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Critiques de Jérôme Camedescasse (69)
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L'impératrice des chimères

Sous fond de légendes nordiques, L’Impératrice des chimères est l’histoire de 7 héros aussi hétéroclites que déterminés à mener une quête à travers les Terres du Nord afin de trouver et de vaincre la source qui cause une terrible et épais brouillard. Un brouillard surnaturel où vivent maintes créatures aussi horribles que violentes venues directement des enfers et où les cauchemars et les illusions ne font qu’un afin de torturer l’esprit et l’âme de nos héros fatigués. Entre les motivations personnelles, les addictions, les non-dits, les peurs et les trahisons, rien n’augure le succès de cette quête suicidaire. Que vous soyez un humain, un guérisseur, un nain, une banshee, une magicienne, un gladiateur ou même un pauvre âne, ce brouillard ne vous épargnera pas ! Le début d’un long périple débute ici, soyez vigilants et ouvrez l’œil !



Jérôme Camedescasse nous présente ici une dark fantasy anxiogène en nous créant un univers bien sombre, glauque et violent. Malgré que l’auteur surfe sur les références des contes et légendes de la mythologie nordique bien connus (Odin, Valhalla, Asgard ou Ragnarök), il a su créer un monde entier qui évolue autour de nos 7 héros et si vous êtes plutôt novices, n’ayez crainte, l’auteur a pensé à vous et des références se retrouvent à la fin de chaque chapitre et elles sont très intéressantes. Pour les plus férus, vous allez vous délecter avec tous les clins d’œil et toutes les références aux mythes d’Europe du Nord. De mon côté, j’adore… Et franchement, l’auteur effleure parfois quelques mythes en mentionnant qu’un objet ou qu’un animal, ce qui ne peut que nous arracher un sourire et un sentiment de satiété comme après un frugal repas. Un vrai régal !



J’ai été bluffée par l’immense qualité littéraire de ce récit, des tournures de phrases et des comparaisons magnifiques à la limite de la poésie. Je vous avoue que mon vocabulaire s’est grandement amélioré avec cette lecture, la plupart d’entre vous savent que je suis plus ou moins encore en apprentissage du français et que même si j’ai eu du mal à garder mon rythme de lecture, car je voulais faire des recherches sur les mots que je ne connaissais pas, je n’en sors que grandie. Mais bon, ceci est un avis purement personnel et comme c’est l’un de mes points forts de cette lecture, je ne pouvais passer outre. Donc pour résumer, l’auteur possède une plume d’une incroyable richesse, sublime et intelligente.



Et un petit mot pour souligner la jolie couverture signée Tiphs. Quel super boulot d'illustration !



Un auteur à découvrir et un nom à retenir pour tous les adeptes de la fantasy, vous ne serez pas déçus, parole du chat noir.
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L'impératrice des chimères

Couvrez-vous valeureux guerriers, le froid du Nord progresse sur les terres des Hommes et nous allons devoir le braver ! Un épais et sombre brouillard s’installe avec lui, empêchant quiconque de progresser sereinement. Des hurlements à vous glacer le sang se font entendre, çà et là, la tension monte d’un cran à chaque bruit suspect, renforçant la peur qui s’empare peu à peu des membres du groupe. Préparez-vous à effectuer un plongeon en territoire hostile, L’Impératrice des Chimères offre une aventure impitoyable et pleine de surprises. Les personnages que vous vous apprêtez à rencontrer et à suivre sont tout droit sortis de la mythologie nordique, de ces légendes celtiques qui fascinent autant qu’elles terrifient. Ne soyez pas surpris par les références à Thor ou Odin et laissez-vous toucher par le cri de la Banshee. Choisissez des vêtements chauds et n’oubliez pas votre besace bien remplie, les bivouacs dans des lieux surprenants jalonneront votre route. D’entrée de jeu, le lecteur sent et devine que Jérôme Camedescasse a effectué quelques recherches quant à l’univers qu’il décrit, quant aux peuples qu’ils évoquent, quant aux légendes dont il est question… Au détour d’une page vous risquez très fortement de tomber sur un nain ou de faire face à un géant, peut-être même un barghest si vos pas vous mènent aussi loin. La mythologie semble ici plus que respectée, elle représente un pan entier de l’histoire, un des piliers sur lesquels repose le récit. Spleinir, les trois Nornes ou encore l’évocation du meurtre de Balder, les références à ce qui façonnent un imaginaire sont légion. M’est avis que l’on savoure davantage ce récit de fantasy en ayant quelques connaissances et notions relatives à Yggdrasil ainsi qu’aux différents royaumes tels que celui des hommes, des géants ou encore des morts ; le voyage ne peut assurément qu’en être plus palpitant.



Levez la tête et rendez-vous compte par vous-même… Les étoiles ont déserté le ciel depuis plusieurs printemps, sans doute annonciateur des malheurs à venir. Seuls les morts peuplent ces terres désolées, ces immenses et vastes étendues dont nulle ne revient jamais. Rien n’est sûr en ces lieux, le danger rôde, tapi derrière la moindre branche, prêt à vous sauter à la gorge. Surveillez vos arrières et économisez vos mots. Le silence est un allié dont vous ne voudriez pas vous passer. L’ambiance qui règne ici-bas est sombre, aussi sombre que les ailes d’un corbeau. La violence, omniprésente, se répand telle un pernicieux poison et le doute gangrène les esprits les moins affûtés. Personne n’est à l’abri du trépas, ce dernier guette, patiente, n’attendant qu’un instant de faiblesse pour vous terrasser. À travers le périple des protagonistes et les affrontements qu’ils devront mener pour leur survie, l’auteur traite de la place de la vie et de la mort dans un monde qui ne connaît que souffrance et désillusion. Le dédale est tel que l’on a tôt fait de s’y perdre et de ne plus jamais en revenir. Le groupe, très hétéroclite, composé de sept braves âmes se voit investi de la mission de faire tomber l’épais brouillard de ce que l’on surnomme “La chevelure de Hel”. Les trahisons des uns n’auront d’égal que la détermination des autres. Sept individus d’horizons divers et variés réunies par Noirelouve, sept personnalités fortes uniquement guidées par leurs propres quêtes et désirs, sept esprits torturés que l’Impératrice des Chimères va mettre à mal. La nécessité de mettre en place une stratégie se fait sentir, bien vite balayée par les multiples interventions divines. Chacun joue et un rôle et l’exécute comme il se doit, entre pièges et répits, l’aventure qui attend les lecteurs, à l’instar du groupe, se révèle longue et périlleuse.



