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Critiques de Jim Morrison (28)
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Anthologie

Puissant. Hypnotisant. Envoutant.

Ce grand et magnifique livre se lit en diagonale, on revient en arrière, on fait une lecture visuelle suivant les mots aperçus, suivant les mots qui attirent l'attention, il se feuillète.

Ce livre se découvre comme on écoute Jim Morrison : on se laisse emporter, envahir, subjuguer. On est en transe...

Inspiré, torturé, des mots lancés sur le papier, des idées jetées, balancées, une perception de moments, de la vie.

Un début de scénario.

Les textes de ses chansons.

Des photos sur le vif, quelques photos de son enfance...

On rentre ici dans l'intimité de Jim Morrison, mais sans l'atteindre pour autant. Il reste dans son monde, inatteignable...

Ces textes, ces photos, ces pensées sont son héritage.

Un livre magnifique qui nous fait revivre un poète exceptionnel, un Rimbaud du 20ème siècle.



Merci à Babelio et aux Editions Massot pour ce splendide cadeau.
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Prière américaine

Je vais surement faire bondir les fans, je ne suis pas un inconditionnel de Morrison auteur, je m'y perds dans ce kaléidoscope d'images, de ses textes construits comme des patchwork. C'est souvent assez hermétique, on songe plus à des flashs, des images pas toujours nettes, des hallucinations provoquées par la prise de divers substances (il n'y a pas de jugement de ma part sur ce sujet).

Je trouve de plus qu'on perd beaucoup à la lecture par rapport à l'écoute et à la diction si particulière de Jim Morrison.

Ce n'est qu'un avis personnel.
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Wilderness

Jim Morrison avait toujours avec lui un carnet sur lequel il jetait les mots, les idées qui lui venaient. Wilderness est un recueil tiré de ces carnets et publié à titre posthume. Que ce soit de part la forme ou le fond, les poèmes de J. Morrison sont avant tout éclectiques. Pas de versification élégante, pas d'histoire racontée, il s'agit de vers libres, au rythme et à la longueur à chaque fois différents, qui semblent parfois incomplets, sans ordre apparent, bref qui paraissent, à première vue, bien « disparates »; mais ceci serait un jugement hâtif et injuste.



Alors comment aborder cette œuvre ? La définition de la poésie selon J. Morrison est citée en quatrième de couverture :

« La vraie poésie ne dit rien. Elle ne fait rien que proposer des opportunités et ouvrir toutes les portes. Vous pouvez choisir celle qui vous convient et la franchir. Ce qui me plaît tant dans la poésie, c'est son immortalité. Tant qu'il y aura des hommes sur terre, ils pourront mémoriser des mots et une combinaison de mots. Rien d'autre que la poésie ou la chanson ne pourrait perdurer après un holocauste, personne ne peut décrire un film, une sculpture, une peinture, mais tant que l'homme existera, la poésie et la chanson pourront durer. Si ma poésie a un but, c'est celui de délivrer les hommes des limites par lesquelles ils voient et ressentent. »



Ainsi cet homme, qui voulait être un « homme de mots », cherchait avant tout à bousculer son lecteur ; et à élargir, enrichir son champ de perceptions. Un conseil, lisez ce recueil d'une traite ou sur un laps de temps court, l'atmosphère, les thèmes récurrents, l'ambiance qui se dégagent sont plus perceptibles et l'ensemble plus cohérent.

