Il y a tellement de tendresse dans les oreillers le matin et les après-midi pluvieux. Et pourtant ça ne suffit toujours pas. Il y a toujours une boule dure dans mon ventre. Elle s’interpose entre nous. Tu es à moi, entièrement ? demande-t-il, et je lui réponds que oui. Mais je mens. Je ne veux pas lui appartenir. Je veux garder des parts de moi. Cette chose rugueuse en moi m’empêche de m’approcher trop près de lui. Des sentiments infusent entre mes os. De grands sentiments. Embarrassants. Des rêves si éblouissants que j’ai du mal à les garder pour moi.