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Citations de Jo Baker (75)


La vie, avait conclu depuis longtemps Mrs Hill, était une épreuve d’endurance face à laquelle tout le monde finissait par échouer.
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C'était là un de ces étranges handicaps dont les gens de bonne famille étaient affligés : ils ne pouvaient ouvrir une porte, ni sortir de leur voiture sans assistance.
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Rien n'était certain bien sûr, car rien ne l'était dans la vie, si ce n'est qu'il fallait la quitter [...].
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- Quand vous écrirez à Miss Lydia la prochaine fois, dit-elle à Elizabeth, cela ne vous ennuierait pas de lui demander si elle a eu des nouvelles de Mr Smith à Brighton?
- Mr Smith? Je suis désolée, Sarah, mais de qui parles-tu?
- De Mr Smith. Vous devez vous souvenir de lui? Il était ici il n'y a pas si longtemps et il était si apprécié. Un jeune homme bien comme il faut.
- Oh, tu veux parler de SMITH, le valet?
- Oui.
- Comme tu as dit MONSIEUR Smith, je ne comprenais pas. Je croyais que tu faisais allusion à une de mes connaissances, à un GENTLEMAN. C'est entendu, je vais me renseigner Mais j'ai bien peur que toutes les pensées de ma sœur ne soient occupées par les officiers, et qu'elle n'ait guère de temps à consacrer à un valet.
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Toutes les mariées sont belles, approuva Mrs Hill. C'est un jour où n'importe quelle femme peut l'être.
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Ce n'est peut-être pas un si grand bonheur après tout d'obtenir ce que l'on a attendu depuis des années. L'objet lui-même, une fois atteint, n'apporte pas ce qu'on avait espéré. Il s'est fané, usé au fil du temps(...)
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Personne ici ne semblait avoir une idée de ce qu'était le monde. Leur innocence était aussi dangereuse qu'une carrière à ciel ouvert. Mais lui, il savait. Il savait que les hommes étaient capables du pire. Au point, en avait-il conclu, que, vraiment, certains ne méritaient pas ce nom même s'ils marchaient, parlaient, priaient, mangeaient, dormaient et s'habillaient comme des êtres humains. Il suffisait de leur donner le temps et l'opportunité nécessaires pour que s'affirme leur véritable nature de créatures cruelles qui ne se souciaient pas du mal qu'ils causaient pour satisfaire leurs appétits égoïstes.
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L'argent permettait ce genre de choses. Il transformait les pensées en actions comme par magie...
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"Quel plus beau compliment peut- il y avoir que celui qui est fait par un domestique intelligent?"
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Il lui arrivait souvent de parler tout seul ou avec son livre: la seule façon, avait-il coutume de dire, de s'assurer d'une conversation à peu près convenable dans cette maison.
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- Pour que quelqu'un se montre digne, il faut qu'on l'ait traité avec respect. Nous sommes le fruit de notre environnement, nous nous construisons comme les mouches d'eau à la rivière, à partir des éléments dispersés qui nous entourent.
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Il se rappelait alors que rien n'était établi pour toujours, que chaque douleur avait ses marées, ses pauses.
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Aurait-elle un jour le loisir de s'occuper de ses propres affaires, de ses propres besoins et non pas uniquement de ceux des autres? Pourrait-elle un jour obtenir ce qu'elle voulait plutôt que de compter sur l'éclat du bonheur des autres pour lui réchauffer le cœur?
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Il savait que les hommes étaient capables du pire. Au point, en avait-il conclu, que, vraiment, certains ne méritaient pas ce nom même s'ils marchaient, parlaient, priaient, mangeaient, dormaient et s'habillaient comme des êtres humains. Il suffisait de leur donner le temps et l'opportunité nécessaires pour que s'affirme leur véritable nature de créatures cruelles qui ne se souciaient pas du mal qu'ils causaient pour satisfaire leurs appétits égoïstes.
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... C'étaient les mêmes voisins de toujours qui franchissaient les portes de Longbourn année aprés année, dans les maisons desquels les Bennet se rendaient de toute éternité pour jouer à leurs sempiternels jeux de cartes, s'attabler devant les mêmes soupers, participer aux mêmes vieilles danses et porter les mêmes vieilles robes de bal... Tous partageaient les mêmes tâches de rousseur, rides, mauvaise haleine, cicatrices de varicelle. Les mêmes opinions éculées, les mêmes conversations sur la chasse, les routes, le temps, année après année dans une succession interminable.
Comment pouvaient-ils le supporter ?
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- Il y aura toujours à manger pour toi. Matin, midi et soir. Tu manges et ensuite tu travailles, précisa-t-elle. Tu n'as plus besoin de t'inquiéter pour ça.
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Les journées de labeur se succédaient sans répit, rien n'était jamais terminé, on ne pouvait jamais dire, voilà, c'est fait, j'ai fini. Ce que vous n'aviez pas fait traînait, pourrissait et vous guettait pour vous tendre un piège au petit matin.
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La journée, les besognes se succédaient, semblables les unes aux autres. Mrs. B. maugréait et geignait. Mrs Hill s'emportait, Sarah assurait la lessive hebdomadaire avec l'aide toute relative de Polly. Mr Hill crachait sur les fourchettes pour les nettoyer et, à l'autre bout de la cour, les chevaux frappaient du sabot et hennissaient tandis que James les préparait pour la charrue ou, plus souvent, pour l'attelage qui emportait les dames vers leurs visites matinales ou leurs thés.
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Je t’écrirais une lettre James, si j’avais du papier, si j’avais de l’encre, si j’avais un timbre… Je te parlerais… de Mr Fitzwilliam Darcy, un être si imposant, si brillant qu’il me fait disparaître hors de son monde par sa seule présence… Je te dirais comment, grâce à toi, je me sens exister, plus réelle que je l’aurais cru possible. Je te demanderais si je te manque comme tu me manques parce qu’il n’y a aucun autre endroit au monde qui compte pour moi, excepté celui où tu te trouves… mais tout a une fin, et je serais bientôt de retour auprès de toi
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Ces dames, qui avaient si souvent compati à sa douleur, trouvaient bien plus contraignant de participer à sa joie exubérante, ce qui exige une profonde et authentique amitié.
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