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Critiques de Jim Carroll (10)
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Basketball diaries

Joliment adapté au cinéma en 1995 par Scott Kalvert, avec dans le rôle principal Leonardo Di Caprio, ce roman paru en 1978 avait été perçu comme provocateur, car écrit par Jim Caroll, alors jeune musicien punk et poète.

Jim Caroll, dont c'est l'histoire, nous raconte sa jeunesse de basketteur à l'avenir prometteur dans les années 60, qui fout tout en l'air par amour pour les drogues et la fête... On assiste, impuissants et frustrés, à sa rapide descente aux enfers.

Fort heureusement, il se réveillera à temps pour ne pas foutre totalement sa vie en l'air. Car par la suite, Jim Caroll a écrit de nombreux ouvrage de poèmes, ainsi que deux livres, et composé plusieurs albums tout en ayant collaboré avec des grands noms du rock underground comme le Velvet Underground ou le Blue Öyster Cult.

Il est décédé en 2009.





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Basketball diaries

Je suis très triste de ne pas aimer la poésie, parce que si ça avait été le cas, j'aurais lu les poèmes de Jim Carroll. J'ai adoré ses journaux intimes et je compte bien lire la suite.



En bon modèle américain de Trainspotting, on vit avec Jim ses inquiétudes, ses shoots, ses parties de jambes en l'air. Marrant comme certains commencent tôt à se défoncer. Sans distinction aucune entre drogue dure et drogue douce, il avale tout, snife tout, s'injecte tout.



Sa recherche de pureté à travers les drogues est tellement fascinante. J'aurais pu rester avec lui pendant des centaines de pages.



Je suis et je reste une grande fan du film, qui est terriblement bien adapté, malgré l'absence ou le mix de certains personnages (inévitables à mon sens).



Il fera sans aucun doute partie de mes drogués préférés.
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Downtown Diaries

L’américain Jim Carroll, né à New York en 1949 et mort en 2009, est un écrivain, poète et musicien punk (une poignée d’albums et des collaborations musicales avec Lou Reed, Blue Öyster Cult, Boz Scaggs…), connu notamment pour son livre autobiographique The Basketball Diaries qui a fait l'objet d'un film dans lequel joue Leonardo DiCaprio. Downtown Diaries date de 1987, mais vient d’être traduit depuis peu.

Journal ou récit autobiographique, Jim Carroll nous fait revivre à ses côtés le New York artistique des années 70. Si ce monde ne vous est pas inconnu, vous y retrouverez les plans habituels, la dope, le Max’s Kansas City et sa scène rock (Velvet Underground), la 42ème rue, la place St Mark, le Chelsea Hotel… Le narrateur, quand il n’écrit pas ses poèmes, survit de petits boulots (caissier dans un cinéma porno gay, baby-sitter etc.), logeant dans des appartements prêtés par des amis.

Les noms connus fleurissent à chaque page, Allen Ginsberg dans une scène d’anthologie orgiaque avec un vibromasseur, Andy Warhol (« Les potins c’est le fondement de l’art d’Andy »), Paul Morrissey (un « lèche-cul de première »). Mais l’auteur sait aussi faire profil bas en avouant s’être fait snober par Bob Dylan, avoir été pris pour le barman par William Burroughs (« l’une de mes idoles littéraires ») ou bien s’être fait piquer son taxi sous son nez par un Salvador Dali méprisant.

Pourtant, il y a dans ce texte quelque chose d’autre, une sorte de valeur ajoutée qui le distingue de beaucoup des livres se rapportant à cette époque. Il est fort bien écrit, ce qui n’est pas rien, les phrases sont bien tournées, le rythme le rend agréable à lire et Jim Carroll réussit à décrire les situations les plus glauques (et elles ne manquent pas) avec une sorte d’humour ou de recul qui les rendent très digestes et j’oserai dire, jamais vulgaires. L’écrivain est aussi poète, ce qui doit déteindre sur sa prose, certains passages sont vraiment très beaux, je ne citerai pour exemple que les dernières pages du livre, quand revenu d’une escapade en Californie, il retrouve New York, son New York chéri, son talent de conteur s’exprime alors avec tant d’amour pour sa ville, dans les petits riens qui rendent cette mégapole si attractive que j’étais à deux doigts de faire mon sac pour y retourner…

Jim Carroll pose un regard qui ne manque pas d’acuité sur le monde qui l’entoure et sur lui-même, toujours (ou presque) lucide, « Dans ces écrits, j’essaie de faire toute la lumière sur la double vie que je continue de mener – je parle, bien évidemment, de la destinée du camé, en parallèle de la scène artistique » ou bien encore, « J’en ai plus qu’assez d’écrire à propos de la dope, de la came sous toutes ses formes », et il entamera une cure de désintoxication qui l’exilera vers la Côte Ouest avant un retour qu’il sait risqué, dans la Grosse Pomme, mais là est sa vie.

