En vacances, on ne sait jamais quel jour on est.
J’adore cette impression d’être perdue dans le temps et plus encore dans l’espace quand je me réveille dans un endroit inconnu. Par exemple, dans une chambre en plein soleil avec face à moi une tapisserie de chien ratée, au-dessus du lit une croix du petit Jésus entouré d’herbes desséchées, et sous mon nez des draps qui sentent la lavande moisie. Une drôle d’odeur. Entre le qui sent bon et le qui chlingue. Un peu comme moi, entre deux âges. (p.43)