste et sans respect pour sa mère, mais cette impression change au fil du roman.



Je ne parlerai pas de l'histoire en détails, car je ne pense pas que la révéler servirait à quelque chose mise à part vous spoiler. Je tiens tout de même à signaler que le roman nous plonge dans la culture juive et ses coutumes ce qui permet de nous en apprendre plus mais qui pourrait rebuter certains/certaines car je sais que la question de religion peut-être très controversée.



Pour conclure, ce roman est une bonne suite avec un peu moins d'humour que le premier et plus de réalisme. On s'éloigne de la chick-lit pure et dure (même si le roman s'ancre toujours dans ce genre) pour se rapprocher petit à petit d'un roman contemporain plus traditionnel. Je recommanderai donc ce livre à ceux et celles qui ont apprécié Alors heureuse ? et souhaiteraient connaître la suite des aventures de Cannie, bien que celles-ci me paraissent un peu plus terne dans La fille de sa mère.

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A propos d'amour

Le destin de 3 femmes, la mère et ses 2 filles. Chacune lutte contre ses propres démons.

Sylvie, la mère, vient de découvrir grâce à l'aide des médias que son mari, sénateur, l'a trompé.

Diana, la fille ainée, médecin, trompe son mari avec un de ses étudiants.

Lizzie, la cadette, n'arrive pas à se donner le droit d'être aimée en raison de son passé toxico.



Chaque chapitre est dédié à l'une d'entre elles. On y suit leur combat constant et leur relation avec l'Amour...



J'ai vraiment eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'histoire. Jusqu'à la moitié du livre, je me suis ennuyée. Je trouvais les personnages plutôt pathétiques et certaines scènes limitent vulgaires.

Je n'avais qu'une envie c'était de finir ce livre au plus vite pour passer à un autre.

Est ce parce que je l'ai lu plusieurs heures d'affilés que j'ai fini par trouver un intérêt à l'histoire ou que réellement l'auteur a fini par réussir à m'intéresser, je ne saurai dire....



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Crime et couches-culottes



Dès les premières pages, on est plongé dans l'univers des banlieues chics américaines avec leurs mères au foyer parfaites qui gèrent tout... D'où comme l'a dit Awalie, l'impression de "Desperate housewives" assez rapidement.

Kate est une maman au foyer qui vit donc dans une banlieue chic, qui a 3 enfants et qui a l'impression de tout sauf de bien gérer sa vie. Un mari pour qui elle a énormément d'affection mais pas vraiment de l'amour qui travaille environ 14h par jour et qu'elle voit peu, des enfants rapprochés (trop peut être) qui lui donne la sensation d'être absolument débordée... Et pour finir elle habite une ville qu'elle n'aime pas vraiment, où elle ne connait pas grand monde et où elle s'ennuie fermement... Jusqu'au jour où elle découvre une voisine assassinée dans sa cuisine... l'ancienne journaliste qu'elle était ne peut s'empêcher se fourrer son nez dans cette histoire et d'enquêter... Qui a bien pu tuer sa voisine à la vie si parfaite???



J'ai bien aimé cette histoire, c'est un livre léger qui se lit facilement, sans prise de tête...

Kate est un personnage sympa pour qui on se prend d'affection et dans qui on peut parfois se reconnaitre (quelle mère ne sait jamais senti débordée entre ses enfants et la maison...). Elle a la sensation de tout faire et en même temps elle s'ennuie dans cette petite ville, elle qui est habituée à vivre à New York... Elle est tiraillée entre son devoir conjugal et son ex pour qui elle a toujours des sentiments, qu'elle essaie tant bien que mal d'enfouir...

J'ai également aimé sa meilleure amie, Janie, une fille légère, positive, rigolote, une amie que l'on aime toutes avoir!



L'enquête est bien menée, je ne me suis absolument pas douté du coupable. J'ai bien aimé ce style d'enquête comique!

Le style de l'auteur est fluide, c'est facile à lire... C'est un bon livre a prendre avec soi l'été quand on veut des lectures sans prise de tête...

