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Critiques de Jérôme Fansten (14)
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Les chiens du paradis

"Disons juste que les enfants qu'on vous fait dans le dos ne sont pas tous des fils prodigues."



Premier roman, premier coup de cœur, je me régale : c'est noir, cynique, irrévérencieux, poétique, pessimiste, colérique, jouissif, etc. Un roman explosif, une belle claque en matière de polar avec un ton et une voix atypique. À coup sûr l'une des belles surprises de cette rentrée d'octobre qui va poindre son nez ...
Lien : http://www.4decouv.com/2010/..
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L'amour viendra, petite !

J'avais plein d'idées en tête pour parler du livre de Jérôme Fansten, tellement que je me demandais même comment je pourrais toutes les placer en un article de blog, j'avais noté plein de passages à citer, trop, jamais je n'aurais pu les mentionner tous. Et puis, en fin de volume, voilà que M. Jérôme Fansten fait lui-même le boulot : "C'est quoi, les "enquêtes de J." ? De l'auto-fiction ? Un hommage aux grands auteurs du Noir, Dashiel Hammett en tête ? Une manière de récupérer par la bande l'héritage surréaliste pour raconter des histoires d'amour ? Une parodie de polar ? Eh ben, c'est tout ça... C'est une autobiographie amoureuse, racontée avec le prétexte du hard boiled. A moins que ce soit un polar pur et dur, avec ce qu'il faut de baroque pour bien parler de l'amour et du désir sexuel." (p.293)

Bon, alors me voilà au blog-chômage... mais je n'ai pas dit mon dernier mot, je m'en vais lui dire moi ce que je pense de son bouquin à J. Fansten, et tant pis si je lui pique des idées qui sont aussi les miennes puisqu'elles me sont venues bien avant la page 293. Non mais...

L'amour viendra, petite ! est un hommage aux polars, truffé de références, de noms que je connais pour la plupart mais que je n'ai pas tous lus : les auteurs états-uniens dont Jim Thompson, R. Carver, J. Fante, J. Ellroy, les francophones avec en tête Simenon dont il fait d'ailleurs un personnage et JB Pouy, T. Jonquet, D. Daeninckx entre autres... Son J. est une espèce de Jack Taylor -le privé irlandais alcoolique de Ken Bruen- français. Toujours dans des sales coups, l'enquête est résolue c'est vrai, pas toujours grâce à lui, mais sa recherche est souvent autre, plus existentielle, d'ailleurs certaines femmes qu'il voit se nomment Entropie, Tristesse, Dépréciation, Confiance...

On navigue avec bonheur dans ce roman qui fait référence également à Boris Vian pour le côté absurde (mais aussi peut-être pour Vernon Sullivan) et à Rimbaud et qui cite en pleine enquête du Roland Barthes (pas fréquent). C'est un bouquin extrêmement bien écrit, une écriture addictive, bourrée de trouvailles tant dans les descriptions parfois sommaires mais suffisantes : "Le Père suit mon regard et me présente La Bête. La Bête, putain. La Bête est son homme de main, son bras droit. La Bête est un sadique. C'est un homme, comment dire ? Immobile. Voilà, c'est ça : La Bête est "immobile"." (p.53) que dans l'humour qui flotte dans quasiment toutes les pages. Un humour noir. Désespéré. Désabusé. Il est rarement cause de luxation de la mâchoire, on sourit plus qu'on ne s'esclaffe. C'est l'ambiance, les personnages, les réparties, les triturations ou détournements d'expressions qui font mouche. J. Fansten manie les mots avec brio, les images, les métaphores, les inventions, les références en matière de comics, de jazz, de polars. Il mélange tout cela et en sort un texte brillant qui m'a ravi de la première à la dernière page. C'est un polar mais encore plus que cela, c'est le roman d'un homme qui se cherche et a du mal à se trouver. C'est aussi un bel exercice de style, absolument pas vain. Parce que Jérôme Fansten a un style personnel décapant. Addictif ai-je écrit plus haut. Je confirme, j'en reprendrai bien volontiers. Un conseil, si vous ne voulez pas succomber, ne lisez pas la première page mais si vous aimez découvrir et vous faire plaisir en lisant, lisez et "[tournez] la première page et, pour la suite, laissez-vous guider..." (l'éditeur, Flamant Noir, en 4ème de couverture, qui pour ma troisième rencontre avec lui fait fort, très fort !)
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L'amour viendra, petite !

