Je suis un peu comme ces acteurs de théâtre ou de cinéma. J’ai besoin de préparer mon rôle, de puiser au plus profond de moi-même et d’y mettre à jour les sentiments les plus insoupçonnés. La différence avec les acteurs, c’est que je joue pendant des mois, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans jamais baisser le rideau. Les enjeux sont autrement plus importants qu’au cinéma. Le moindre défaut d’interprétation et c’est l’hécatombe, du mauvais comme du bon côté.