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Critiques de Joan Lindsay (46)
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Pique-nique à Hanging Rock

Généralement, lorsqu’on est en pension et qu’on part en pique-nique, c’est un moment dont on se souvient car on s’amuse, on bavarde sans limite, on plaisante… Bref, on rentre à la pension avec un sourire à s’en décrocher la mâchoire et avec des images qui nourriront les conversations pendant plusieurs semaines. Si les pensionnaires de Mrs Appleyard attendaient ce moment avec impatience, les pauvres ont bien déchanté par la suite… puisqu’elles ne rentreront pas toutes. Pour s’en rappeler, elles s’en rappelleront !



Une enquête a lieu et nous, lecteurs, nous attendons avec impatience de savoir ce qu’il s’est passé. D’autant plus qu’une jeune fille est retrouvée. Mais impossible de lui faire dire quoi que ce soit. Et là, c’est le drame ! On a envie de la secouer (« mais tu vas parler, oui ou m**** ?! »). Hum… bon… on se calme ! Parallèlement à cette recherche, nous assistons à la chute de la pension. Forcément, plus personne ne veut confier ses enfants à des gens qui ne savent pas les maintenir en sécurité.



J’ai adoré ce roman. On se pose des milliers de questions… et même une fois le livre refermé, votre esprit est toujours accaparé par cette histoire (j’en ai rêvé !). J’ai également apprécié ce fantastique en filigrane venant apporter de la matière à l’atmosphère. L’écriture est magnifique. Que demander de plus ?
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Pique-nique à Hanging Rock

Quel roman étonnant ! Beau et étrange et surtout bien moins anecdotique qu'on pourrait le penser de prime abord en lisant le résumé, "pique nique à Hanging Rock" se révèle un véritable petit bijou de subtilité et de finesse.



Le fait divers qui sert de point de départ au roman aurait pu donner lieu à un thriller centré sur la résolution du mystère et jouant à fond sur le suspense. Joan Lindsay choisit une toute autre voie, finalement beaucoup plus intéressante. S'il y a bien une enquête menée par la police pour tenter de résoudre cette affaire, elle n'est que très secondaire, elle est à l'arrière-plan. Ce n'est pas ce qui intéresse Lindsay. L'auteure délaisse la résolution du mystère de la disparition des jeunes filles pour s'intéresser plutôt aux conséquences de cet événement. En effet, la disparition des jeunes filles aura des conséquences, plus ou moins subtiles, sur chaque protagoniste plus ou moins direct de l'affaire, d'un jeune homme ayant été, par hasard, un des derniers à les voir qui va sombrer dans une lancinante mélancolie à la pension où résidaient les jeunes filles qui va peu à peu péricliter. Lindsay porte donc d'avantage son attention sur ceux qui restent que sur les disparues ce qui, paradoxalement, donne à ces jeunes filles une aura encore plus puissante, tout particulièrement Miranda qui, bien que rencontrée brièvement au début du roman, devient pourtant un personnage inoubliable qui hante le lecteur comme elle hante les personnages du récit. Je pense que, en ne s'intéressant pas à l'enquête et à la résolution de l'affaire, Lindsay a vraiment fait un choix intéressant. Là où un traitement classique de thriller aurait joué sur le suspense et les rebondissements, le traitement choisi par l'auteure confère au roman une saveur très particulière, brumeuse, mystérieuse, troublante et un brin inquiétante.



Cette ambiance mystérieuse et contemplative, parfois même onirique tient à la fois au traitement de l'intrigue mais aussi à l'écriture de Lindsay. A ce titre certains passages sont tout à fait remarquables, tout particulièrement la scène du pique-nique. La façon dont l'auteure, simplement en évoquant un insecte ou un reptile sur un chemin, parvient à instiller une note étrange et inquiétante dans un cadre idyllique, est bluffante. C'est par de petits détails comme ça, qui n'ont l'air de rien mais qui sont si finement pensés, que Lindsay hisse son roman à un si haut niveau et le rend unique.



Le portrait d'une micro-société qui hésite entre une tradition d'extrême rigidité, à l'image du pensionnat, et les mutations sociales qui s'annoncent incarnées par une jeune fille rebelle ou par le lien d'amitié qui unit un jeune homme bien né à son palefrenier, est saisissant. Madame Appleyard, la directrice du pensionnat, semble vouloir ignorer ces changements qui s'amorcent peu à peu autour d'elle, refuse de les voir, se complait dans sa vision du monde étriquée où les apparences et les normes sont reines. Mais derrière l'image qu'elle veut donner de son institution et d'elle-même la réalité est toute autre, laide, injuste, putride.