Le moins que l’on puisse dire c’est que les premières pages sont pour le moins déconcertantes, à se demander si notre J. a bien toute sa tête. Puis en insistant un peu on se laisse entraîner sans opposer la moindre résistance.

Ce bouquin est un vibrant et brillant hommage (un tantinet décalé aussi) au roman noir, de ses origines hard-boiled, période durant laquelle de futurs grand auteurs du genre publient leurs textes dans des magazines bon marché (les fameux pulp magazines), jusqu’à des auteurs plus contemporains.



Difficile de dissocier le roman noir du jazz dans l’inconscient collectif, outre les références littéraires (romans et comics), l’auteur ne lésine pas aussi sur les références musicales. Une bande son jazzy à faire baver le fan du genre… et à faire craquer le profane le plus hermétique (qui peut rester de marbre en écoutant John Coltrane ou Miles Davis ?) !



Pour son hommage Jérôme Fansten a choisit la nouvelle, cinq récits (six si l’on inclut l’interlude en forme de livre dont vous êtes le héros) qui s’articulent autour du personnage de J. Son détective est un peu cliché, le contre pied total d’un Philip Marlowe, son crédo à lui c’est plutôt la loose absolue. L’occasion pour l’auteur de titiller parfois (souvent) les cordes de la parodie et de l’absurde.



La plume de l’auteur colle parfaitement au récit, brute de décoffrage, crue, noire, avec une pointe de vitriol… Un langage imagé et fleuri mais jamais obscène. Même si la ballade que les mots interprètent pour nous n’a rien d’un long fleuve tranquille (surtout pour J.), on se laisse bercer, guider et même bousculer par Jérôme Fansten. Une fois que l’on a succombé au charme de son écriture on est prêt à suivre l’auteur n’importe où… et on va être servi ! Vous ne pourrez pas dire que vous n’en avez pas eu pour votre argent !!!

Pour que vous aimiez l’humour noir et le second degré, alors cédez à la tentation et rejoignez J. dans ses errances ; à défaut de rire aux éclats je vous promets que vous afficherez rapidement un étrange sourire béat qui ne vous quittera plus avant le clap de fin.



Non seulement je me retrouve avec un auteur de plus à suivre de près mais il faut aussi que je garde un oeil attentif sur Flamant Noir, deux titres, deux coups de coeur : cet éditeur est dangereux !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

J'ai moyennement aimé . C'est un livre assez atypique . On plonge dans la vie de deux frères mais qui se partagent une seule identité.



Mais tout est mélangé on passe d'un récit à la première personne à une pluie d'échange de fax . Et aussi par beaucoup de.conjo'ctire politique ,ou d'enjeux éditoriaux.



C'est trop fouillis pour.ne pas décrocher l'auteur aurait dû suivre une seule ligne de conduite par moment t on a l'impression que lui même se perd dans sa narration . C'est trop on décroche on a envie que ce roman se termine .