Prenez quelques minutes pour écouter les mots du vieux barde que je suis. Profitez de ces instants de calme pour vous détendre et oublier le dangereux monde autour de vous. L’Impératrice des Chimères est un livre plutôt généreux et surtout trèèèèès long. Toutefois, force est de reconnaître que pour un récit d’une telle ampleur, le nombre de noms à retenir est relativement faible. Nous avons les sept de départ dont je vous ai déjà parlé, ainsi que quelques autres personnages qui viennent alimenter le fil de l’intrigue. Les noms, en général, sont plutôt courts, aux sonorités rudes et si particulières qui offrent un dépaysement total. Le voyage, presque aussi interminable qu’éprouvant délivre des portraits tout en nuances. Les personnages doivent faire face à leurs démons intérieurs, à tout ce qui les ronge et les détourne de leur véritable quête. Apporter du relief à la psychologie des protagonistes et jouer sur les tourments et cauchemars qui les hantent semble être un point très important pour l’auteur, en témoigne sa description sur le site de la maison d’édition. Au-delà de cette volonté de creuser et de construire des profils fouillés, on ressent aussi le fil très ténu qui unit toutes ces personnes, entre méfiances et ressentiments. La quête qui anime chacun d’entre eux est palpable et cela ne fait que renforcer les animosités…



Maintenant que vous êtes tous complètement avachis et inconscients du danger, l’heure est venue d’évoquer le véritable danger, la vraie menace qui pèse sur les épaules du groupe. Savez-vous ce qu’est une chimère ? Vous en avez une vague idée c’est cela ? Plusieurs définitions peuvent lui correspondre, j’ai toutefois choisi de n’en aborder qu’une, celle qui fait référence au titre et à cette fameuse Impératrice dont nous ignorons tout… Le terme de Chimère, dans le livre de Jérôme Camedescasse ne convoque pas l’idée d’un monstre pouvant prendre une forme animale mais fait plutôt référence à une chose monstrueuse qui provoque l’épouvante et cette chose n’est autre que l’illusion. Le pouvoir de l’illusion est grand et l’Impératrice en use et en abuse. Elle met à mal chaque individu osant braver la chevelure de Hel, prête à tout pour en découdre et repousser les envahisseurs. Ce n’est qu’au fil du récit que nous découvrons qui se cache réellement derrière cette femme aussi maléfique que puissante. Toute la lecture durant, les personnages affronteront presque tour à tour celle qu’ils nomment “L’embrouilleuse”. Bon, autant vous le dire clairement, ce nom me fait hérisser le poil ! Je ne comprends pas que dans un livre au registre souvent soutenu on puisse employer un mot aussi laid que l’embrouilleuse… Honnêtement ça me dépasse. L’idée est là certes, mais j’avais juste envie de barrer le mot sur ma liseuse tellement je le trouvais inapproprié dans l’histoire. Bref, je crois que vous avez compris mon point de vue là-dessus. Cet être, dont je n’utiliserai pas le sobriquet une fois de plus, constitue une menace de poids et ses multiples apparitions rythment le texte d’une manière qui ne m’a pas non plus convaincue. Si la volonté de l’auteur était aussi d’embrouiller le lecteur, je trouve la réalisation assez maladroite. Les passages relatant ces épreuves, car il s’agit bien de cela, sont souvent trop rapides et s’inscrivent dans une autre dynamique, l’un d’entre eux m’a particulièrement laissé de marbre à tel point que je n’y ai juste pas cru. L’idée est vraiment intéressante ; plonger le protagoniste dans une bulle chimérique pour le confronter à ses pulsions et ses démons, cependant je n’ai pas accroché du tout au procédé utilisé.



Mes chers compagnons de route, vous n’êtes pas au bout de vos peines, et moi non plus d’ailleurs! J’ai transpiré à grosse goutte, frôlant parfois l’ennui ou l’exaspération. Alors oui, Jérôme Camedescasse écrit bien, très bien même, il manie la langue française très habilement je ne peux lui retirer cette qualité mais bon sang que j’ai trouvé sa plume pompeuse et lourde ! Ma lecture n’a été qu’un perpétuel conflit, une bataille entre l’envie de suivre les personnages et celle de repousser ce livre hors de ma vue. Amoureuse des beaux mots et des tournures à vous faire tourner la tête, je n’ai pourtant pas du tout mais alors pas du tout accroché au style de l’auteur. Plus je tournais les pages et plus j’avais l’impression d’assister à une démonstration, à un étalage des connaissances de l’auteur plus qu’à une volonté de narrer une histoire. Je ne vous parle même pas des détours empruntés dans le seul but de montrer la maîtrise de la langue de Molière. Le style s’adapte au genre qu’est la Dark Fantasy, j’en suis consciente, mais je ne supporte pas ce genre d’exercice stylistique. Peut-être ai-je tort, peut-être mon jugement est-il erroné mais c’est le sentiment que j’ai eu. De même, j’ai trouvé le récit très lent, le lecteur progresse vraiment pas à pas alors que les ellipses sont nombreuses. Je n’ai rien contre l’utilisation de ces dernières, elles permettent justement d’accélérer - en règle générale - les récits, mais ici elles m’ont profondément agacée. Pourquoi occulter volontairement la description d’une scène si c’est pour nous en parler dans la suite de l’histoire comme d’un élément important ? Je crois que j’ai vraiment eu énormément de mal avec le style de l’auteur ainsi qu’avec la construction de l’intrigue et les choix effectués. L’épilogue me conforte dans l’idée que, définitivement, cette lecture fut bien plus conflictuelle qu’autre chose, comprenez là que je n’ai pas du tout été convaincue par celui-ci. En somme, l’envie de connaître la fin de l’histoire était grande, l’ambiance et l’univers y étant pour beaucoup, mais j’y suis allée à reculons, ramant encore et encore entre les sinueux dédales empruntés par l’auteur.



L’heure de nous quitter approche. La route qui vous attend est longue encore, j’ose espérer que vous avez gardé quelques victuailles et que vous ouvrirez l’oeil mais pas que. Si je devais, avant que vous ne partiez achever votre quête, vous résumer mon ressenti cela serait assez simple et pourrait tenir en un mot : conflictuel. D’un côté, je n’ai pas aimé la plume de l’auteur, sans doute adaptée au genre du livre mais beaucoup trop lourde pour être réellement agréable, de même je n’ai pas du tout été sensible à la construction du récit. D’un autre, j’ai adoré l’ambiance sombre et angoissante, la psychologie des personnages et cette immersion dans la mythologie nordique. Si un plongeon dans les terres de Hel ne vous effraie pas, L’Impératrice des Chimères n’attend plus que vous.






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L'impératrice des chimères

La petite histoire





Tjor de Noirelouve, chevalier poussé par un idéal va se lancer dans une odyssée cauchemardesque et affronter avec six autres aventuriers et aventurières des entités qui les dépassent, des demi-dieux vengeurs aux desseins abscons et sanglants. Cette équipée hétéroclite se compose d'un champion, soldat aguerri Knud, d'un nain sournois et vif Grikar, d'une banshee fragile et mystérieuse Signe, d'un esclave arcadien docile et muet Aslak et de sa maîtresse cinglante et hautaine, mage élémentiste des vents Rehn et de Jarand un myste souffreteux guérisseur allié de Tjor. Cette troupe aux secrets obscurs va plonger dans les Ténèbres des Terres de l'Hiver pour s'égarer aux confins de la folie dans de labyrinthiques aires de cauchemars.





l'énigme du pont



" d'après la légende, il naîtrait



de la dureté du vent,



de l'éclat de l'onde,



du souffle du soleil



et de l'écume de la pierre."







Ce que je retiens de ce récit épique...





L'univers et l'ambiance





Nous sommes plongés dans un monde de dark fantasy peuplé de créatures de la mythologie nordique. Une véritable descente aux Enfers comme avec Dante et sa Divine Comédie.