Si certaines lignes m'ont portée d'emblée, éveillant toute ma curiosité, attisant tous mes sens et mon imagination aussi ; d'autres m'ont laissée perplexe. Des envolées psychédéliques ? Pas obligatoirement, ce serait sans doute une explication simpliste. Je crois que certaines portes ouvertes par J.M. donnent sur un imaginaire qui lui était propre. En tout cas, ces poèmes-là ne résonnent pas en moi, ils me semblent juste une suite de mots sans queue ni tête (attention, ces derniers ne représentent pas la majorité des textes, loin de là :-) ). Dois-je conclure que la qualité de l'œuvre est inégale? Ou... Est-ce tout simplement moi qui a encore beaucoup à apprendre en (et de la) poésie ? Oui, je n'ai pas tout compris, oui, parfois certaines lignes n'ont rien éveillé en moi, oui des « combinaisons de mots » m'ont paru insolites. Même si cela peut vous paraître contradictoire, je vous dis tout de go : oui, c'est mieux ainsi ! Pourquoi ? Premièrement, Jim Morrison ne voulait-il pas semer le désordre dans l'esprit de ses lecteurs ? Deuxièmement, si la beauté des lignes m'a parfois échappé, cela signifie peut-être que j'ai encore beaucoup à apprendre... Ah! Mais quelle merveilleuse conclusion ! :)) Vite, vite, un autre recueil...



PS : Ma critique correspond aux Editions Christian Bourgois - Collection Titres. Il s'agit d'un ouvrage bilingue, ce qui est un plus indéniable, sans compter qu'il n'est pas très onéreux.

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The Lords and The New Creatures

Premier recueil de poésie de Jim Morrison vendu au prix de 3,95 $.

Livre élégant dans sa couverture pourpre.

Titre d'une simplicité biblique. The Lords - Notes on vision -(première partie) and The New Creatures (deuxième partie).

En exergue de la première partie le vers "Look where we worship" nous met en garde contre les faux ou les nouveaux Dieux. Nouveaux Seigneurs dit la traduction française...

La ville prison, ses "brothels", nous retient et nous pousse à un jeu qui finit toujours mal "All games contain the idea of death"

"The appeal of cinema lies in the faer of death"

Derrière le sniper se cache Lee Harvey Oswald...

La mort du Président Kennedy semble avoir été le déclencheur de la faillite de l'Amérique, celle ou tout se brouille et disparait, nous transformant en pissons aveugles retenus par un utérus monstrueux.

C'est dans le sommeil et le rêve que nous trouvons l'échappatoire.

Poésie insaisissable jouant avec nos sentiment et nos peurs, en appelant à l'histoire des USA, mais aussi à celle de la Russie ancienne et sa justice baroque jouet des décisions du Tsar.

Quelle différece semble dire le poète ? La vie ressembla à un voyage en voiture au cours duquel nous aspirons à saisir ces Dieux qui flottent au-dessus de nous, sans jamais pouvoir les atteindre, ni prétendre à subir leurs pouvoirs.

La mouche qui cherche en vain la fenêtre, voilà ce que nous sommes...

(Windows work two ways, Mirror one way.) You never walk through mirrors or swim through windows.

L'anti Alice...



"Male genitals are small faces

forming trinity of thieves

And Christs

Fathers, sons, and ghosts."



Tout au long de ce long poème, haché, aux circonvolutions aléatoires, noires et désepérés, Morrison ne peut se résoudre à un Dieu unique et singulier, il le voit toujours pluriel et Multiples...

Concurrencé par Walter Gropius et son pleorama, Kennedy, Oswald, le Tsar de toutes les Russies, Robert Baker l'Ecossais inventeur du panorama photo, Daguerre, tous ceux et tout ce que Jim Morrison a voulu mettre en lumière comme un Marshall Mc Luhan de l'impossible.

Le cinéma, dans sa forme classique mais aussi dans le peep show apparait comme le spectacle de la vie, le seul que l'on puisse maîtriser à l'ombre des démiurges, mais toujours à nos dépens...

"The spectator is a dying animal"

La première partie présente des reminiscences de la chanson des Doors, People are strange. "The "stranger" was sensed as greatest menace in ancient communities."

Et dans les derniers vers évoque l'origine du nom du groupe : "Doors of passage to the other side,

The soul free itself in stride"



The New Ceatures est plus proche de l'univers des Doors. On y retrouve des références directes :

"The soft parade has now begun on sunset" ; "Kill the child who made thee" ; "My son will not die in the war" ; "Stange Gods arrive in fast ennemy poses." ; "Lizard woman" ; "The snake, the lizard, the insect eye."