On n'en tire aucune satisfaction à la fin dommage , avec un peu plus de construction une narration qui ne va pas dans tout les sens et surtout une rythmique.le sujet pouvait être très cool .
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Remarque préalable à mon article : Jérôme Fansten est un fou dangereux ! Le vrai Jérôme Fansten, l'écrivain, pas son double -pour le coup le mot est à prendre dans les deux sens puisqu'ils sont deux- de papier. Seconde remarque : les doubles sont barrés eux-aussi. J. Fansten, le vrai, il prend son nom, ses professions, sans doute certains de ses traits de caractère et se met donc en scène dans un rôle d'entité : "Non, je ne suis pas schizo. Nous sommes vraiment deux..." Et puis tant qu'il y est, il ajoute d'autres vraies personnes auxquelles il prête des propos et des actes dont elles sont sans doute incapables sauf dans la fiction. Il insère également dans son bouquin des mails, des conversations sur Internet entre L. et lui, des extraits des notes de l'entité et même une photo. Un bouquin absolument original sur la forme, qui l'est pareillement sur le fond. Ce pourrait être un énième polar sur une vengeance et l'on se trouve dans un roman difficile à classer. Noir, sûr ! Jérôme Fansten joue avec les notions de réalité et de fiction brillamment. Lorsqu'en tant qu'entité, il décide -sur les conseils de son éditeur Stephen Carrière- d'écrire un Manuel de dramaturgie, il prend des notes, fait des recherches, et c'est à la fois ce Manuel, le compte-rendu des assassinats et leur préparation, les relations mère/fils et frère/frère, la naissance et l'évolution de la relation amoureuse avec L, les démêlées avec le grossiste de drogue et les craintes que la police ne les découvre, c'est donc tout cela que l'on découvre dans ce livre. Bien que copieux, il n'est jamais ennuyeux ni confus. Totalement maîtrisé, les révélations ou rebondissements arrivent parfois juste au détour d'une phrase. Des explications comme cette manie de décrire les tenues vestimentaires des invités des sauteries parisiennes que l'entité-dealer fréquente avec les noms des marques -d'aucuns y verront même un agaçant name-dropping qu'ils vénèrent sans doute chez d'autres, comme Brett Easton Ellis- arrivent plus tard. Enfin, bref, je me suis régalé de bout en bout.



C'est un roman noir social, totalement ancré dans l'époque, qui parle du monde du cinéma, de celui de la littérature -sans doute avec outrance ?-, Jérôme Fansten n'est pas avare de petites vacheries -sans citer de noms- sur certains types d'acteurs ou d'écrivains putassiers (mot qui revient plusieurs fois) qui, pour réussir sont prêts à toutes les compromissions même -et surtout ?- lorsqu'elles concernent leur travail. J. Fansten se balade également dans ses ouvrages précédents -qu'il n'est pas obligatoire d'avoir lus, la preuve je n'ai pas lus ceux dont il parle moi-même-, n'hésitant pas à épingler quelques critiques un peu courtes, peu aimables et pas vraiment argumentées.



Je classe sans hésiter Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins dans ma catégorie Coups de cœur, comme je l'avais fait avec l'autre roman de Jérôme Fansten que j'ai lu, L'amour viendra, petite !



Le titre me rappelle un bouquin qui, sur le fond n'a rien à voir, de P. Desproges, Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis ; dans certaines pages du Manuel de J. Fansten, j'ai retrouvé des accents desprogiens : humour vache et noir, un brin désespéré, amour des belles lettres et plaisir de jouer avec les mots et les niveaux de langage. Lorsque je cite Desproges, comme référence, comprenez que pour moi, on est dans le haut du panier...



N'hésitez pas !
Lien : http://lyvres.fr
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Les chiens du purgatoire

Il y a un élément essentiel dans les romans de Jérôme Fansten qui m'avait échappé à la lecture de son précédent livre, Les Chiens du paradis, et dont je viens seulement d'en prendre conscience à la lecture de sa nouvelle publication, Les Chiens du purgatoire : c'est l'univers du western urbain.

Le représentant de la loi hanté, le fait qu'il se salisse les mains au grès de la volonté d'un de ses bosses, véreux et qui touche à l'immobilier, le personnage du journaliste un peu hanté lui aussi qui commence à tirer sur le bon fil, la banlieue comme terrain de chasse. Les cowboys, les indiens, le fric, les fantômes, les femmes et la brûlure de l'alcool qui se confond avec les brûlures de l'âme.

