Kuranosuke voyait dans la société une sorte d'être vivant qui, une fois arrivé à un certain degré de développement dicté par la nécessité historique, à l'instar de l'être humain qui, parvenu au mitan de sa vie, ne peut plus retrouver ses idées d'enfant, est contraint de s'améliorer et, pour cela, de mieux comprendre l'organisation et la nature du monde, pour alors se frayer une nouvelle voie. Prétendre que le monde était meilleur par le passé et vouloir instaurer pareille société lointaine au jour d'aujourd'hui, avait-il objecté à Itsuki, c'était professer un sentimentalisme faisant fi de la réalité et voué à l'échec.