[Isabelle Désesquelles-Un printemps ]
Les livres ne sont pas un pansement mais ils ont un pouvoir, cher à Pascal, et à tous ceux qui ont trouvé dans la lecture un souffle à même de les divertir du malheur qui "est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre." Quand on croit mourir , quand les masques tombent et que cette chambre est celle d'un hôpital, les livres sont là qui parviennent à attendrir une angoisse, à assouplir le temps infiniment long et soudain trop court à y être suspendu plus que de raison. Ils sont un secours. Ils sont un secours. (p. 92)