Des poèmes lus et relus avec passion.














Lien : https://camalonga.wordpress...
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La nuit américaine

Chroniquer la nuit américaine n'est pas une mince affaire, tellement la poésie du chanteur mythique du groupe the Doors est difficile d'accès. Véritable laboratoire expérimental du cerveau d'un génie poétique, plus connu pour ses sublimes chansons que ses poésies pourtant, hors-normes.

Trouver la clé d'entrée n'est pas simple, ce recueil contenant un titre déjà déroutant alors que les poèmes le composant ont été faits en partie à Paris dans les derniers jours d'existence de l'auteur.

Morrison nous emmène dans son univers de saltimbanque à la gueule d'ange beau comme un dieu grec un peu fou, au travers des rues de Paris sans jamais l'indiquer clairement.

Comme un labyrinthe indéchiffrable, il nous balade avec ses mots surréalistes, visions délirantes gorgées de sexe, de substances hallucinogènes, de rencontres androgynes, féminines exacerbées jusqu'à la lie.

L'Amérique, non plus n'est pas oubliée, dans ce récit poétique aux slogans acerbes contre sa patrie en pleine guerre du Vietnam qu'il dénonce sans ambiguïté.

La fin du recueil étant l'occasion pour l'auteur de nous offrir un scénario expérimental de film à l'histoire totalement déjantée, un peu comme un the end cinématographique prémonitoire,

envers une société qu'il abhorrait dans sa globalité.



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Prière américaine

Sans conteste, "le roi lézard" était poète et de sa queue il fit plume...

Pour les inconditionnels, ce livre sera une bible précieuse, missel des cantiques hallucinés et lyriques d'une légende ; pour les autres, un recueil poétique rimbaldien, une envolée chamanique tirant son pouvoir incantatoire chez Blake ou Huxley...

En bref, ce livre, est à mettre entre chaque main, version bilingue d'une poésie claire ou hermétique, il vous fera voyager loin et haut... Perdus dans un désert Romain... . de douleurs égarés, jusqu'en Alabama à bord de la Nef des fous ou encore, passagers de la tourmente dans le vaisseau de cristal...
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Arden lointain

Un mythe extirpé de mes souvenirs adolescents. Mais oui, souvenez-vous (enfin, pour les pas tout jeunes), en plein dans les années 90 (oui parce que je suis QUAND MÊME trop jeune pour l’avoir vécu en direct) , le revival des Doors, le film d’Oliver Stone, Val Kilmer avec 30 kilos de moins qu’aujourd’hui…



Et maintenant, qu’en reste-t-il ?

Difficile de lire Jim Morrison sans avoir en tête les images de ce félin gracieux et nonchalant. Sacré charisme.

Ici, on navigue entre psychédélisme abscons, bribes embrumées et simplicité de haïku.

On comprend à quel point les mots de Morrison sont indissociables d’une époque perdue (troublée, honnie, bénie, au choix) et ont besoin de la musique pour donner leur pleine mesure, distiller leur sensualité et leur venin. Tout en faisant preuve d’une certaine innocence oubliée par les générations suivantes, mais dénuée de naïveté (Morrison n'était pas un inconditionnel du Flower Power).



Alors il faut se souvenir

Alabama Song

Et aussi The Crystal Ship

Et aussi The Unknown Soldier

Et aussi People are Strange

Et Riders on the Storm, Break on Through, Light my Fire

Et puis The End



Cétait quand même bien. Et les écouter avec les potes de mes 16 ans c’était encore mieux.

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Seigneurs et Nouvelles Créatures

Lire ce recueil revient à recevoir un coup au plexus solaire et y trouver du plaisir. Janus artistique, James Douglas nous offre à travers ses tourments une poésie moderne, et sans concession. Le cinéma, le sexe, et d’ hallucinantes visions de "voleur de feu". Je n’ai qu’une déception, celle de ne pas être fichu de lire ce livre dans sa version originale.

