Ce dialogue croisé de la peinture et de la poésie est une belle illustration de la complicité entre les deux amis (Nancy Cunard et Eugène McCown), rencontre rare entre des artistes unis par une confiance et une estime mutuelles. Leur oeuvre respective semblera volontiers traditionnelle au spectateur inattentif, mais, chacun, dans son art, s'est appliqué à explorer les formes les moins conventionnelles du pinceau ou de la plume.
page 122
« De même que Gertrude [Stein] s’interrogeait jadis, je continue de me demander pourquoi Eugene [McCown] n'écrit pas ses Mémoires qui seraient tellement meilleurs que tous les livres de ces jeunes hommes brillants sur Paris dont les auteurs ne connaissaient personne alors que Eugene connaissait tout le monde et avait tant d'autres histoires à raconter qui étaient toutes incroyables et toutes parfaitement vraies. »
Alice B. Toklas, 1948
On appelle dîner le rassemblement hétéroclite d'hommes et de femmes convenablement vêtus qui, sans avoir aucunement faim, sont invités par un hôte ou une hôtesse à rendre certaines obligations sociales en vertu d'une faveur reçue ou attendue.
Oh non, monsieur, j'aime tellement mon travail que si vous deviez me licencier, je crois bien que je viendrais travailler malgré tout.