A l’origine ce recueil devait être un avant goût de voyage, une sorte de bain initiatique avant de plonger dans le bain new-yorkais. Le temps a passé, les livres se sont succédés et se sont remplacés et bousculés.
C’est l’esprit distancié, après ne nombreuses autres lectures new-yorkaises, que je me suis décidée à sortir de l’oubli cet opus. Se picore plus qu’il ne se lit ; Une fois n’est pas coutume, c’est à l’envers que j’ai choisi d’imprégner des thèmes abordés
Quatre parties, pour quatre visions, quatre idées de cette ville aux visages multiples. Une ville dont on rêve, que l’on regarde, que l’on vit, et enfin qui se pense….
L’eldorado contemporain :Ce sera pour moi la partie la plus abstraite, et donc la moins plaisante
La ville debout : où l’architecture, les ponts en inspirent plus d’un. Le Corbusier s’enflamme des buildings, Paul Morand disserte à propos des ponts
Le pays de la chance : C’est la partie que j’ai préférée, avec des textes variés et d’époques différentes qui montrent bien la ville de tous les possibles.
La ville non éternelle : Ce sont des écrivains non New-yorkais qui l’illustrent, et en parlent. Je retiendrai celui de Léopold Sédar Senghor sur la négritude à New-York, le communautarisme, les populations qui s’ignorent. Chacun à sa place.
L’intérêt de cette présentation, c’est la diversité des auteurs qui ont été choisis. J’ai notamment apprécié de ne pas croiser, ou alors si peu, d’auteurs New-yorkais…..Je ne peux faire l’impasse de Paul Auster qui sait comme nul autre transmettre son amour pour cette ville, en particulier dans trilogie New-yorkaise. Ce recueil a la particularité de sortir des sentiers battus, et rien que pour cela, vaut d’être picoré ici ou là….
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