Si le propos est passionnant et bien traité, le principal attrait du roman demeure son ambiance. Si vous aimez les romans policiers classiques avec une enquête, des indices, une résolution, passez votre chemin. "Pique-nique à Hanging Rock" ne joue pas dans ce registre. En revanche si vous aimez les romans d'atmosphère, n'hésitez pas. Le roman de Joan Lindsay est unique. Envoûtant, troublant, ce petit livre, qui au départ n'a l'air de rien d'autre que d'un divertissement léger, se révèle une œuvre magistrale et profondément marquante. Un coup de cœur, une pépite ! Miranda et ses amies n'ont pas fini de me hanter.

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Pique-nique à Hanging Rock

Un pique-nique dans le bush, ça vous tente ?

Pour les élèves d'une prestigieuse école située en Australie, c'est l'effervescence, car ce samedi 14 février 1900, jour de la Saint Valentin, elles vont partir en excursion, et le clou de la journée sera un pique-nique au pied de Hanging Rock, une formation rocheuse volcanique.

Ce sont toutes des filles de bonnes familles, naïves et futiles pour la plupart, cette sortie est donc une véritable fête pour elles, car elles feront l'expérience d'une certaine forme de liberté, n'étant accompagnées que de deux professeurs et du conducteur de leur véhicule tiré par quelques chevaux.

L'endroit s'avère magnifique, il fait beau, la rivière coule paisiblement, la limonade est fraîche et la cuisinière leur a même confectionné un gâteau en forme de coeur.

Certaines filles dessinent à l'ombre des arbres, d'autres se promènent ou jouent comme des gamines.

Trois des élèves les plus âgées, les plus mûres, sont autorisées à aller voir le rocher de plus près.

Plus tard dans l'après-midi, leur professeur de mathématiques les rejoindra. Mais en fin de journée, alors que la nuit tombe, aucune d'elles ne réapparaient.



Ce roman se lit à la fois comme une intrigue policière mais aussi comme un roman fantastique car quelques éléments apportent une touche mystérieuse à ces disparitions.

L'atmosphère joue un rôle fondamental dans ce récit, on parle d'une époque où les femmes n'avaient aucun droit ou presque, où les jeunes filles ne recevaient comme éducation que ce que leur famille trouvait approprié, la plupart n'apprenaient donc qu'à savoir se tenir correctement en société et à devenir de bonnes épouses.

Elles avaient donc la tête farcie de bêtises, ne savaient pas réfléchir par elles-mêmes, celles du récit sont pour la plupart des cruches sans cervelle, uniquement intéressées par la couleur du ruban de leur chapeau ou la perspective de manger une sucrerie.

Cette disparition soulève donc bien des questions sur ce que ces jeunes filles ont pu voir, rencontrer et vivre durant cet après-midi, ont-elles croisé la route d'un homme mal intentionné, d'un animal sauvage, s'est-il produit un accident effroyable, ont-elles prémédité une escapade, une fugue ?

Et qu'est-il bien arrivé à leur professeur, une femme adulte, pleine de bon sens ?

J'ai dévoré ce court roman, qui m'a emmené dans une région chaude et humide, dans cette école pleine de secrets, à une époque où la bienséance et l'apparence jouent un rôle prédominant dans les relations et où toute idée d'esclandre et de scandale doit être évitée absolument, quitte à cacher des horreurs.
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Pique-nique à Hanging Rock

Tout d'abord merci à Foxfire d'avoir proposé ce roman en livre-quête dans le challenge SFFF 2019, car il est clair que jamais je n'aurai fait ce choix de lecture de moi-même. Ce type de titre, tout comme cette couverture, sont en général des éléments qui précipitent ma fuite.

Mais en parcourant le 4ème de couverture, les divers avis et en découvrant que Peter Weir (le réalisateur, entre autres, du chef d'oeuvre The Truman Show svp!) l'avait adapté sur grand écran, je me suis lancé.



Bon, parlons tout de même un peu du bouquin en question. Et bien, il s'agit là d'une excellente suprise. Très rapidement, on est emporté dans la vie de ce pensionnat perdu dans la campagne australienne, on sent poindre le côté mystérieux et on baigne dans une atmosphère quasi onirique. On sent tout le poids des mentalités et des valeurs sociales de cette époque à cheval entre deux siècles, les 19 et 20èmes.