Nous traversons une brume, assimilé au Grand Hiver ou Fimbulvetr où le soleil brille par son absence. C'est la Chevelure de Hel, la déesse des Enfers qui charrie des morts-vivants, des fantômes et autres joyeusetés funèbres. Cette ambiance pesante et obscure est renforcée par la traversée de paysages désertés par la vie, ravagés, hostiles, cauchemardesques, des marais, des hameaux en ruine abandonnés, des forteresses jonchées de cadavres en putréfaction. Mort et désolation sont les maîtres mots dans ces lieux.





"La Chevelure de Hel n'est pas qu'un simple sortilège que l'on peut rompre. Elle est le commencement d'une fin inéluctable."



Le bestiaire et la galerie de monstres rencontrée sont impressionnants : Jotnärs (géants), Nornes, Alfes (Elfes), Sidhes, Dvergrs (Nains), Askafroa (dryades des frênes), des métamorphes, trolls, ogres, Berserks, aigles, oiseaux-tonnerre, barghests (loups ou chiens), insectes...





"Il n'y a pire tromperie que les mensonges assénés par les puissants jusqu'à les voir remplacer la vérité. Ainsi en est-il de notre conception de l'histoire, rédigée et élaguée par les vainqueurs et les survivants. "





Les personnages





Mes personnages préférés sont plutôt les personnages féminins comme Signe, Rehn ou encore l'Impératrice des Chimères. J'ai trouvé que leur personnalités étaient plus fouillées que celles de Tjor, Knud, Aslak ou encore Grikar, même si ils offrent des sensibilités différentes.



Rehn est sans contexte la plus piquante avec sa répartie et les sobriquets qu'elle donne à tout bout de champ. J'apprécie tout autant les joutes verbales que les combats stratégiques de la tempestaire. Elle supplante même l'Impératrice des Chimères, peste en puissance pourtant.





"Nous errons dans une fantasmagorie échevelée qui n'est plus régie par la moindre loi ou logique..."





L'écriture et le style de l'auteur





L'auteur est un conteur qui aime à nous entraîner dans un récit épique où le rythme est saccadé avec des fausses pistes, des errances qui conduisent le lecteur dans des impasses. Il joue avec le lecteur comme l'Impératrice des Chimères avec la troupe de spadassins et magiciennes, il le perd pour mieux le guider dans ses filets.



Quelques ellipses, quelques illusions et puis l'on reprend le court du récit, vers quelle fin ? et dans quel but ?



L'on retrouve le souffle d'Homère dans ce roman peuplé de monstres, d'épreuves où chacun va au bout de soi-même.



Les mots du conteur sont envoûtants et précieux, délicats et cinglants.





"L'amour n'est qu'une émotion intangible,



illogique et volatile."





Plongée dans une odyssée nordique digne du voyage d'Ulysse avec maléfices, combats, ruses, dieux ou demi-dieux. J'ai apprécié les personnages à la volonté de fer, aux caractères taillés à la serpe et souvent venimeux voire vénéneux pour ce qui est de l'Impératrice des Chimères. Les Terres d'Hiver aux frontières du rêve et de la mort, du cauchemar et de la magie occulte apportent une ambiance de fin du monde immersive.



La plume ciselée et précise de Jérôme Camedescasse m'a conquise.
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L'impératrice des chimères

Cette première publication chez Crin de Chimères me séduisait, avec une couverture sublime, une intrigue qui en dévoilait peu mais bien assez pour me laisser tenter l'aventure. Résultat ? Plonger dans l'histoire n'a pas été facile mais j'ai fini par m'y plaire et découvrir un monde aussi riche que captivant.



L'histoire démarre à l'aube d'une quête épique qui cherche ses soldats. Découvrir tous les nouveaux personnages et démarrer l'aventure à leurs côtés, c'est s'accrocher à beaucoup d'informations pour être sûr de ne rien rater plus tard. Pari réussi ? Malheureusement, ça n'a pas été mon cas. Je dois bien l'avouer, me familiariser avec l'Histoire, l'histoire et les histoires n'a franchement pas été évident, d'une part parce que le début m'a semblé très rapide, peut-être trop, et que la profusion d'éléments nouveaux n'a pas permis de les digérer et les garder en mémoire. Il n'y a pas à dire : lire et m'accaparer ce début a été un véritable défi !

Côté plume, eh bien... Il n'y a pas à dire, l'auteur a un style aussi riche et complet que parfois difficile à lire. Beaucoup d'images, de métaphores, de précisions, et peut-être trop parfois au détriment d'éléments essentiels qui se noient sous un flots de compléments... Plume poétique, oui, vocabulaire incroyablement développé pour sûr, une aisance indéniable à conter les histoires charmées de contes et légendes, mais incontestablement pas accessible à tous, et demandant parfois une certaine concentration.



C'est peut-être pour ces raisons que ma lecture s'en est trouvée ralentie, décousue et même un peu difficile parfois. Je ne le cache pas, j'ai failli m'arrêter dès les premiers chapitres, mais j'ai poussé la lecture, encore et encore, et plus les pages défilaient, plus le désir de s'intéresser à cet univers sombre et tourmenté s'est manifesté. Le gros point fort de cette histoire reste la capacité de l'auteur à nous enfermer avec lui dans le brouillard et subir les chimères qui y naissent.

Pas d'accroche aux personnages, mais un véritable plaisir à les voir grandir en ce monde tortueux, et une fin, je pense, méritée pour chacun d'eux.



En bref, une lecture mitigée, difficile au début, mais dont la fin a su me récompenser de mon effort. L'Impératrice des chimères fait sûrement partie des jolies découvertes de la dark fantasy que j'ai pu faire, et j'espère pouvoir découvrir plus de la créativité de l'auteur à sa prochaine sortie.
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L'impératrice des chimères

J'ai essayé, j'ai vraiment essayé...

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La couverture m'a attirée comme une mouche sur une fraise, le résumé a terminé de me convaincre et je l'avais embarqué sans un regret ni un regard en arrière, certaine de trouver mon compte dans cette fantaisie sombre et féroce, que je voyais déjà peuplée de créature des ténèbres recouvertes d'un halo de brume, d'une quête compliquée aux limites des terres légendaires, de personnages tordus torturés, traîtres et complexes...

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J'ai essayé, j'aurais adoré adhérer.

La mythologie scandinave dans toute sa noirceur, dans toute sa dualité, ça promettait un beau voyage !

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J'ai finalement abandonné, la mort dans l'âme.

Je n'aime pas abandonner, parce qu'après, je ne parle que d'un tronçon alors que j'aurais pu parler d'un tout.

Mais le style a eu raison de moi. Il m'a terrassée. Il m'a filé un uppercut et je me suis retrouvée à terre, dans les cordes, KO sans véritable envie de me relever.

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La langue est belle. Très belle. Trop belle ?

D'habitude, je me plains de l'inverse, à crier sur tous les toits que les mots auraient pu être mieux choisis, mieux réfléchis. Et ici, nous avons un large panel de la langue française, et finalement, ça ne me convient pas non plus.

Compliquée, cette lectrice... (Agaçante ? oui, sûrement.)

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Il y a un effort stylistique considérable, je le reconnais. Mais qui m'a demandé une concentration extrême à chaque ligne, chaque phrase étant construite et alambiquée à l'envi, des adjectifs (voire deux) à chaque nom entrant dans la description, des tournures dignes de nos correspondances d'antan, aïe, trop, ce fut trop pour mon envie de détente !

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Et je suis cruellement désolée d'abandonner pour cette raison idiote.