Un bouquin très agréable à lire par ses qualités d’écriture, un document qui s’ajoute à la longue liste de ceux consacrés à cette période artistique new-yorkaise et qui trouvera sa place aux côtés de votre exemplaire du Just Kids de Patti Smith.

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Forced Entries

La suite du journal intime " basketball diaries". Ceux qui ont aimé le premier aimeront celui ci sans aucun doute. Je ne sais cependant pas s'il existe en français ayant lu l’édition présentée ici en anglais.
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Basketball diaries

C'est en voyant le film éponyme avec Léonardo DiCaprio que j'ai découvert ce journal, très bien écrit et lucide. Jamais le journal d'un junkie ne l'aura autant été..., jusqu'à la rédemption. Le film est assez fidèle au roman avec un croisement inévitable de personnage. A lire, à voir. Merci Jim pour ce témoignage!
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Fear of Dreaming

Il s'agit d'un assez gros recueil de poèmes, provenant d'autres ouvrages originaux de Jim Carroll. C'est une sorte de best of. En anglais
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Downtown Diaries

Ce livre est un recueil de chroniques rigolotes sur la vie d'un junkie à New York au début des années 1970. Bien sûr, la drogue occupe l'avant-plan mais l'aspect le plus intéressant est sans doute qu'il cotoie nombre de personnalités — Andy Warhol, Paul Morrissey, Bob Dylan, Allen Ginsberg — et demeure critique envers elles. Voici un passage sur Warhol :



« Andy n'est pas véritablement un abbé. Il ressemble plus à un pape en exil, à qui l'on aurait accordé un sanctuaire après avoir offensé l'empire. Il flotte au-dessus de ses sujets, accordant d'une main la bénédiction sur les travaux des novices qui viennent le voir tandis que de l'autre il ne fait qu'élargir son cercle d'influence, le plus souvent vers les riches et les puissants. » [p 55] Mais si Warhol s'en tire sans trop d'égratignures, ce n'est pas le cas de Morrissey : «… une des créatures les plus dangereuses sur terre. » [p 56] Comme c'est Morrissey qui a édicté les règles strictement anti-drogue à la Factory, on ne s'étonne pas que l'auteur s'en prenne à lui de façon aussi virulente.



À travers ses yeux, on découvre aussi le Chelsea hotel, le Max's Kansas City (où se produisait le Velvet Underground) et la Factory de Warhol (la seconde). Au sujet de la Factory, il écrit : « Je crois avoir compris comment tout ce beau monde fonctionne. Ce n'est qu'une question de surface, et tout glisse dessus […] Les sentiments sont si superficiels qu'ils ne peuvent s'épanouir et ainsi ralentir le cours des choses. Même l'ennui n'a aucune profondeur ici… » [p. 44]



Le ton est cynique et c'est avec un mépris assumé qu'on découvre certaines galeries d'art et tout ce qui a trait au bon goût, c'est-à-dire tout ce qui se trouve au-dessus de la 14e rue. Mais l'auteur n'est pas plus tendre envers la contre-culture de St-Marks-Place… Bref, le ton est punk avant l'heure et ça fait du bien de lire quelqu'un qui se gêne pas pour dire ce qu'il pense. À la page 150, le récit se déplace en Californie, ce qui ne convient pas à l'auteur et cette partie est moins intéressante. Heureusement, il retourne à New York 35 pages plus loin et on a encore droit à de bons passages, dont un quasi surréaliste avec Salvadore Dali. Fait à noter, la traduction n'est pas trop franchouillarde, ce qui était le principal écueil de son livre antérieur — Basketball diaries. L'argot parisien en plein coeur de Manhattan, très peu pour moi.



© Alain Cliche, 2021.
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Basketball diaries

Non non rien à faire, je suis allé jusqu'au bout et je me suis ennuyé du début à la fin. Cet adolescent est trop loin des préoccupations que j'avais à la même époque et c'est impossible pour moi de me sentir proche de lui. Pour moi ce livre ne fait que qu'accumuler les anecdotes d'un ado perturbé et tournant toujours autour du sexe ou de la drogue sans vraiment me toucher. Pas à un moment je ne me suis senti concerné par son mal être, et je n'ai vraiment ressenti aucune empathie pour lui. Dommage, j'attends plus de ce livre!
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Basketball diaries

Petit livre sympa écrit à la façon d'un journal qui tourne autour du basketball, de la défonce et des innombrables combines pour se procurer sa came. Si la voix narrative est puissante, la capacité d'évocation est plutôt faible car il n'y a AUCUNE scène et très peu de dialogues qui permettraient au lecteur d'entrer dans le récit. Reste une prose bouleversante et quelques réflexions intéressantes ici et là.
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Basketball diaries

Un livre très cru sur la vie d'un adolescent délinquant, qui se drogue et s'envoie en l'air... tout en jouant superbement au Basket. on assiste petit à petit à sa descente... écrit sous forme d'un journal intime

Je suis assez partagé quand à donner un avis...



Ce livre a été adapté au cinéma avec Léonardo Di Caprio mais le coté joueur de Basket prodige était plus présent que dans le livre d'où peut-être ma déception!!
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