AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.65/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Éthiopie , 1974
Biographie :

Née en Éthiopie, Jenny Rogneby a été adoptée en Suède à l'age d'un an.

Elle a travaillé pendant sept ans dans la police, à Stockholm, comme criminologue, avant de se lancer dans l’écriture de son premier roman, "Leona : Les dés sont jetés", devenu dès sa sortie un best-seller en Suède, et qui a été traduit dans une dizaine de pays.

"Leona : La fin justifie les moyens" est son second polar avec comme héroïne l’inspectrice Leona Lindberg.

D'abord musicienne, elle a fait la première partie d’un concert de Michael Jackson à Tallinn en Estonie.

Jenny Rogneby vit à Malte.

son site : http://www.jennyrogneby.com/
Twitter : https://twitter.com/jennyrogneby
page Facebook : https://www.facebook.com/jenny.rogneby


+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jenny Rogneby   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
« Je venais seulement ici pour qu’on m’aide à faire le deuil de mon fils, pour remettre de l’ordre dans ma vie après mon divorce. Pour me débarrasser de mes troubles du sommeil et de ce qu’Aimi considérait comme une addiction au poker. Toutefois, impossible de s’y méprendre. C’était bien mon patronyme au sommet de la page, précédant les indications suivantes : Délire sérieux. Tendances psychopathiques. Troubles de la personnalité antisociale ? »
Commenter  J’apprécie          130
Un livre à la main et une barquette de fraises posée près de moi, j'étais assise sur une couverture dans l'herbe, au parc Vasaparken, avec vue sur Odengatan et la bijouterie Lindströms Guldmedsateljé. Le nom était écrit en lettres cursives sur le store vert qui ombrageait la vitrine, et proclamait l'ancienneté de l'établissement.
J'ai consulté l'heure. Deux minutes et demie s'étaient écoulées depuis l'entrée de Ken et Liam. De l'extérieur, tout avait l'air en ordre...
Commenter  J’apprécie          50
" Je m'étais avouée vaincue. Il ne servait à rien de faire semblant. C'est comme si les gamins avaient un radar intégré qui détectaient le manque d'honneté. Mes sentiments pour eux avaient toujours été authentiques, mais je ne disposais tout simplement pas des compétences nécessaires. Je devais me résoudre à l'accepter. Admettre que je ne pourrais jamais leur donner tout ce dont ils avaient besoin. Je me l'étais repeté d'innombrables fois. Ca ne rendait pas la chose moins difficile".
Commenter  J’apprécie          10
Avec un tel pactole, ma liberté serait totale. J’aurais même de quoi couvrir d’éventuelles dépenses imprévues. Toutefois, je ne pourrais pas me servir de cet argent avant un certain temps. En théorie, il ne devrait pas être trop compliqué de blanchir ces billets numérotés, mais je ne pouvais pas encore m’atteler à cette tâche. Beaucoup trop risqué. En attendant, il faudrait que je me débrouille autrement pour trouver de l’argent. Ce n’était pas une mince affaire, mais la perspective de pouvoir bientôt quitter la Suède me maintenait à flot. Elle me donnait l’énergie nécessaire. Je disparaîtrais de la surface de la terre. Je laisserais tous mes soucis derrière moi. Je démarrerais une nouvelle vie, à un endroit où personne ne me connaîtrait. Là, je pourrais être moi-même. Fidèle à mon cœur.J’ai fermé les yeux. Je m’imaginais sur la terrasse de cet appartement. Je me tiendrais là, à contempler la mer. Le soleil de midi me réchaufferait la peau, tandis que le vent frais ferait voler mes cheveux et mes vêtements blancs légers.De nouveaux horizons s’ouvriraient alors.Je serais en harmonie avec le monde.
Commenter  J’apprécie          00
Je fixais le même point sans ciller depuis si longtemps que mes yeux secs me picotaient. Cela m'arrivait souvent, quand je me laissais emporter par le fil de mes pensées. J'ai cligné deux fois les paupières pour me forcer à détacher le regard des lettres capitales que je voyais en miroir à travers la porte en verre de la salle de réunion.