Pour moi. Pour l'auteur.

On n'est pas forcé de faire tortueux pour faire beau, je le sais à présent.

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Et je me rassure (un peu) en découvrant les autres avis d'ici, qui pointent tous du doigt la même chose. Cela me console (un peu) de découvrir que ça ne s'arrangera pas avec le temps, je lâche donc cette histoire avec un arrière-goût d'inachevé.

Tant pis.
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L'impératrice des chimères

Avant tout, parlons de la couverture que je trouve magnifique. Le résumé me plaisait bien.

C’est une lecture mitigée : certes, j’ai bien aimé l’histoire.

Les Terres d’Hiver sont envahies par un brouillard maléfique. Personne n’y entrant n’en ressort jamais. Tjor, mandaté par le prince, monte une expédition pour libérer cette partie du monde, mais le jarl responsable de la région refuse de les laisser passer. Il invoque donc une ancienne coutume “le sacrifice des sept” (je me souviens du nom scandinave utilisé, mais je ne me risquerait pas à l’écrire de peur de me tromper). Ainsi, il choisit six compagnons qui l’aideront à mener à bien sa quête. Il est loin d’imaginer qu’ils ont chacun d’autres projet en l’accompagnant. La traversée de la Chevelure de Hel s’avère compliquée, faite de faux-semblants difficiles à démêler.



Le principe de passer d’une aire à l’autre hanté par des rêves et cauchemars m’a plu, cette impossibilité de discerner le songe de la réalité est bien joué, la plume de l’auteur est plaisante et les descriptions intéressantes ; une connaissance suffisamment poussée des mythes nordiques pour que j’y prenne plaisir, un florilège de créatures fantastiques digne de toute saga fantasy.

Paradoxalement, pour une lecture qui avait tout pour me plaire, ça m’a paru interminable !



Je n’ai pas réussi à vibrer en même temps que les personnages, leur peur ne m’a pas été communiquée, un peu plus pour Signe que pour les autres… pas assez au final. Tout comme je n’ai pas ressenti grand-chose à leur contact.

J’avoue que Grikar est un bâtard et son franc-parler vulgaire m’a fait rire, la perte de patience de Tjor m’a surprise et j’ai adoré sa façon d’y réagir. Knud m’a énervée dès le début, Rehn m’a insupportée de par son mépris, ses airs supérieurs et sa façon de traiter les autres (sauf quand elle morigène le champion), Jarand et Aslak m’ont laissé indifférente, seule Signe passait à peu près mais elle est trop effacée.



J’ai aussi eu beaucoup de mal à me concentrer et j’ai souvent perdu le fil de l’histoire, mes yeux poursuivaient la lecture pendant que mon esprit faisait un black-out complet – je ne peux même pas dire que je pensais à mes courses, ma prochaine tâche ménagère ou ma série en cours, je n’étais juste plus là et c’est assez désopilant surtout que ça ne m’arrive que rarement.

Certains chapitres commencent par une ellipse et ça ne m’a pas aidée : j’avais du mal à me plonger dans le récit et ça me demandait beaucoup d’effort pour poursuivre.



Le pire, c’est que je ne peux même pas dire que j’ai détesté cette lecture, ce n’est pas le cas. Ça a été trop laborieux pour que je puisse dire que j’ai aimé. Je crois simplement que je n’ai pas accroché et c’est dommage, il avait tout pour me plaire : des combats épiques, des héros bien dépeints, un background travaillé et complet, un univers sombre.
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D'ombres et de cendres

J’ai retrouvé la plume si particulière de Jérôme Camedescasse, Cette façon si naturelle de plonger le lecteur dans son univers mythique et nordique. Dans le froids, la brume, l’obscurité, la plume de l’auteur contribue à enfermer le lecteur dans son univers.



Cette fois l’auteur nous conte l’histoire tragique et tellement triste d’Eydis, l’esclave humaine au service d’une famille Alfare. Dès le début j’ai compris qu’Eydis n’avait pas vraiment d’avenir, ses maîtres l’utilisent, dans un unique but, mais plus encore… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien en tirer… Malgré les humiliations quotidiennes, les insultes, la cruauté des Alfares; Eydis m’a surpris à garder cette lueur incompréhensible d’espoir, de rêve de liberté. Eydis possède une volonté farouche de rester fidèle à elle-même tout en contentant ses maîtres pour mieux les abuser. La pirouette est dangereuse voire mortelle mais elle s’y accroche avec une volonté de fer. Elle refuse de croire en cette malédiction, pourtant si ancrée dans les mémoires, cette souillure dont seraient porteurs les quelques derniers humains.



Au-delà de cette volonté, Eydis nage en eaux troubles; elle fait partie bien malgré elle d’un complot politique malsain. En fait elle est au milieu et sert d’outil aux protagonistes. Cette fois ce ne sont pas les humains qui sont montrés comme des individus incapables de résister au pouvoir et à la cruauté; Cette fois ce sont les Alfares qui cèdent aux chimères d’un pouvoir particulier qui conditionnent toutes leurs actions.



L’auteur, Jérôme Camedescasse, nous montre un univers basé sur une culture matriarcale; l’homme n’a que très peu de place, les seuls personnages masculins sont réduit en esclavage, méprisés et les plus nobles sont plutôt écartés du pouvoir…



L’univers est certes très sombre, aucune lumière ne filtre, l’essentiel du récit se concentre sous terre et l’auteur nous présente de monstrueuses bestioles de type arachnide 😦 qui font froid dans le dos. La force des détails et descriptions m’ont transmis aisément des frissons et la chair de poule !



Hé ! On en parle de cette couverture de ouf ! tout simplement magnifique et horrible (oui j’ai un tout petit peu peur des araignées !) à la fois ! Elle illustre tellement bien l’histoire d’Eydis



En Bref

Le récit d’une vie d’esclave avec l’espoir ténu qu’un jour peut-être Eydis trouvera la paix, la liberté;



Un récit sombre, cruel qui emprisonne le lecteur;



Une vie brisée, une esprit retors, une volonté farouche voilà une héroïne très attachante;



Je remercie les Éditions Crin de Chimère et l’auteur Jérôme Camedescasse pour ce voyage glaçant à la suite d’une esclave pas comme les autres sur fond de mystère cruel.
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L'impératrice des chimères

STOP, QUOI QUE VOUS FASSIEZ, ARRÊTEZ-VOUS ICI QUELQUES MINUTES, JE DOIS ABSOLUMENT VOUS PARLER DE CE LIVRE !



Cela faisait un moment que je n’avais pas eu un tel coup de cœur, oh non, que dis-je donc là comme ânerie, que j’ai eu un tel coup de foudre ! Et c’est là le tout premier livre édité chez Crin de Chimères ! Sérieusement ? Je crains déjà pour les parutions suivantes, je ne vais jamais pouvoir m’en remettre. Wow, celle-ci envoie du lourd, du très lourd même. Pour une première publication, franchement je suis sur le cul postérieur.