L'auteur nous brosse, ou plutôt nous peint, merveilleusement bien ce tableau, magnifique, et pourtant dissimulateur de quelque triste disparition. Mais là où réside la force et l'intérêt de l'histoire, c'est que l'on s'intéresse essentiellement aux conséquences de cette disparition, et moins aux causes. Et, sans rien vous révéler, il est évident que ces conséquences sont importantes et ne tardent pas à se présenter.

Chaque personnage fait l'objet d'un portrait habilement détaillé avec les traces d'un passé, et de souvenirs, ainsi que celui d'un futur qui se profile. On a vraiment cette agréable impression d'être les témoins privilégiés d'une tranche de vie, plus ou moins longue selon ce que l'auteur désire nous en dire, de chaque protagoniste. Et même les "rôles" secondaires, qui font souvent office de vulgaires figurants sans reliefs dans beaucoup d'autres romans, sont ici finement travaillés, donnant l'épaisseur adéquate à l'intrigue générale et ses ramifications.



Par moment, avec ce souci du détail dans la description des événements de certaines scènes, et notamment la fameuse séquence du pique-nique, et dû aussi à l'époque à laquelle se déroule l'histoire, je pensais au Tour d'écrou. Et justement, là où je ne peux mettre une meilleure notation, c'est que j'avais espéré, et j'aurai aimé, que tous ces détails auxquels je fais allusion, et qui ajoutent au mystère car apportant bon nombre de questionnements sur ce qu'ils pourraient signifier comme indices quant à la résolution de l'énigme générale, n'apportent finalement qu'un meilleur rendu visuel à l'environnement.



Hormis cela, j'adhère complètement à l'histoire et à son style. J'ai littérallement bouffé les chapitres. Après, chacun se fera son avis sur la fin, je n'en dirai mot ici, sauf que pour moi, la réussite du livre ne se situe pas là mais dans le déroulement des événements qui y acheminent le lecteur.





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Pique-nique à Hanging Rock

Que s'est il donc passé à Hanging Rock le 14 février 1900 ?

Au cours d'une sortie organisée par un pensionnat de jeunes filles sur un site somptueux de rochers volcaniques, quatre élèves et un professeur disparaissent...

Panique et insupportable mystère.

Faille béante dans une routine réglée. Qu' a-t-il pu arriver à ces filles en corset et fines bottines qui se sont mises, comme en état d'hypnose, à escalader de puissantes murailles au milieu d'une végétation luxuriante peuplée d'une faune inamicale ? le rappel de la nature impérieuse à leurs corps corsetés et leur esprit formaté par une éducation rigide ? Une mauvaise rencontre ? On cherche. La police cherche, absolument incompétente, bloquée par les principes sociaux. Comment interroger correctement une jeune fille à qui rien de ce qui constitue la réalité ne doit être dit ? Comment savoir qui étaient ces jeunes filles car une jeune fille n'a ni secret ni histoire ? Deux jeunes gens cherchent aussi, témoins du début de leur aventure. Ils trouveront quelques éléments...

Cette disparition est comme une tache sombre-c'est l'auteure qui le dit-et elle détruit un fragile équilibre. Peu à peu le pensionnat se délite ...

Roman fascinant qui laisse un goût amer...Je suis sûre que plusieurs réponses sont dans le texte, il faut faire attention.

Pourquoi ne connait on jamais le nom de famille de Miranda ?

Pourquoi la professeure de mathématiques est elle partie vers les roches ?

Quel est ce nuage rouge qu'Édith a aperçu ?

Quel est le passé véritable de la directrice ?

Qui est Sara ? Que lui est-il exactement arrivé ?

Aaah ça m'énerve, je reste dans le flou. Il faudrait le relire. Mener l'enquête qui n'est pas faite. Et savoir !! Savoir !!

A lire, c'est envoutant.
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Pique-nique à Hanging Rock

Considéré en Australie comme un classique de la littérature d'épouvante, "Pique-nique à Hanging Rock" est plus à classer, selon moi, dans les romans à suspense ; je pense qu'il ne fera pas hurler d'épouvante un lecteur d'aujourd'hui.



Dans un collège de jeunes filles de bonnes familles, la tradition annuelle est d'aller pique-niquer dans un site naturel remarquable, Hanging Rock, le jour de la Saint-Valentin, en plein été dans l'hémisphère sud. Pourtant, en cette année 1900, un incident imprévu - comme tous les incidents - va venir marquer d'une pierre tombale cette date mémorable. Trois collégiennes et l'une des maîtresses disparaissent mystérieusement...