Comme dans les Chiens du paradis, c'est noir, cynique, irrévérencieux, pessimiste, colérique, jouissif, et explosif.

Explosif, comme ce fameux fil que le journaliste découvre. Au mieux, il prend conscience que ce n'est pas un simple fil, mais en fait la longue mèche qui mettra le feu aux poudres...

Explosif, comme ces incendies criminels qui naissent au bout de la flamme d'un briquet.

Explosif comme les souvenirs du flic, comme ses voix qui viennent le hanter.

Et puis explosif comme l'écriture de Jérôme Fansten, sans concession.

Qu'ils soient à deux pas du paradis ou qu'ils errent depuis longtemps sur les routes du purgatoire, les personnages du romancier se promènent au bord du gouffre. Même s'ils savent que pour eux, la rédemption est un vieux souvenir, ils n'ont pas peur de l'enfer parce qu'ils y vivent déjà.



Mon avis sur Polars Pourpres : Nouvel uppercut, nouveau western urbain pour Jérôme Fansten. Ils nous racontent l'histoire de personnages hantés qui errent entre paradis et enfer, tiraillés selon les cas par leur conscience (ange) ou leur cauchemar (démon). Mais la quête de rédemption s'annonce difficile quand tout est joué d'avance... Comme avec son précédent roman, l'auteur joue avec les flammes, celles qui habitent les cœurs et celles qui jaillissent des briquets. Mon coup de cœur de Janvier.



Frédéric Fontès, 4decouv
Lien : http://www.4decouv.com/2013/..
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Malgré quelques jolies formules ça et là, ce manuel peut se résumer par "un émule de Brett Easton Ellis (première période) plagie deux-trois vieux Ric Hochet " Mais n'est pas A-P Duchâteau qui veut. On a donc un ensemble de vignettes plus qu'une histoire. Un peu dommage.
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Voici un livre complètement différent de ce que j’ai pu découvrir jusqu’à maintenant, une histoire plus qu’originale dont le personnage principal s’appelle Jérôme Fansten, ce n’est pas réellement un personnage mais une entité, deux jumeaux qui se partage cette identité. Né d’un viol et dans le salon de l’appartement par une mère traumatisé et déclaré enfant unique, ils vivent en alternance, du coup il est compréhensible qu’ils leur manquent une case voire plusieurs et difficile dans ce cas de nouer de véritables liens avec quiconque réduisant leur vie sociale à néant.

L'impulsion... moi, mon frère. Cette histoire coordonne des "captations du réel" fragmentées, elle nous donne un objectif et met de la cohérence dans ce qui reste un délire de femme traumatisée.

Mais... Dans un récit, les personnages sont censés évoluer. Merde, c'est QUOI nos possibilités d'évolution?

Une chose pourtant les pousse vers l’avant : la vengeance. Et lorsque le livre débute, ils en sont à leur deuxième homicide, cinq hommes ont violé leur mère, il n’en reste plus que trois.

Comment comptent-ils s’y prendre ? C’est simple ! Quand l’un commet le meurtre l’autre se montre en public : l’alibi parfait, le crime parfait.



Ce roman noir est donc basé sur une vengeance mais aussi sur l’amour car un des deux frères va tomber amoureux et le délire schizo va aller crescendo malgré les incohérences qui apparaissent dans le récit de leur mère, qui, cela dit en passant, est morte depuis un moment, a élu domicile dans un congélateur afin que les deux frères puissent garder l’appartement familial. C’est vraiment tordu comme histoire !