J’ai débuté ma lecture tranquillement dans l’après-midi, j’ai fais une pause le temps de vaquer à mes occupations, et dès que j’ai repris, il me fut tout simplement impossible de ne pas aller jusqu’au dernier mot, impossible de vouloir aller dormir avant la fin. A l’heure où je vous tape cette chronique, si je regarde mon horloge (nooooon ne regarde pas !), eh bien il est très exactement 4h17 ! Je pense qu’il est plus que temps que je rejoigne mon lit. Mais là encore il était impensable que je ne vous livre pas mon avis à chaud, je ne voulais pas laisser tout cela refroidir. Je ne vous cache pas que j’ai failli ne pas programmer et passer directement à la publication, mais j’ai tenu bon et je vous l’ai donc programmée pour une heure décente !



Je mets au défi quiconque le voudra de trouver un seul point négatif dans ce livre ! Tout y est, que ce soit le style de l’auteur que j’ai adoré, en passant par le décor qui vous glace le sang, sans oublier les personnages qui vous feront souvent grincer des dents, des situations à faire froid dans le dos des moins frileux, avec en plus une mention hyper positive pour la couverture. Que manque-t-il pour en faire une merveille littéraire ? Je ne connaissais absolument pas l’auteur avant de voir son nom apparaître sur la page de Crin de Chimère, mais là c’est bon je ne risque pas de le laisser sur le bas-côté de la route.



Dans la fantasy, ou ici la dark fantasy, il y a une ligne de conduite, un genre de code à suivre. Jérôme Camedescasse c’est approprié ces codes, les a tourné à sa sauce, les a remanié, et le résultat est des plus convaincant. Je suis la page de l’éditeur depuis le début, à quelques jours près, maintenant je m’occupe également de la partie communication sur Instagram, c’est vrai que j’attendais énormément de cette toute première lecture, même si je suis quelque peu en retard sur le planning. L’auteur a réussi à ce que mes attendes me paraissent bien basses tellement le niveau qu’il a donné à son récit est élevé. Franchement je ne m’attendais pas à cela, même après avoir lu quelques avis déjà publiés sur la toile, je ne pensais pas que j’allais avoir l’impression d’être passée à la moulinette et que mes heures de sommeil en prendraient un tel coup !



Dès que je pensais avoir fait une découverte avant même les personnages, pouf quelques pages plus loin j’étais partie dans une autre direction, parfois même à l’opposé de ce que je pensais quelques minutes auparavant. Je me suis fait balader en beauté, et j’ai adoré cela, j’irai jusqu’à dire que j’ai pris un pied d’enfer et que j’en redemande. Moi maso ? La réponse est on ne peut plus clair je pense… Non mais sérieusement, vous imaginez que j’ai terminé ce livre à plus ou moins 4h du matin et que si j’avais encore eu une centaine (voire même plus) de pages, j’aurais pu y passer encore des heures sans problème ! Ici, j’ai lu la version numérique, mais dès que j’ai la version papier, je vous promets que je signe pour une nouvelle balade dans le grand Nord ! Je vous emmène ?



Mes yeux commencent à lutter pour rester ouvert, cette fois, je ne résiste pas à l’appel de Morphée. Je sais que finalement je ne dévoile absolument rien, et j’ai pourtant dit pas mal de choses je trouve. Enfin bon, je suis certaine que vous avez compris que je trouve impensable de ne pas vouloir découvrir ce livre, si ce n’est pas le cas, remontez de quelques tours de roulettes sur votre souris et relisez ma chronique depuis le début, vous avez certainement lu une ligne sur 5. Oui Morphée, j’arrive c’est bon, arrête un peu de m’appeler toutes les trente secondes pfff. Je file, mais vous aussi filez sur Amazon ou le site de l’éditeur et ne passez pas à côté de cette merveille !
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L'impératrice des chimères

Pour une fois qu'un auteur de "fantasy" sait écrire français avec gourmandise, voire gloutonnerie ! Dommage qu'une telle maîtrise du verbe ne serve aucune histoire digne de ce nom.

Toutes ces jolies phrases dont la sophistication acharnée flirte obstinément avec la pédanterie ne racontent rien qui soit digne d'intérêt.

J'ai, avec appétit tout d'abord, puis dégoût à la longue, dégusté cette prose sur 300 pages avant de choisir de m'épargner cette peine, après quelques hésitations.

N'ayant pas vu ce qui aurait bien pu se passer dans les 180 restantes qui n'aura pas pu trouvé le moyen d'apparaître dans les trop nombreuses précédentes.



Le pitch, comme on dit, est simple : une compagnie hétéroclite d'aventuriers aux motivations personnelles aussi divergentes qu'obscures se lance dans une vague quête. Cela se passe à travers des paysages cauchemardesques qui se succèdent sans logique ; chaque chapitre pouvant tout aussi bien se situer bien avant ceux qui le précèdent comme plus loin dans cette morne suite où on se surprend à sentir de l'ennui jusque chez les personnages de ce monotone enfilage de perles (façon de parler). 480 pages, comme il pourrait y en avoir 800 vu le (manque de) rythme ; d'ailleurs, il semblerait qu'une suite soit à craindre. Tout et surtout n'importe quoi est possible, sans que le moindre monstre issu d'une foisonnante mythologie (nordique, ou pas) n'ait davantage de pertinence que n'importe quel autre qui pourra surgir plus tard, ou pas.

Illusions, rêves et chimères octroient à l'auteur toute licence pour de faux détours comme pour de vraies longueurs et plonger - noyer, plutôt - son lecteur dans une confusion prétendue "anxiogène", ai-je cru lire dans la critique d'une lectrice conquise, la bien-heureuse. J'aurais aimé, aussi pouvoir vaincre ce flot incessant de mots, certes gouleyants, et accéder à cet état emportement exaltant, promesse tacite de tout livre du genre.



L'auteur éprouve manifestement un plaisir - solitaire - à s'entendre écrire. Et les acrobaties que l'intellect doit fournir pour décrypter certaines constructions prosodiques débordantes d'adverbes et d'adjectifs éloigne constamment de la moindre émotion. Trop de descriptions abstraites indiquant quels sentiments l'auteur attend de son lecteur sont le contraire d'un style apte à faire ressentir lesdites émotions.



Je n'ai pu m'empêcher d'imaginer l'auteur en Maître du Donjon consommé qui aurait recyclé, les collant bout à bout, tous les scénarios de Donjons & Dragons proposés à ses camarades de jeu de rôles dans sa jeunesse.



Partageant avec l'auteur le goût de la belle phrase, c'est donc avec regret - qui a dit "rancœur" ? - que je quitte cette "Impératrice des Chimères" au milieu de... ben, de nulle part, en fait. J'aurais aimé que ce style, légèrement dés-ampoulé toutefois, serve une histoire palpitante, originale, haletante plutôt qu'essoufflée.



Les motivations des protagonistes dévoilés au compte-goutte ne font pas un suspense. Savoir manier la plume, ou le clavier, ne fait pas le narrateur. De même, une succession de tableaux quasi sans action ne construit aucun "voyage" et moult adjectifs, même truculents, dégorgés par chaque page ne donnent pas une ambiance, mais cassent un rythme pourtant nécessaire.



Cela dit, sans doute les 180 dernières pages recèlent-elles d'indiscutables trésors de narration rebondissante et autres révélations fracassantes. Mais ce sera sans moi. Je n'y crois plus. Que d'autres finissent cette roborative errance à leur aise. Et bon courage pour "Le bourgeon dYggdrasil", son prolongement - je n'ose pas dire "suite".