L'atmosphère oppressante est très bien rendue, la narration est fluide et agréable à suivre, à travers le regard de différents personnages. Toutefois, le rythme nuit à l'efficacité du suspense. Je ne peux vraiment pas en dire davantage sans dévoiler une partie de l'intrigue. Je peux seulement dire que Hanging Rock fait naître les mystères aussi bien qu'il sait les garder.





Challenge PLUMES FÉMININES 2020

Challenge XXème siècle - Edition 2019

Challenge XXème siècle - Edition 2020

Challenge NOTRE-DAME de PARIS

Challenge ABC 2019 - 2020
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Pique-nique à Hanging Rock

Ambiance fin XIXe siècle, en Australie, dans une pension de jeunes filles de bonne famille, trois de ces étudiantes disparaissent lors d’un pique-nique à Hanging Rock. Joan Lindsay nous décrit cet univers, entre charme rétro et ambiance de mystère, avec des personnages bien campés, des décors mis en avant, un système social bien présenté. L’enquête et le mystère restent en arrière plan, juste comme catalyseur du délitement de cette société. Elle a réussi à nous faire entrer tout en finesse dans cet univers australien, encore marqué par l’influence britannique, mais loin de tout. J’ai aimé cette ambiance, la description des rapports entre les individus, c’est mené tout en souplesse et on se laisse embarquer dans cette décrépitude inéluctable, un monde où les valeurs de l’Empire Britannique semblent déplacées, inadaptées. J’en suis ressorti désabusé par l’issue pourtant fatale, et en même temps comblé de m’être fait mené en bateau par la plume élégante de Joan Lindsay, par l’immersion dans dans la vie de ces personnages. Ce roman possède une capacité d’hypnose, on s’y complait dans une certaine léthargie. Juste envoûtant.
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Pique-nique à Hanging Rock

J'ai bien aimé le côté obscur et dramatique de l'intrigue chez Joan Lindsay.

Le mystère sur la disparition de 3 collégiennes et leur institutrice lors du pique nique à Hanging Rock reste tout à fait entier.

Les scènes sont bien décrites, les descriptions de paysages et de la faune dans le bush australien sont aussi très travaillées.

Les personnages restent tous plus ou moins avec leurs interrogations, tous perturbés par cette fameuse après midi ou le cauchemar a débuté et a donc mis en péril la notoriété de tout un collège tellement bien réputé en Australie au début des années 1900.

Cela dit, j'aurais tout de même préféré que la fin du roman  soit révélée et non pas cachée par les éditeurs...l'auteur en avait prévu une et rien que le fait d'entretenir un mystère est un peu léger malgré tout ça.
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Pique-nique à Hanging Rock

Ce roman, bâti comme un rapport de fait divers mais envoûtant et mystérieux comme un conte ressemble à une peinture à la fois romantique et panthéiste. L'univers de ces jeunes filles pensionnaires de bonnes familles australiennes, soumises à l' éducation autoritaire des années 1900 est l'occasion de montrer les femmes en proie à des forces vitales inexpliquées mais suggérées par l'attrait du Rocher défendu et dangereusement attirant pour elles. La sensualité éveillée par la nature est à l'origine des bouleversements qui s' opèrent dans l'axe du temps, ouvrant vers une autre dimension que le rationnel ne peut entendre. Mike, sorte de prince charmant avec son double Albert réveillera une princesse en rêvant d'une autre. Personne ne sortira indemne des événements vécus un jour de Saint Valentin et les conclusions du lecteur resteront celles de sa sensibilité.