Pour conclure je ne resiste pas au plaisir de glisser ci-dessous un extrait d’une des deux "lettres du voyant" d’ Arthur Rimbaud ;



Car Je est un autre...

...

Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, — et le suprême Savant — ...
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Prière américaine

Si vous êtes fan de Jim Morrison, vous avez déjà ce livre, si vous ne connaissez pas encore, précipitez-vous dans une librairie…. Ce livre est incontournable, Jim Morrison aussi !



Les mots de Jim Morrison résonnent longtemps après la lecture...



A lire même les non fans des Doors ou Jim Morrison
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La nuit américaine

Jim Morrison n'était pas un simple chanteur c'était aussi un poète à la plume et l'univers incroyable il n'y à qu'à lire ce receuil pour s'en rendre compte. Pour moi Morrison était et restera toujours un artiste à part entière, une personnalité que j'admire . Ce receuil de poème est excellent, la version original suivit de la traduction donne toute l'importance à celui ci . Receuil que Je lis et relis sans moderation, à lire !

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La nuit américaine

Hope is just a world

When we think in

Table cloths

Laughter Will not End

Her funny feeling

Or assuage our

strange désire

childten will be born.





L'espoir n'est qu'un mot quand on pense en

Termes de nappes

Le rire ne peut détruire

Sa drôle sensation

Ni satisfaire notre

Étrange désir

Des enfants naîtront.
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La nuit américaine

Je n'y connais quasi rien en poésie. Ca me touche ou ça ne me touche pas. Je n'apprécie en général pas les rimes qui me semblent chercher une seule musicalité qui brise le sens. Ici il y en a parfois, de sens il y en a parfois, des mots qui m'étaient (et me sont encore) de parfaits inconnus, il n'y a pas que love, sex, death, etc. Morrison a du vocabulaire.

Le dernier additif de ce recueil est un plus long texte qui est une sorte de script-scénario de cinéma dialogué très dur et violent.

Je pense que les fans adoreront, les pas spécialement fans comme je suis, peuvent apprécier l'un ou l'autre des textes ou de certains fragments. Me concernant, c'est plus par rapport à mon histoire de vie, mes idiosyncrasies qu'il me touche. Supposant que ce peut être le cas pour beaucoup, je lui attribue un peu mieux que trois étoiles. Espérant une certaine universalité...
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Prière américaine

Un recueil composé des textes de toutes les chansons des Doors, y compris certaines dans leur version live, accompagnés de courts poèmes.

Je pense qu'on peut le lire de deux manières: en écoutant la musique en même temps, ou en picorant les poèmes au hasard.

Jim Morrison a été une passerelle pour moi vers la lecture d'autres poètes.

Ray Manzarek, co-fondateur du groupe, a souvent déclaré que ce sont les textes de Jim Morrison qui l'ont décidé, il voulait les mettre en musique. D'ailleurs, dans le film d'Oliver Stone, on voit Ray, sur la plage, écoutant religieusement "Moonlight drive", juste avant de proposer à Jim d'être son chanteur, auteur.

Une prière américaine est un vrai recueil de poèmes et une belle approche de l'univers de Jim et de son groupe.
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Prière américaine

Si vous êtes fan de Jim Morrison, vous avez déjà ce livre, si vous ne connaissez pas encore, précipitez-vous dans une librairie…. Ce livre est incontournable, Jim Morrison aussi !



Les mots de Jim Morrison résonnent longtemps après la lecture...



A lire même les non fans des Doors ou Jim Morrison
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Prière américaine

Les gens sont étranges.



