Les voyageurs m'agacent. Ils sont pareils à des moutons égarés.
Ou bien ils ont soif, ou bien ils ont faim, ou bien froid, ou bien sommeil.
Moi c'est bien simple, je ne voyage pas. Le monde défile pour moi.
Les ciels se remplacent, les jours et les nuit se succèdent, les saisons passent, la neige laisse place à la boue de laquelle pousse l'herbe, qui devient foin...
Le monde est une immense roue en mouvement. Il faut être idiot pour courir dans une roue.
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