Avec moins de magie, je conseillerais "Gagner la guerre" de Jean-Philippe Jaworski, avec plus d'action violente, les livres de David Gemmell, avec plus d'originalité, la trilogie de la mer éclatée ("La moitié d'un roi"...) de Joe Abercrombie, avec plus de légende, la trilogie de Lyonesse ("Le Jardin de Suldrun"...) de Jack Vance, avec plus de noirceur, la trilogie de L'Empire brisé ("Le prince écorché"...) de Mark Lawrence.

Bref, pour de bonnes histoires, le genre dark fantasy, a bien mieux à proposer que des chimères d'histoires.
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L'impératrice des chimères

Avant de donner mon avis sur l’histoire j’aimerais m’arrêter quelques instants sur la magnifique couverture réalisée par Tiphs. Je suis littéralement envoûtée par le graphisme qui reflète bien l’histoire qui se cache à travers les pages du roman. Et j’ai totalement fait la promo du livre à mes amis en leur secouant la couverture devant le nez je l’avoue !



Je ressens beaucoup de choses à la fin de cette lecture, j’ai encore du mal à mettre des mots sur mes ressentis mais je vais tenter de faire au mieux pour vous pousser à découvrir cette histoire qui m’a toute retournée. Mais sachez que ce roman a été un véritable coup de cœur, renouant avec la dark fantasy que j’ai délaissé pendant quelques temps.



L’histoire commence dès les premières pages, on est clairement jeté dans l’intrigue et ça laisse un sentiment confus et perplexe, qui ne m’a pas quitté de toute la lecture, et c’est justement ce qui rend cette histoire originale. On évolue dans un monde sombre, très sombre, et on sent que la mort se cache dans toutes les lignes de l’histoire. C’est une ambiance pesante mais captivante. L’histoire vous rentre dans la tête et impossible de la déloger de là après ! Si vous voulez lire un roman de fantasy pour vous changer les idées, pour passer un agréable moment auprès de héros dévoués, aux bonnes mœurs et fidèles fuyez, fuyez loin ! Si au contraire la mort, le sang et la violence ne vous effraie pas, vous avez trouver le roman qu’il vous faut !



On suit 7 personnages qui vont vers une quête bien plus noire qu’imaginée, mais ces personnages ont tous des défauts. Ces défauts sont réellement mis en avant dans le récit, on ressent des sentiments négatifs à leurs égards, j’en ai même franchement détesté quelques uns, quant à d’autres on les prend en pitié. Ces personnages ne sont clairement pas dans les clichés des héros de fantasy qui réussissent à sauver leur monde. Et, je pense, ce sont ces personnages qui donnent tout le charme de l’histoire. Sans oublier les décors dans lesquels ils évoluent, des décors sortis de la mythologie nordique, mythologie que je ne connais que vaguement je l’avoue mais qui m’attire énormément. L’histoire est finement travaillée et cela se ressent à la lecture, tout s’enchaîne très rapidement mais on a tout de même le temps de profiter des situations et des décors. Par contre, préparez-vous à avoir le cerveau retourné à la fin de certains chapitres !



Pour ce qui est de la plume de l’auteur, et bien les premiers chapitres ont été compliqué car le vocabulaire et les formulations des phrases sont d’un niveau plutôt élevé. Les débuts sont compliqués, la lecture n’est pas très fluide et il m’a fallu relire plusieurs phrases pour comprendre. Mais d’un autre côté c’est un style d’écriture qui m’a totalement absorbé, j’ai eu beaucoup de mal à décrocher de l’histoire tant elle est captivante. Mon avis sur le style d’écriture est assez paradoxal, j’ai eu du mal à lire mais je ne pouvais m’empêcher de continuer le roman.



En bref, c’est un énorme coup de cœur pour moi, je pense que c’est une lecture qui va me marquer et qui va avoir du mal à quitter mon esprit tant elle est riche et complexe. Je vous conseille vraiment d’aller lire ce roman si vous aimez les mondes fantastiques et si les mythes nordiques vous attirent, vous n’en serez pas déçu !
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L'impératrice des chimères

Voilà un texte dense et fort bien écrit, qui nous offre une relecture intéressante des mythes nordiques (au sens large, l'auteur ayant pioché chez les Celtes aussi bien que chez les Germains et les Scandinaves) en forme d'épopée cruelle (et peut-être quelque peu illusoire ; mais le titre du livre vous a prévenus !) saupoudrée d'un humour léger qui se marie parfaitement à la plume de l'auteur.



Si les tribulations de Noirelouve n'ont rien à envier aux pérégrinations du chevalier Émouchet dans la Trilogie des Joyaux de David et Leigh Eddings (la noirceur en plus : Tjor et ses comparses ne forment pas la bande de héros dont vous rêviez pour sauver le monde, loin s'en faut !) ; la Chevelure de Hel pourrait quant à elle faire concurrence au Mordor, (pour le cas hypothétique où un office du tourisme infernal déciderait de regrouper les destinations les plus pourries) : là où s'étend son ombre, les Terres du Nord sombrent dans la corruption, et l'auteur nous offre un panel non-exhaustif de paysages désolés, rendus au chaos et à d'effroyables créatures ; si bien qu'on serait tentés de voir dans ce récit une sorte de "post-Ragnarök" — ou comment prouver que la Fin du Monde, c'est surtout le début des emmerdes !
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L'impératrice des chimères

Une 1 ere parution de chez Crin de Chimere édition qui tient toute ses promesses.



Les terres de nord sont envahis par un épais brouillard de cauchemar mortifère. 7 héros de tous horizons partent en guerre contre ce terrible phénomène, qui abrite une population aussi terrifiante que mortel. Personne ne sera épargnée.



Une dark fantasy qui tient toutes ses promesses, que l'on soit un expert ou alors comme moi une novice dans le genre, l'auteur nous facilite le chemin. J'ai quand même eu l'impression de regarder un jeu de final fantasy😉😂 .



Le vocabulaire développé de Jerome Camedescasse m'a agréablement surprise, quel changement par rapport aux tournures très scolaires de certaines de mes lectures, développement de mon vocabulaire OK 😂.

La plume est fluide même si certains termes nordique on été pour moi difficile à appréhender, je reste une novice!!!!



Aimant la Dark, j'ai été servi, l’histoire est racontée de manière à créer une atmosphère étouffante qui vous pénètre dans chaque recoins de votre esprit. Nos héros n'en portent que le titre, j'ai aimé et déteste à la fois ces personnages, avec leurs caractères bien à eux et leurs propres motivations pas toujours très catholiques.



En bref, je remercie les Editions Crin de Chimère pour ce service presse, j'avais craqué sur leur couverture de folie et j'avoue que cette première parution restera dans ma mémoire.
Lien : https://nostralectio.blogspo..
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D'ombres et de cendres

Je découvre enfin cette maison d'édition. Leur titres semblent vraiment intéressants. Alors qu'en est-il de celui-ci? Et bien très atypique. Il est interdit au moins de quinze ans et je comprends pourquoi. Non en raison de la violence qui n'est que rarement directe mais en raison de la complexité de l'histoire. J'ai eu l'impression de lire une partie d'échec.



On suit une esclave, Eydis, qui se trouve être également espionne pour la maison Hatchnar. Rien que ça montre l'ambiguïté de son statut. L'auteur nous rappelle souvent qu'elle n'est qu'une adolescente. On a parfois tendance à l'oublier devant ses talents d'espionnes et son intelligence. Elle sait se taire quand il le faut même si on sent l'impertinence poindre par moment. Elle est très réfléchie et rêve de liberté. Ce qui m'a le plus marquée la concernant est sa force inébranlable.