Évoquer ce livre c'est forcément en venir à parler de l'étrange cas du sieur Douglas et de son alter ego  démiurgique Morrison. "Une prière américaine " est en ce sens formidablement bancal. Bancal car sa première partie est la compilation des textes parfois shamaniques du flamboyant leader des Doors. Outre l'indéniable plaisir de s'imprégner du texte des chansons qui serpentent de l'autre côté de notre cerveau, on y perd fatalement la puissance  de l'interprétation et la fabuleuse maestria des musiciens.

En revanche, la seconde partie, oeuvre de James Douglas nous brûle tel un météore entrant dans l'atmosphère de notre quotidien étriqué, formaté,  normalisé.  Sa poésie, libérée de tous carcans, vient avec ses visions cinématographiques nous rappeler le destin de l'albatros Baudelairien. Sauf que celui ci plane au dessus de la ville, du sexe et de la société. Vraiment les gens sont étranges.
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Seigneurs et Nouvelles Créatures

Je connaissais le poète à travers ces textes des Doors évidemment, mais ces poèmes furent un véritable coup de coeur. L'écriture torturée mais toujours juste m'a touchée, je vous le conseille.
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Wilderness

Le recueil de poèmes du chanteur des Doors mort a Paris à 27 ans.Apres une carrière de chanteur il voulait se lancer dans la poesie et le resultat est disons,surprenant.Dans ces lignes transparaissent un peu de folie de melancolie,nous sommes loin de la poesie classique.Un ouvrage inclassable en tout cas.
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Une prière américaine, et autres écrits

J'ai grandi avec les Doors - groupe favori de ma mère quand j'étais enfant. Mon père tenait un magasin de musique et se passionnait pour les groupes des années 60-70. Et ces groupes résonnent toujours en moi - mais à l'adolescence, ce sont les Doors qui ont prédominé. Je n'écoutais plus que ça - la voix sensuelle de Jim Morrison, ces quelques vers de William Blake - Auguries of Innocence dont j'avais copié les premiers vers pour les coller contre le mur - et le film qui sortit et rendit les Doors si à la mode, banal presque - m'avait donné la sensation qu'on me volait quelque chose d'intime, de secret. C'est là que je me suis mise non plus à écouter, mais à lire. Jim Morrison - une prière américaine, mais les couleurs de la palette de Turner peignant l'incendie du Parlement, la beauté ténébreuse de Blake, un homme qui se consume entièrement, entre folie, mystique et Sehnsucht. Et qui ne s'use pas, bien au contraire. On ne peut pas se lasser des Doors.
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Wilderness

Morrison (Jim) : tout comme Marat et Doc Gyneco, le chanteur et leader des Doors a été retrouvé mort dans sa baignoire, à Paris, d’une overdose d’héroïne blanche qu’il aurait prise pour de la cocaïne. C’est en tout cas l’explication la plus plausible car, tout comme les autres membres du Club des 27, sa mort reste inexpliquée. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise. Il nous laisse une superbe discographie et quelques textes poétiques magnifiques, dont les recueils "Wilderness" et "La nuit Américaine".

Sa compagne officielle, Pamela Courson, ne lui survivra que trois ans, morte d’une overdose massive ( et volontaire ?) d’héroïne. Tous deux moururent à l’âge de 27 ans.



Ghislain GILBERTI

"Dictionnaire de l'Académie Nada"
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Seigneurs et Nouvelles Créatures

Etrange et plutôt hermétique, résolument moderne, ça c'est sûr.

Pour ma part, la plupart de ces courts poèmes ne m'ont pas vraiment touchée, même en anglais, car j'aime la poésie pour deux raisons : soit elle m'évoque des images et m'émeut, soit elle ravit mon esprit par son humour, et/ou son engagement et/ou sa "virtuosité" d'écriture. Et la plupart de ceux de cet ouvrage n'ont fait ni l'un ni l'autre, un peu comme le recueil "Alcools" d'Apollinaire dont la plupart des poèmes me laisse de marbre.

Cependant, certains de ces poèmes sont de vrais îlots de lumière. D'où mon avis quelque peu mitigé...
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