Compositeur, musicien, journaliste et biographe, autant de cordes que Jérome Soligny a à son arc. Grand fan spécialiste de David Bowie et des Beatles, il nous livre son interview feel good !
Pour découvrir son dernier ouvrage, David Bowie - Rainbowman, 1983-2016, aux éditions Gallimard c'est par ici : https://bit.ly/3tdw9GV !
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Jérôme Soligny Gallimard
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C'est à des gens comme moi de démontrer aux gosses que presser un bouton n'est pas tout, qu'apprendre et souffrir font partie du jeu.
Une gamine m'a demandé de lui montrer une gamme assez complexe, je m'exécute, puis elle me dit : " Ca à l'air facile". Je lui réponds que oui, mais seulement après 30 ans de pratique.
Elle m'assène que l'on doit pouvoir faire cela avec un ordinateur sans problème. Je me suis senti mal et triste pour elle.
Jeff Beck
« Un médecin que j'ai encore jamais vu avance vers moi, raide comme l'injustice de ce qu'il a à me dire. » (p. 22)
"Il est un sculpteur de vérité. Avec l'aplomb de ceux qui avancent avec dignité, jeune comme seuls certains vieux peuvent l'être, il continue de démontrer que l'anticipation reste la principale composante de son art rock génialement maîtrisé." (p. 191)
« Diable qu’il faisait bon être adolescent dans les années 70 , sans ces réseaux sociaux, ces bouquets de chaînes thématiques, ces radios complètement idiotes, ces musiques « actuelles » affreuses, sans ces profs bons à rien, ces parents qui baissent les bras systématiquement. Et puis, il n’y avait pas de téléphones portables qui servent surtout à communiquer de travers, à ne plus savoir écrire ou à filmer des inepties et des violences.
C'est à ma prose sur Depeche Mode que je dois d'avoir reçu mes premières lettres d'injures, via ce cher courrier des lecteurs qui en réserve parfois de belles.
« Les gens qui vivent dans un port le savent tous : les aspirations y sont plus grandes qu'ailleurs. » (p. 18)
"on commence à parler de Bowie comme d'un phénomène qui décontenance et qui dérange. Si le public se presse à ses concerts, c'est plus par peur de manquer un évènement que parce qu'il apprécie sa musique."(p. 44)
une insouciance qui se meurt [...] au moment où l'amour va basculer dans la paranoïa » (p. 6)
Au sujet de Christophe : "convaincu en son for intérieur que la musique, même si elle ne l'enrichirait certainement jamais, le ferait vivre décemment un jour, d'une façon ou d'une autre. » (p. 15)
C'est sur une chanson qu'il n'a pas écrite que David Bowie livre la performance vocale de sa vie. "Wild is the wind", dernier arrêt de "Station to station", est un peu le phare, digitalisé pour ce qu'il reste d'éternité, qui éclaire l'ensemble de sa discographie.