Citations de Jérôme Bourgine (48)
Comment savoir si j'ai fait le bon choix?...
- Trompe-toi !
"La révolte des animaux"... L'expression est utilisée pour la première fois par le prix Nobel de biologie Antonio Chercao, un chercheur brésilien qui a expliqué, à l'occasion d'un discours, qu'en cas de crise majeure : "l'intelligence collective de certaines espèces animales infléchissait volontairement les comportements individuels à travers rationnement et contrôle des naissances. Dans le but d'assurer à long terme la survie de l'espèce."
Monsieur Ganeche s'attend au pire : il est coincé sur une petite île bretonne avec six "cas sociaux"
( Zlatan, Maïtiti, Tho, Fatima, Lucas et Céline ).
Mais surtout, lui il sait vraiment qui ils sont ! Ils peuvent faire des choses extraordinaires ensemble !
Lorsqu'ils se rendent compte que l'île est en fait un repaire de trafiquants d'animaux, ils vont tout faire pour leur mettre des bâtons dans les roues !
J'ai bien aimé ce livre car les enfants se croient incapable alors qu'ils ne le sont pas !
Tricher, c'est pire que mentir, c'est trahir !
- J'aime bien quand tu ris.
- moi aussi. C'est juste les occasions qui manquent.
(p 42)
Lorsque, plus tard, les médias l'interrogeront sur ce qu'il put observer ce jour-là depuis la station orbitale où il se trouvait en mission, l'astronaute russe Youri Tournevitch déclara qu'il eut "simplement" l'impression que c'était
"la Terre elle-même qui poussait un cri !"
La vie ? C'est ce qui arrive quand on a prévu autre chose Aussi, accueille de la même façon tous les événements, qu'ils te paraissent "bons" ou "mauvais" La vie ne fait pas dans le prêt-à-porter ; uniquement dans le sur-mesure. Il ne saurait donc y avoir aucune vie qui te convienne mieux que celle que tu vis. Plus tôt tu en prends conscience, plus vite tu avances.
L'espèce humaine était égoïste, sourde à tout sauf à elle-même.
- La prochaine fois qu'on te tend ton rêve sur un plateau, Dan, gratte-toi discrètement les couilles ... Si tu en sens quatre, refuse poliment
-Hannah !!!
(p 208)
La naïveté de son amour lui apparaît soudain comme un talisman précieux pour l'avenir.
"La carte n'est pas le terrain ! maugrée Mr Ganèche. Vous en avez un bel exemple : sur le papier, tout paraît facile, mais dans la réalité ..."
Moi, je dis : la vie normale, elle est vachement sympa, en réalité. C’est con qu’il faille tomber malade pour s’en rendre compte. Papi, le père de Fred, dit tout le temps : Notre santé est notre bien le plus précieux. J’ai toujours pensé : truc de vieux schnok. Plus maintenant.
« La Foi n’est pas une croyance aveugle et infondée ; la Foi dont est capable un être témoigne de la somme des connaissances acquises à un certain point de son évolution. peu importe que tu te souviennes ou non de ses acquis ; ils sont là et tu pourras t’appuyer dessus le moment venu. Aussi, laisse parler les cyniques et continue d’avoir la Foi, car elle soulève bel et bien les montagnes ».
- Faut la comprendre aussi : elle a pas toujours eu une vie facile, maman. Et moi qui suis tout l' temps malade.
Petit perroquet : *L'enfant aime la main qui le frappe*, c'est donc vrai.
- Michel, si tu me permets ; tu ne vas pas me dire que tu trouves normal que ta mère te dise que tu lui pourrissais la vie, que ton père est parti à cause de toi, que tu sentais " mauvais", toutes ces choses.... monstrueuses !
(p 32)
* en italique dans le texte.
Nom d'un rat sans pattes !
Le petit port de Larmoric disparaît a l'horizon tandis que Monsieur Ganèche n'en finit pas de tempêter intérieurement . (citation choisie par Lou)
Faire des choix est inévitable. Si tu ne choisis pas à temps, la Vie choisit à ta place...et rarement le chemin le plus confortable.
Elle sait que l'amour ne protège pas, qu'il expose au contraire et réclame toujours plus qu'on n'accepte de lui donner.
Alors voilà, c'est ça la vie ? De tout petits plaisirs programmés entre deux vagues d'ennui mortel ?
Heureusement, il y a la douleur. Elle a longtemps fait diversion et elle continue, si cuisante par moments qu’il est bien forcé de lui prêter attention. Une douleur sur laquelle les médicaments n’ont pas d’effet : localisée dans ce bras qu’il n’a plus ! Il y a eu en particulier ce jour de septembre où il était censé reprendre l’entraînement de natation. De cinq à sept heures, la mâchoire invisible n’a pas desserré son étreinte. Peut-être que mon bras libre crawle comme un fou dans sa tombe, a pensé Julian. Z’auraient pu me le rendre, quand même. Il imagine une cérémonie dans le jardin de la cité avec les gosses dont il était le champion amassés autour de lui.
Et tandis qu’un braiment d’ânesse en rut à vous glacer les sangs s’élevait dans la clairière, elle s’est laissée avec honte et délices. On vit alors les reflets du soleil iriser ses jambes de brillants fils de lumière là où l’urine traçait son chemin, faisant étinceler quelques diamants sur le pont de sa culotte tendue à mi-cuisses. Un spectacle définitivement gore. Mais aussi, pour des êtres humains avérés, une confession d’une grande délicatesse.