Je renouvellerai mon expérience avec cette auteure que j'ai beaucoup apprécié...
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Envies de fraises

Ce roman m'a été conseillé par...un lecteur ! Vous avez bien lu, pas une lectrice, non, un lecteur (un senior, pour être plus précise). Autant dire que je ne m'attendais pas à ce type d'histoire quand j'ai retourné le livre qu'il me tendait afin de lire la quatrième de couverture...! (En fait, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce type de littérature lui plaise, comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences...) Et il se trouve qu'en plus, j'ai beaucoup aimé cette lecture ! C'est de la bonne chick-litt comme on l'aime, avec des bons sentiments, de l'émotion, du rire et des rebondissements. C'est bien simple : on se croirait dans une comédie sentimentale à l'américaine, ou, mieux, dans un épisode de Desperate Houswives. Car on nage dans un récit plutôt classique et pas forcément très original, mais avec la dose qu'il faut d'humour acide et de "vécu" pour que ça accroche l'attention du lecteur. Ainsi, on alterne joyeusement entre affection ou agacement pour chacune des héroïnes, au gré de leurs décisions ou réactions. Sous le ton léger se cache également une histoire plus tragique, bouleversante (je vous laisse découvrir de quoi il s'agit...), mais pas de panique, nous sommes dans une comédie sentimentale à l'américaine, donc tout finit toujours par s'arranger, n'est-ce pas ? J'ai aussi aimé le thème de la grossesse, ou plutôt, des grossesses, qui se passent toutes trois de façon différente. L'auteure n'hésite pas à donner de nombreux détails concrets, avec humour et réalisme. On en apprend aussi pas mal sur l'allaitement, vu que nos trois jeunes femmes décident de le pratiquer. Mais attention, le roman ne tourne pas uniquement autour des bébés : on y parle aussi du monde du travail, de l'adultère, de sexe, et de tout ce qui fait le quotidien des citadines modernes d'aujourd'hui ! Un bon roman de chick-litt qui se boit comme du petit lait (en poudre, bien sûr).
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

bah, y a pas de mal à se faire du bien ! ce genre de roman, c'est un peu comme les Kinsella, ça n'a rien de très très malin mais tout le monde s'y reconnait et ç!a permet de dédramatiser pas mal de nos petits travers.

Il est difficile d'égaler le genre "caustique" de Sophie Kinsella. Et il est vrai, que Agathe Colombier n'y parvient pas, mais c'est délassant à lire tout de même, ça change les idées, j'ai, également, apprécié ses jeux de mots.

C'est un roman à lire sur la plage, pour les vacances, sans se prendre la tête.
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La fille de sa mère

J'avais déjà lu des romans de cette autrice dont mon premier "Envies de Fraises", offert par une collègue alors que j'étais enceinte et qui m'avait assez plu par son côté Desperate Housewives.



Ici, ce n'est pas du tout le cas. Celui-ci est même la suite du roman "Alors heureuse !" que je n'ai pas lu.



Je cherchais un livre détente et drôle mais c'est un roman sur la relation difficile entre une mère, Candace surnommée Cannie et sa fille, Joy. Candace est autrice. Elle a écrit un roman qui a cartonné et se contente d'écrire, sous un pseudonyme, de la SF.

Elles sont juives et une très longue partie de ce roman qui fait 444 pages, et consacrée à la barmitsva de Joy. Ses envies, celles de sa mère. Les barmitsvas de la famille, des amis,...

Mais aussi les relations toutes aussi compliquées de l'une et l'autre avec leur père respectif.

Des secrets, des mensonges, des faux semblants,...



Les chapitres sont narrés, en alternance, par Candace et Joy.

Il y a beaucoup de répétitions. Les nombreux passages avec la robe sont pénibles. Rien de drôle et même un roman finalement assez triste.

Dans ma version, il y a même quelques coquilles.



Heureusement, toutes les relations parents-enfants ne sont pas aussi délicates à passer à 13 ans, enfin j'espère.
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A propos d'amour

2 sœurs et leur mère traversent une zone de turbulences. L'occasion pour elles de se rapprocher et de découvrir ce qui les porte vraiment.

Un beau roman américain, avec en toile de fond la description un peu amère des coulisses de la politique made in US.
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