Au fils, pourtant couvert de papier depuis sa naissance, d'un éditeur universitaire, ils ne montraient pas seulement que la littérature donnait des vacances insoupçonnées à l'intelligence, ils prouvaient aussi que la grande médecine avait besoin, à ses heures de repos, de fréquenter les bibliothèques-les leurs étaient pleines d'oeuvres complètes reliées et d'ouvrages plus récents, souvent dédicacés avec l'emphase des siècles cérémonieux. Je ne les voyais pas comme des scientifiques s'offrant un divertissement;je les regardais comme des humanistes qui se nourrissaient de grands textes et pratiquaient en plus la neurologie pour l'un, la pédopsychiatrie pour l'autre.