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3.68/5 (sur 125 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : St Kilda East, Melbourne , le 16/11/1896
Mort(e) à : Melbourne , le 23/12/1984
Biographie :

Joan Lindsay, née Weigall, est une écrivaine, dramaturge et artiste visuelle.

De 1916 à 1919, elle a étudié la peinture à la National Gallery of Victoria Art School à Melbourne. En 1920, elle expose ses peintures à l'eau et à l'huile à l'exposition "The Neo-Pantechnicists" et à la Société des Artistes de Victoria.

Pendant ses études, elle rencontre l'artiste australien Daryl Lindsay (1889-1976), un de ses camarades qu'elle épousera le 14 février 1922 à Londres.

A leur retour en Australie, ils rénovent une ferme à Baxter, la Mulberry House dans laquelle ils vivront jusqu'à la Grande Dépression qui les poussera à déménager dans une maison plus modeste à Bacchus Marsh. Pendant cette période, Lindsay se tourne vers l'écriture et écrit deux pièces.

En 1936, elle publie son premier roman, "Through Darkest Pondelayo". Elle a aussi contribué à plusieurs magazines australiens, écrivant des articles, des critiques de livres et des nouvelles.

En 1942, son époux est nommé directeur de la National Gallery of Victoria à Melbourne, ce qui les oblige à déménager dans cette ville jusqu'à la retraite de celui-ci en 1955.

Son roman, "Pique-nique à Hanging Rock", publié en 1967, est son best-seller. Elle l'a écrit en 4 semaines. Le livre devient un film au titre éponyme en 1975, réalisé par Peter Weir. À partir de 2018, la chaîne australienne Showcase diffuse une minisérie basée sur le roman.

En 1969, elle est victime d'un accident de voiture qui la blesse sévèrement, l'obligeant à plusieurs mois de convalescence. Elle peint énormément dans ses dernières années et expose en 1972 à la galerie McLelland à Langwarrin.

Elle fait partie des membres fondateurs de National Trust of Victoria, une organisation non gouvernementale australienne, créée pour la promotion et la conservation du patrimoine aborigène, naturel et historique du pays.

Elle meurt d'un cancer de l'estomac. Sans descendance, sa maison de Mulberry Hill est donné à l'État australien. Elle est aujourd'hui un musée sur Joan et Daryl Lindsay.

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Source : Wikipédia
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Bande annonce de la série PICNIC AT HANGING ROCK (2018), adaptation du roman de Joan Lindsay


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Trois matins de suite, le public australien avait dévoré en même temps que des œufs au bacon les détails savoureux du Mystère des Collégiennes, comme on l’appelait dans la presse. Bien qu’aucune information supplémentaire n’eût été découverte, ni rien qui ressemblât à un indice – de sorte que la situation restait inchangée depuis la déclaration qu’avait faite Ben Hussey le samedi soir, concernant la disparition des jeunes filles et de leur maîtresse -, il fallait donner sa pâture au public. (P91)
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Et comme il est bien connu que le fait d'avoir la tête de l'emploi est déjà la moitié de la victoire dans toute entreprise...
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Le choc éprouvé à la vue de ces pics dressés avait provoqué un silence tellement imprégné de la puissante présence que même Edith en était restée bouche bée. L'admirable spectacle, comme s'il eût été le fruit d'un arrangement particulier entre le paradis et la directrice d'Appleyard College, était brillamment illuminé pour leur visite. Sur la muraille abrupte du sud, le jeu de la lumière dorée et de la profonde ombre violette révélait la structure compliquée des longues dalles verticales : certaines, lisses comme des pierres tombales de géants , d'autres striées et cannelées par l'architecture préhistorique de l'eau et du vent, de la glace et du feu. De gros blocs, à l'origine crachés tout rouges par les entrailles bouillonnantes de la terre, reposaient maintenant, refroidis et arrondis, dans l'ombre de la forêt.
Face à de telles configurations monumentales de la nature, l'oeil humain s'avère piteusement inadéquat. (Chapitre 3, p. 48)
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Continuant à peiner consciencieusement sur des carnets couverts de questions sans réponse, le gendarme Bumpher eût presque accueilli avec joie un bon assassinat bien neuf.
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Comme toujours dans les affaires d'un intérêt humain exceptionnel, ceux qui ne savaient rien, ni directement ni indirectement, s'avéraient les plus emphatiques dans l'expression de leur opinions - qui comme chacun sait ont le pouvoir de se transformer en faits établis au cours d'une seule nuit. (Chapitre 5, p. 82)
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Il venait de tourner le dos à la voiture qui s'éloignait et traversait la pelouse d'un pas mal assuré, lorsqu'il entendit un bruit d'eau éclaboussée en provenance du lac, où une jeune fille en robe blanche se tenait sous un chêne auprès d'une coquille géante qui servait de baignoire aux oiseaux. Le visage était détourné, mais il la reconnut aussitôt au port de sa tête blonde inclinée, et il se mit à courir vers elle avec l'angoisse de la voir disparaître avant qu'il n'ait pu l'atteindre, comme cela se produisait toujours dans ses rêves troublés. Il était près de la rejoindre, quand ses jupes de mousseline se transformèrent en ailes frémissantes, celles d'un cygne blanc, attiré par l'éclat du jet d'eau. Lorsque Mike s'effondra sur l'herbe à quelques mètres, le cygne s'éleva presque verticalement au-dessus de la coquille et s'envola par-dessus les saules jusqu'à l'autre rive en parsemant son sillage de gouttes en arcs-en-ciel.
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Pour les habitants d'Appleyard College, le dimanche 15 février fut un jour de cauchemar où l'on balançait entre le rêve et la réalité et où alternaient selon les tempéraments des bouffées d'espoir violent et d'angoisse éperdue.
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Il était tout simplement impossible d’expliquer – et surtout à Miss McCraw – son extraordinaire découverte : Miranda était un ange de Botticelli aux Offices…
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Ils n'avaient ni l'un ni l'autre des idées politiques trop embarrassantes, ni du reste aucune conviction particulière qu'ils eussent pu reconnaître comme leur s'ils l'avaient vue écrite noire sur blanc.
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Bien que nous soyons nécessairement concernés, dans un récit d'évènements, par l'action physique qui se déroule au grand jour, l'histoire donne à penser que l'esprit humain s'aventure bien plus loin dans les heures silencieuses qui s'écoulent entre minuit et l'aube, ces fructueuses heures sombres rarement relatées, dont les secrètes floraisons engendrent la paix et la guerre, l'amour et la haine, le couronnement et la chute des rois. (p 216)
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