Lorsqu'une demi-douzaine de gamins sans foi ni loi d'un desk de trading rapportent plus d'argent à leur banque en un an, qu'un coûteux réseau entier employé à octroyer des crédits immobiliers à échéances lointaines, fussent-ils titrisables en cas de besoin, faut-il alors s'étonner que la banque traîne les pieds pour s'engager dans le fastidieux financement de l'économie réelle ?