Je me dressai et repoussai brutalement mon patron. Debout face à moi, hébété, son regard fixait la tache humide libérée par mon sexe.
Je me levai et remontai mon jeans. À mon tour de rougir. Je m’étais comportée comme une allumeuse ; ce n’était pas dans mes mœurs, j’étais plutôt du genre tout ou rien. Et là…
T’arrive-t-il de te regarder dans un miroir ? Tu ressembles à une sauvageonne avec tes poils fous. Il y en a partout ! Ton sexe est un inextricable maquis, ta raie fournie comme une croupe de jument, tes jambes et tes aisselles dignes d’une guenon, tant de blondeur me répugne.
Son élégance toute en finesse et ses manières douces d’emblée m’impressionnent, mais plus encore, les effluves de citronnelle que sa peau exhale comme autant de mystères relèguent ma panne de voiture au cadet de mes soucis. Nous parlons peu, mais je sens nos peaux en silence dialoguer.