Quand on part longtemps, il semble passer extrêmement lentement, puis, à notre retour, on a l’impression d’avoir traversé un vortex. Mes parents ne sont plus tout jeunes ; les filles grandissent ; mon fils n’est plus un bébé… Tout cela me perturbe et me rend coupable de ne jamais pouvoir être là quand il faut. Mais c’est la vie que j’ai choisie, la famille que j’ai créée, à deux bouts du monde…