Ce Manuel de dramaturgie qui pourrait s’apparenter à un manuel du crime parfait est un roman troublant où l’écrivain se mêle à son personnage, mêle le vrai à la fiction, fait gamberger le lecteur et le stupéfie. C’est l’œuvre d’un fou furieux et je me suis régalée de ses délires.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Jérôme Fansten transforme son roman en une sorte de maison abandonnée, où chaque nouveau chapitre devient une nouvelle pièce que l'on aborde avec une appréhension grandissante. Chaque bruissement de pages tournées provoque le grincement sinistre du plancher. Et où le reflet d'un vieux miroir couvert de toiles d'araignée devient miroir d'un reflet.
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

J'avais très envie de découvrir quelque chose de différent, un truc un peu atypique, une histoire un peu originale qui ne ressemble pas à des choses que j'aurai déjà lu ... C'est pour ça que lorsque Fanny Vergnes des Editions Anne Carrière m'a soumis la liste des titres disponibles, j'ai choisi le livre de Jérôme Fansten. Le pitch me plaisait à fond, ça avait l'air bien tordu comme il faut ... J'en profite donc pour remercier Fanny pour cet envoi super rapide !



Des jumeaux se partagent la même vie, la même identité. Enceinte après un viol et traumatisée par cette expérience, leur mère s’est enfermée chez elle. Là, elle a accouché de ses deux fils. Mais elle n’a déclaré qu’un seul enfant à l’état civil.

Ils ont toujours vécu à tour de rôle, un jour sur deux.

Le traumatisme et la phobie sociale de leur génitrice a poussé les garçons à s’interroger sur leur étrange destin. Ils se sont trouvé un but : la vengeance.

Cinq hommes ont violé leur mère. L’un d’eux est leur père.

Plus de trente ans après leur naissance, les frères passent à l’acte : ils retrouvent la trace du premier de ces hommes, l’observent, s’immiscent dans sa vie – et le tuent.

Quand l’histoire commence, les frères assassinent le deuxième homme.

L’identité commune des frères : "Jérôme Fansten". Scénariste et romancier français, d’après sa fiche Wikipédia. Les frères l’appellent "l’entité".

Chaque fois que l’un des frères tue, l’autre se montre en public. Ils ne sont officiellement qu’une seule et même personne : l’entité "Jérôme Fansten". Et l’entité a toujours un alibi en acier blindé.



Alors, je suis bien embêtée parce que si l'histoire me tentait beaucoup, je suis au final beaucoup moins convaincue maintenant que j'ai terminé ma lecture. J'ai eu un peu de mal avec la plume de l'auteur. Le style est trop poussif à mon goût, j'aime bien lorsque c'est fluide et là, j'ai trouvé que c'était un peu "lourd". En fait, l'histoire fourmille de détails et au bout du compte, c'est beaucoup trop pour moi et j'ai eu la sensation que ma lecture en était ralentie. Je me dis que ça vient peut-être du fait que l'auteur est scénariste alors il a l'habitude de donner des tas de détails et de directives.



Et c'est dommage parce que l'histoire de ces jumeaux est originale et intéressante. Ces deux garçons sont ultra fusionnels (pire que des jumeaux "classiques") et le fait d'avoir introduit le personnage de L est une super idée. J'ai aimé le déroulé de l'histoire découpée en acte (comme dans une pièce de théâtre ou un scénario en fait je ne sais pas trop ...), je ne voudrais pas en dévoiler plus pour ne pas vous spoiler. C'est vraiment le style qui m'a enquiquiné ...



La fin m'a beaucoup plu, le livre se termine comme je l'aurai souhaité, je suis contente. La partie "appendice" est très intéressante avec les figures qui ressemblent à celles qu'on retrouve en géométrie et qui permettent de nous expliquer les schémas évolutifs des personnages dans des films connus et reconnus (type "Taxi driver" et "Voyage au bout de l'enfer" par exemple).



