Le soir parfois, je me prends à aimer.
Je me projette dans un univers où apprécier ses semblables est enfin possible, où l'or et la myrrhe ne sont pas les seuls objectifs d'une majorité décérébrée, où il serait possible d'échanger, de jouir d'un désaccord, de grandir parce que ensemble...
Cette excitation retombe plus vite en général qu'elle ne naît. Et je redeviens moi-même, conscient des travers lamentables de mon espèce.