Commenter  J’apprécie          10
Tant qu’on ne savait pas grand-chose sur le crime en question, on se taisait. Un vol à main armée à Östermalm, cela pouvait être aussi bien un hold-up sophistiqué avec fuite en hélicoptère qu’un simple vol de sac à main. Sous la menace d’une arme, il se pouvait qu’une célébrité ait dû remettre son iPhone, iPad, iPod, ou un autre truc commençant par la lettre i, et qu’elle aille ensuite pleurnicher dans les journaux, sur son blog, ou Twitter et Facebook. Puis, elle se plaindrait d’avoir été décoiffée dans l’incident et exigerait des dommages et intérêts ridiculement astronomiques, que l’auteur du forfait n’aurait jamais les moyens de payer. Ce genre de cas, personne n’en voulait. Encore moins au retour des vacances d’été, alors que tout ce qu’on souhaitait, c’était consulter en paix les centaines de mails arrivés en notre absence.
Commenter  J’apprécie          00
On enquête sur de graves forfaits depuis des années. On connaît les erreurs que font toujours ces empotés de criminels. On est mieux placées que quiconque pour mener ce genre de coups. Nous sommes des expertes. On sait comment fonctionne l’appareil judiciaire et comment la police procède. On sait ce qui peut constituer une preuve ou non, comment les procureurs et les avocats raisonnent et comment les tribunaux œuvrent. Et en plus, nous sommes des femmes. Tu connais les statistiques aussi bien que moi : tu sais qu’il y a très peu de risques qu’on nous soupçonne, et encore moins qu’on nous accuse. Et si jamais, contre toute attente, nous devions finir devant une cour, le risque de condamnation serait quasiment nul. Les femmes ne se rendent pas coupables de ce genre de crimes.
Commenter  J’apprécie          00
C’était vraiment bizarre que papa la fasse sortir comme ça, sans habits. Maman ne l’aurait jamais laissée faire ça. Si seulement elle avait dit dès le début à maman qu’elle n’avait vraiment pas envie de partir seule avec papa. Mais elle était si heureuse que papa l’ait choisie, juste elle, pour l’accompagner. Elle avait dansé de joie autour de la table de la cuisine en apprenant qu’elle allait prendre le bateau pour la première fois de sa vie. Tout son corps avait brûlé d’impatience. Même si elle avait un peu peur, papa lui avait tellement manqué. Il lui avait même promis qu’elle verrait sa mamie.
Commenter  J’apprécie          00
Il était toujours difficile de faire comprendre aux témoins la différence entre ce qui avait pu se produire et ce qu’ils avaient vraiment vu. Le cerveau avait souvent tendance à établir inconsciemment des liens entre des images connues et une suite d’événements, pour créer un contexte logique. Ainsi, un témoin pouvait croire qu’il avait assisté à une scène précise, alors qu’en réalité son cerveau avait rassemblé différents souvenirs pour former un ensemble cohérent et convaincant. La dame avait vu du sang et en avait conclu que la gamine était blessée, sans avoir vu de plaie de ses propres yeux.
Commenter  J’apprécie          00
Ce qui différencie mon travail du vôtre, c’est que nous ne lançons pas des accusations au hasard en essayant à tout prix de faire le lien entre des événements isolés. Nous rassemblons des preuves, sur lesquelles nous nous appuyons ensuite pour établir un raisonnement. Pour accuser quelqu’un d’un forfait, il faut pouvoir démontrer un lien entre cette personne et un crime bien spécifique. On ne se fonde pas sur de vagues suppositions, mais sur des preuves tangibles qui ne laissent aucune place au doute. Ce que vous avez là est très loin de constituer une base suffisante pour inculper quelqu’un.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jenny Rogneby (58)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Horla, Guy de Maupassant

Quel est la figure de style de cette nouvelle fantastique ?

Journal Intime
Substitution
Opposition
Insistance

32 questions
582 lecteurs ont répondu
Thème : Le Horla de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}