L'auteur fait un choix, dans la construction de l'histoire, surprenant. Il rentre dans le vif du sujet dès le début tout en présentant son héroïne. Dans le même temps, il développe son univers en avançant dans les intrigues. C'est ce qui rend l'histoire complexe. On met du temps à comprendre qui sont les supérieurs de Eydis. Il attise la curiosité du lecteur, l'oblige à être attentif et à se poser des questions. Ça n'empêche de savoir très rapidement qu'on se trouve dans un univers utilisant la mythologie nordique.



J'ai particulièrement apprécié la plume de l'auteur tout en subtilité. J'avais le sentiment qu'il voulait respecter la pudeur de l'héroïne ou sa dignité. Certaines scènes, que l'on voit habituellement décrite de manière crue dans la plupart de ce type de roman, ne sont que mentionnées avec poésie et sous-entendue. Ça fait beaucoup de bien.



En bref, j'ai été captivée par ma lecture des plus originales. Je serai ravie de lire un autre roman de l'auteur.
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L'impératrice des chimères

J'ai commencé ce livre avec une appréhension contradictoire : j'aime beaucoup la mythologie nordique, mais c'est toujours très casse-gueule pour un auteur que de l'exploiter comme trame de fond d'un univers et d'un roman de fantasy. On a vite fait de pondre une énième copie carbone ratée du Seigneur des Anneaux...



Il aura fallu quelques pages à l'auteur pour balayer mes craintes : il ne se contente pas de vagues emprunts aux folklores celtes ou germaniques, il en repasse des éléments connus à la moulinette de sa propre inventivité. La plume est enjouée, prenant plaisir à nous dévoiler une à une les horreurs d'un monde qui ressemble finalement moins à la Terre du Milieu qu'au Fief tardif et corrompu des Chroniques de Thomas Covenant. Y évoluent des personnages intéressants, bien construits, identifiables (de ce point de vue-là je dois avouer que je ne comprends pas trop les commentaires qui décrivent une trop grande complexité du texte : on est très loin du Trône de Fer en termes de surpopulation !) lancés dans une quête qui m'a prise au dépourvue à plusieurs reprises alors que je pensais savoir où l'auteur voulait m'emmener. Bien joué !
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L'impératrice des chimères

Un roman de Dark Fantasy, sombre, gore, violent, avec des combats au corps à corps et magiques? Un groupe hétéroclite composé de divers guerriers et magiciens entres autres, qui partent dans une aventure périlleuse, semée d'embuches et de monstres en tous genres? Tout ça dans un univers inspiré de la mythologie scandinave?

Je dis oui!



Le scénario est prenant et donne envie de continuer à tourner les pages jusqu'à la dernière.

Les personnages dont chacun possède un background bien détaillé, sont autant attachants, intéressants, qu'antipathiques. Leurs interactions sont vraiment plaisantes à suivre.

En bref, totalement le style d'histoire que j'aime et que je recherche en ce moment, surtout qu'elle est faite par un français.

Un français qui a l'air d'avoir une réelle passion pour la culture nordique, ses mythes, contes et légendes.

Cette passion partagée est des plus agréables, nous faisant voyager dans un monde travaillé et réfléchi.



Par contre, il y a quelques points négatifs, car on est loin de la perfection.

Mon problème majeur, c'est l'écriture.

Le récit se veut soutenu, voir trop soutenu par moment.

Ce style doit-être propre à l'auteur, je le conçois, mais pour ma part, autant que pour ma compagne qui a fait des études littéraires, la lecture n'est pas fluide, trop saccadée, avec des phrases beaucoup trop longues pour pas grand chose au final, manquant aussi d'une ponctuation plus aboutie. On a l’impression que tous les mots du dictionnaire y passent, ce qui rend la lecture complexe à des chapitres. Surtout qu'utiliser ce type d'écriture, alors que l'ont suit en majorité, des personnages peu instruits, ça ne colle pas des masses. Dans une histoire autour de nombreux aristocrates, ça passerait, mais quand on en a qu'un ou deux dans la masse, ça perturbe quand même un peu.



Le lire en cherchant à le savourer, quand on est un peu fatigué, ce n'est pas possible, car on peut vite bloquer sur les pages et s'en dégouter. En grande forme par contre, on est un peu plus patient, mais faut être pas mal calé dans la langue de Molière, pour en savourer chacune des phrases.

Les ellipses temporelles, qui sont nombreuses, où des évènements intéressants sont occultés, pour être remplacés au chapitre d'après par des récapitulatifs, m'ont profondément frustrées.

En effet, en enlevant un bon millier de mots inutiles, malgré le fait qu'il y en ait déjà eu un grand nombre d'enlevés avant la parution (il me semble), l'auteur aurait eu la place de développer ces moments épiques, que le roman n'aurait pas forcément été plus long, mais certainement meilleur.

Mettons cela sur le compte d'un tout premier roman, d'un auteur qui a du talent, mais qui doit se perfectionner.



Il me tarde de lire son prochain roman dans ce même univers, voir si ces défauts d'écritures seront diminués!
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D'ombres et de cendres

Je remercie l’éditeur, Crin de chimère, pour l’envoi de ce service presse. J’adore leurs couvertures, mais n’avais encore jamais lu un livre de leur catalogue. Avec D’ombres et de cendres, c’est chose faite. Hélas, je ressors de ma lecture plus que mitigée : je n’ai pas aimé.



Eydìs est une héroïne comme je les aime habituellement, jeune esclave au service d’une maison impitoyable, elle s’acquitte de ses tâches, évite les ennuis le plus possible. Intelligente, prudente, elle n’en reste pas moins téméraire et n’hésite pas à profiter de son don pour rejoindre son amant en cachette. C’est là que je relève le premier problème : son don nommé pas fantôme. La première fois qu’elle l’utilise, vu les tournures des phrases, je pensais sincèrement qu’elle se déplaçait dans les ombres pour réapparaître ailleurs… Eh bien apparemment, non. Sinon pourquoi ne l’utiliserait-elle pas dès qu’elle est en danger ? C’est donc le premier reproche que je fais : les explications ne sont pas claires et j’ai été perdue. Pour autant, Eydìs est l’un des rares points positifs de ce livre. Je l’ai trouvée attachante, mais pas non plus exceptionnelle, sans doute parce que l’histoire ne m’a pas du tout emballée.



Et c’est là tout le problème de « D’ombres et de cendres », je me suis ennuyée. C’est bien simple, pendant plus de la moitié du livre, il n’y a aucune intrigue. On passe d’une scène à une autre, sans voir de lien entre elles. Au début, on s’attend à une intrigue qui concerne la fuite d’une esclave et le vol d’un bijou. Au final, non, on part sur la distribution du courrier qui tourne mal et on se dit à tort « Enfin ! » Le personnage principal se retrouve propulsé dans un genre d’arène du jour au lendemain. Ce retournement de situation vient de nulle part, on n’y est pas préparé. D’ailleurs, il est difficile de suivre parfois ce qui se passe entre deux chapitres. À plusieurs reprises, j’ai eu le sentiment de passer du coq à l’âne et c’était compliqué de me remettre dans le bain.



