Quand j’ai reçu la nouvelle que je gagnais ce livre à la dernière Masse Critique, je m’attendais tout sauf à ce genre d’écriture. Je m’attendais à un essai sur la fin du monde, le Jugement dernier, écrit par un théologue convaincu. Il n’en est rien.
L’auteur commence par nous dévoiler le plan de son œuvre. Il explique, pas à pas ce qu’il compte nous faire découvrir et comment. Les quatre premières parties sont des petites histoires, écrites à la première personne, qui relatent les pensées de l’époque par rapport au christianisme et à la fin des jours.
On commence notre voyage avec le début de la tradition chrétienne et ce qu’il s’est passé à cette époque, la fin du Christ. Ensuite, dans la deuxième partie, on se retrouve aux temps des Romains, alors que le christianisme s’étend petit à petit. La troisième partie concerne l’avènement du christianisme et les recherches des théologiens sur le sujet – une brève rencontre avec Thomas d’Aquin relève le niveau de cette partie de l'histoire. Enfin, la quatrième partie suit un étudiant dans les méandres de ses recherches sur l’aboutissement de la pensée chrétienne et son déclin dans la pensée de tous.
La cinquième partie, enfin, reprend la pensée de l’auteur qui nous conduit, au travers de plusieurs lettres adressées à Dieu lui-même, à son questionnement original : pourquoi Dieu, qui est Bonté, qui est Vie, voudrait-il détruire sa Création et tout ce qu’elle contient ? Afin de supprimer l’ivraie du bon grain, doit-il en arriver à tout supprimer et à tout reconstruire ? Le Jugement Dernier, tel que perçu par les croyants serait-il cette idée de destruction, de mort, d’Anges armés de foudre et de lances, alors que Dieu est tout sauf ça ? Je ne crois pas, et lui non plus.
Au final, lecture instructive et plaisante sur la théologie et la fin des temps. Questionnement intérieur, également, quand on arrive à l’idée que le Jugement Dernier n’est pas, en soi, une destruction massive de la planète et de ses habitants, mais peut-être simplement, à l’échelle individuelle, la fin de notre temps ; le passage aux jeunes de l’évolution de la Terre ; le questionnement ultime, à notre fin, de savoir si ce qu’on a apporté au Monde est bon ou mauvais.
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Lu dans le cadre de masse critique
Que dire ? L'auteur sait écrire, sans aucun doute, et si son ouvrage n'était pas théologique, j'aurais sûrement pu l'apprécier.
Livre reçu dans le cadre de la masse critique, j'ai dû cliquer dessus par erreur car je ne me souvenais pas l'avoir choisi et n'aurais jamais fait partie de mes choix.
Donc, mon avis ne peut pas représenter la majorité des lecteurs de cet ouvrage étant donné que je suis athée à 500% et que les références à la religion et à Dieu me font plus suer qu'autre chose.
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