AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Aproposdelivres


Il ouvrit le cadenas de son casier, enfila son pantalon, passa sa veste par-dessus son peignoir encore humide, laça ses chaussures. Il s’assura une dernière fois qu’il était seul avant de rejoindre le casier dont le cadenas à chiffres avait une tache de peinture bleue. Il composa 0999 à l’aide des molettes, décrocha le cadenas et ouvrit le casier. Il admira une seconde l’imposant revolver qui se trouvait à l’intérieur avant d’en saisir la crosse rouge et de l’enfoncer dans la poche de sa veste. Puis il prit l’enveloppe et la décacheta. Une clef. Une adresse et des renseignements plus détaillés.
Le casier contenait encore un objet.
Peint en noir, fait de fer.
Il le leva d’une main à la lumière, examina la ferronnerie avec fascination.
Il allait devoir le laver, le récurer, mais il sentait déjà son exaltation à l’idée d’en faire usage.
Trois ans. Trois ans dans le néant blanc, dans un désert de jours vides de contenu.
Il était temps. Il était temps de boire la vie.
Temps de revenir.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}