Heureusement, le livre ne manque pas d’action, de créatures repoussantes et la fin relève un peu le niveau.



Le monde était original, même si là encore je n’ai pas tout saisi. C’est un monde souterrain, mais on mentionne des étoiles, de quoi me troubler. Soit j’ai manqué quelque chose, soit une fois encore il manque des explications sur l’univers. J’avoue que ce n’est pas le seul hic relevé. À la lecture du résumé et du début, je m’attendais à de la fantasy, soit un monde inventé de toutes pièces. Or, c’est bourré de références à la mythologie nordique. J’aurais aimé le savoir avant de m’engager à lire ce livre, parce que contrairement à la mythologique grecque, Odin et tout le reste, ce n’est pas trop mon dada. J’ai donc été larguée, et longtemps je me suis demandais si je ne passais pas à côté de certains détails parce que je n’étais juste pas calée dans ce domaine.



En bref, ce livre n’a pas été une réussite pour moi. À mon sens, le cœur du sujet arrive trop tard, mais si cela ne vous dérange pas, ce livre vous plaira peut-être car on ne peut nier la qualité de la plume de l’auteur et la présence de nombreuses scènes d’action immersives.
Lien : http://lesplumesensorceleuse..
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L'impératrice des chimères

Une première parution bien alléchante chez les éditions Crin de Chimère, que j'étais ravie de recevoir en service presse ! La couverture est sublime, le résumé parle de mythologie nordique et de dark fantasy, bref je me réjouissais d'attaquer ce roman hautement intrigant.



Et je dois dire que j'ai passé un très bon moment en compagnie de ces sept héros torturés et hétéroclites. Leur quête a un vrai souffle épique, mystérieux et captivant, et si leur groupe ne restera pas soudé sans efforts, chacun des protagonistes est intéressant à suivre (qu'on l'apprécie ou non, d'ailleurs).



J'ai tout spécialement apprécié la construction des personnages et la belle plume de l'auteur, qui déroule son récit avec fluidité malgré le jargon nordique et la multitude de narrateurs. Je ne me considère pas comme experte en mythologie nordique, mais je n'ai eu aucun mal à découvrir l'histoire et à m'y plonger, je tenais à le souligner ! Et pour les curieux, les notes de bas de page donnent des infos précieuses et bienvenues.



Le scénario me plaît beaucoup aussi, on sent que chaque épisode fait partie d'un tout plus vaste et longtemps insaisissable et j'ai eu du mal à lâcher le roman avant d'en avoir la conclusion. L'atmosphère étouffante et mystique n'y est pas pour rien, elle est bien reproduite et malgré le grand soleil je me croyais sans problème plongée dans cette brume aux mille dangers.



Bref, une très bonne lecture qui me donne envie de suivre l'actualité de l'auteur ! Si je dois dire quelque chose, je pense peut-être que les paragraphes mériteraient d'être resserrés, d'aller un peu plus à l'essentiel pour gagner en rythme, mais c'est un style qui se vaut tout à fait et qui ne m'a pas gênée à la lecture. Je recommande, et je ne manquerai pas de me renseigner sur les prochaines sorties de la maison d'édition !
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Minuit Brisé

La novella 'Minuit brisé' remplit toutes les cases de la dystopie horrifique 'prête à consommer tout de suite'. En effet, elle se lit d'une traite. Le rythme est enlevé, les archétypes correspondent aux canons du genre, mais le récit bien que court (une quarantaine de pages) est enrichi de nombreux détails qui rendent la lecture prenante et très plaisante. Pourtant les écueils étaient légions dans cette veine horrifique usée jusqu'à la moelle ces deux dernières décennies. Mais l'auteur parvient à apporter sa touche personnelle en empruntant et mixant certaines recettes archi connues pour en faire la matière d'une histoire survitaminée. C'est efficace. Ça marche même très bien, et le twist final, propre aux nouvelles et novella, est suffisamment bien amené pour que le lecteur y trouve son compte.

Petit pêché mignon, certaines répliques comme celle-ci:

"Par pitié, butez-moi si c'est non, mais épargnez-moi la minute philosophique."

Efficace on vous dit... on pourrait rajouter... létal...
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L'impératrice des chimères

Petit roman de dark fantasy.

On suit 7 personnages qui s'engouffrent dans la chevelure de Hel.



L'histoire est très bonne, et la tension est bien présente du début à la fin. L'immersion dans ce monde obscure est totale.



Moi qui adore la mythologie nordique j'ai été servie et j'ai adoré ça. J'ai même réussi à apprendre certaines choses grâce à ce roman.



J'avoue avoir eu du mal au début tant je n'ai pas l'habitude de lire une écriture aussi recherché et travaillé. J'ai eu l'impression que ma lecture était moins fluide que d'habitude. Mais au bout de deux ou trois chapitres je m'y suis habitué.



Mis à part ça, c'est une très bonne lecture, au point de m'être procurer un autre de ses romans : les sept lames.



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Les sept lames

Femme à marier ? Non !



🦦🦦



Asta n’a plus le choix, elle doit agir ! Il est nécessaire qu’elle trouve la solution ! Pour cette solution, elle ne sera pas seule. Les Lâmes seront là, si elles les trouvent, l’avenir de son peuple en dépend !



🦦🦦



J’ai découvert avec plaisir Asta et sa force de caractère. Forcément, j’ai déjà été attirée par la couverture que je trouve super jolie ! Alors, je ne vous dis pas ma surprise quand j’ai ouvert ce roman et que j’en ai vu la maquette, mama, quelle beauté !

J’ai adoré découvrir les personnages, tant à la lecture qu’à la visu (héhé, je vous tease !)

Le fond et la manière d’approcher l’intrigue m’a beaucoup intrigué ! De cette manière, Asta a su montrer toute l’étendue de ses capacités d’adaptation et toute sa force mentale. Vous savez maintenant comment j’aime cette manière d’être !

La plume colle bien au style de l’Heroic Fantasy ! Assez dark et complète, je n’ai jamais pu ressentir un manque d’informations. Que du contraire, j’ai parfois un peu eu l’impression de me perdre, je me suis parfois questionnée à la fin du paragraphe sur l’intérêt dans l’intrigue. Les informations étaient cohérentes donc je n’ai pas eu de flottement mais de l’autre côté je me demandais : pourquoi ?

Ah je ne vous ais pas dit ? Asta n’est pas la seule personnage principale ! Vous allez découvrir sa sœur, Tove, assez mystérieuse mais attachante. Chaque sœur a sa particularité, alors pourquoi ne pas s’attarder sur ces deux personnages, on ne fait pas de favoritisme ici !



🦦



Les évènements s’enchainent, nous tiennent en haleine. J’ai parfois pu ressentir un sentiment de facilité dans le déroulé de ces évènements. Qu’on s’entende, les épreuves sont difficiles, mais de temps en temps j’ai pu éprouver un sentiment du genre : oui, on avance vite, par contre l’évènement est vite résolu.

La diversité dans ce roman est folle, entre la magie, les runes, les malédictions toutes vos envies de fantasy seront comblées. Soupoudrez cela de mythologie nordique et BOUUMM cocktail gagnant ! J’ai passé un très bon moment sur ce roman

Le livre comprend différentes morales et réflexions bien intéressantes qui peuvent faire écho, mais je n’en dirais pas plus
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