Un résultat mitigé au final ... Dommage.
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Les chiens du purgatoire

Nous tenons là un roman "cru" ! Une vision de la société telle qu'elle est, telle que l'auteur la perçoit, avec la noirceur qui lui est dû ces temps derniers. Aucune demi mesure ! Aucune précaution dans le langage qu'utilise Jérôme Fansten ! Tout en franchise ! D'ailleurs, il n'écrit pas son roman, il le vit ! Un style très différent que je n'ai pas l'habitude de lire, qui m'a scotché ! Les personnages sont sombres, aucun héros, juste des personnages qui affichent le mal être de cette société, de ce pays. En passant par sa politique, son économie, la délinquance, les magouilles... Rien n'est oublié et des articles authentiques de journaux sont en appuis sur le récit ! On commence à lire et on se prend au piège dans ce roman, impossible de le laisser de côté et d'en lire un autre sans avoir le sentiment de passer à côté de quelque chose ! Ne vous leurrez pas, c'est dur, c'est du trash ! Cru ! Mais c'est aussi d'une authenticité qu'on ne peut pas renier ! Les dialogues sont forts et nous font perdre pieds parfois car on se sent pris dans le tourbillons des penser des deux personnages principaux. Ce style qui superpose deux visions par le biais de ces deux personnages est entraînant... Vous vous laisserez surprendre ! Je l'ai été !
Lien : http://pasionlivres.blogspot..
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Écriture au présent, à la première personne ou le narrateur parle avec le lecteur... et où se dernier se mêle avec l'auteur...

Mon dieu... je déteste ! La narration est illisible. L'auteur se perd en élucubration dont le lecteur se moque. C'est très mal écrit !

Impossible d'aller au delà du premier chapitre.
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Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins

Non, le narrateur n’est pas schizophrène ; oui, il a bien un frère jumeau et ne sort de la cave qu’un jour sur deux.



On devine, au fil des pages, que la mère n’avait pas toute sa tête. Du coup, la vengeance tourne court. Qui plus est, le narrateur tombe amoureux, ce qui complique les relations avec son frère. Sans oublier le Turc qui leur fournit la drogue qu’ils revendent afin d’avoir un revenu.



Et puis l’entité est scénariste pour le cinéma. Mais sa passion, ce sont les explosifs. Chaque fois que la situation devient un peu tendue, il cherche comment faire exploser la maison accidentellement.



Vous l’aurez compris, des personnages bien barrés et une narration qui procède par tics (etc…. entre autre).



On croise du beau monde dans ces pages : Anne Carrière elle-même, ainsi que Maud Mayeras (excusez du peu), entre autre.



Mais la question subsiste en fermant ce livre : quelle est la part de vérité dans ce récit ?



L’image que je retiendrai :



La citation de David Lynch répétée plusieurs fois « Je ne vois pas pourquoi les gens attendent d’un oeuvre d’art qu’elle veuille dire quelque chose alors qu’ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien« .
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
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Les chiens du purgatoire

Nous tenons là un roman "cru" ! Une vision de la société telle qu'elle est, telle que l'auteur la perçoit, avec la noirceur qui lui est dû ces temps derniers. Aucune demi mesure ! Aucune précaution dans le langage qu'utilise Jérôme Fansten ! Tout en franchise ! D'ailleurs, il n'écrit pas son roman, il le vit ! Un style très différent que je n'ai pas l'habitude de lire, qui m'a scotché ! Les personnages sont sombres, aucun héros, juste des personnages qui affichent le mal être de cette société, de ce pays. En passant par sa politique, son économie, la délinquance, les magouilles... Rien n'est oublié et des articles authentiques de journaux sont en appuis sur le récit ! On commence à lire et on se prend au piège dans ce roman, impossible de le laisser de côté et d'en lire un autre sans avoir le sentiment de passer à côté de quelque chose ! Ne vous leurrez pas, c'est dur, c'est du trash ! Cru ! Mais c'est aussi d'une authenticité qu'on ne peut pas renier ! Les dialogues sont forts et nous font perdre pieds parfois car on se sent pris dans le tourbillons des penser des deux personnages principaux. Ce style qui superpose deux visions par le biais de ces deux personnages est entraînant... Vous vous laisserez surprendre ! Je l'ai été !
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