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Pique-nique à Hanging Rock

Vous auriez des craintes à envisager la vingtaine d'heures de vol qui vous séparent de Melbourne mais vous désireriez connaître l'Australie, je vous recommanderais en compensation l'embarquement immédiat pour ce pique-nique à Hanging Rock. Un moyen comme un autre et bien moins coûteux de vous assurer un dépaysement complet dans l'hémisphère sud sans les désagréments du décalage horaire. Imaginez le joyeux babillage d'une bande de jeunes filles le jour de la saint Valentin 1900 dans un pensionnat (de style victorien tout de même) perdu dans l'outback australien entre Melbourne et Bendigo (état de Victoria) : un pique-nique est programmé. du côté de Woodend et Mount Macedon et le site d'Hanging Rock est retenu. La beauté monolithique du rocher plusieurs fois millénaire offre un cadre idéal. Voilà planté le décor avec mise en scène d'un premier groupe de personnages autour desquels se noue l'histoire : personnel, directrice, collégiennes et institutrices du pensionnat excitées par une sortie de fin d'été. Ainsi commence le livre comme d'ailleurs le film de Peter Weir qui en est une très belle adaptation et qui capte si bien la part de mystère sous l'ambiance romanesque lumineuse et insouciante décrite par Joan Lindsay. Ces préliminaires avenants sont pimentés par l'avant-goût délicieux des victuailles appétissantes promises au fond des paniers. Les cinq chevaux attelés, la cohorte des filles gantées et chapeautées est embarquée, moins une qui doit rester. Mr Hussey brandit son fouet, rejoint aussitôt sur sa banquette par les trois inséparables qui vont faire parler d'elles : Miranda, Irma et Marion. A l'arrière, « dans une vibration de fine poussière rouge » et dans la lente dissolution des contours « d'Appleyard College », on devise et commente le paysage en attendant l'apparition du fameux rocher et surtout, de pouvoir se poser en contre bas dans la langueur de la saison chaude avancée…



Cette mousseline 1900 délicieusement rétro sur laquelle je me suis attardée ne s'adresse pas qu'à des romantiques décalé(e)s. Contre toute attente la partie de plein air annoncée va révéler son lot de surprises et prendre insensiblement au pied du rocher, tandis qu'apparaissent deux nouveaux protagonistes, un tour inattendu qui balaye l'illusoire euphorie initiale. Basculement de l'inconnu vers l'insondable lorsque les trois jeunes filles (citées plus haut), suivies d'une quatrième moins dégourdie, autorisées à s'approcher du rocher entreprennent impulsivement d'en explorer les flancs. Ayant largué bottines et cotillons et comme happées vers son sommet à travers l'inquiétante brousse australe trois ne reparaîtront plus. Tout comme l'une de leurs institutrices…. Tout est peint d'une manière élégante et raffinée. La suite parfaitement orchestrée, qu'il faut aller découvrir, gagne en intensité au fur et à mesure que le mystère s'épaissit tandis qu'hypothèses et conjectures ou rebondissements vont se succéder. La forte présence du rocher liée à son origine géologique lointaine et qui apparaît au début en arrière plan s' impose au fil des pages et dévoile finalement beaucoup plus qu'un simple paysage : la part cachée de quelque chose de tellurique ou de sacré dont il est le symbole dans l'imaginaire australien (cf. La fascination exercée par Ayers Rock sur les colons blancs depuis la fin du XIXe). Le respectable rocher est bien là pour inquiéter, il renvoie aux très anciennes cultures qui ne sont pas nommées. Avec un art consommé de la suggestion et de la frustration la romancière transmue l'insignifiante excursion en une énigme béante. Déjouant tous les codes de l'enquête et supprimant du même coup les instruments classiques d'un possible et rassurant décryptage, elle laisse le lecteur pantois devant l'inexplicable. Rien ni personne ne se ressemblera plus, et si c'était le but ? Belle détente que ce roman là. C'est parfait.



Une note de bas de page de Joan Lindsay (p. 51), faisant état d'un tableau de William Ford peint en 1875, « dont se souvenait Miranda » ajoute-t-elle, renverrait à une possible source de son inspiration. Ce tableau existe, il est conservé à la National Gallery de l'Etat de Victoria et tout à fait visible en flânant un peu sur internet. « At the Hanging Rock », représente une scène de plein air au pied du rocher par une belle journée d'été, comme on aimait les peindre à l'époque. A bien la regarder on jurerait presque transposée, seule la mode a changé, l'esquisse de notre pique-nique 1900 telle que proposée en 1967 par Joan Lindsay, avant qu'il n'ait mal tourné…

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Pique-nique à Hanging Rock

Très belle découverte, j'ai adoré l'écriture, l'ambiance et le mystère qui flotte en filigrane. On espère découvrir le fin mot de l'histoire, mais à chaque fois, l'auteur nous détourne vers un autre horizon. C'est fin, subtile et terriblement captivant.

Je pense découvrir le film ou série tiré de ce livre qui mériterait d'être plus connu.

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Pique-nique à Hanging Rock

J’ai vu le film de Peter Weir, il y a quelques années, et j’étais très curieuse de lire le roman.



Ce roman est strictement féminin, et la gente féminine en prend pour son grade. Y a-t-il une personne à sauver, dans cette intrigue, mis à part les disparues et Sara, petite orpheline dont le tuteur s’occupe quand il en a le temps, c’est à dire pas souvent ? Curieux personnage que ce tuteur, qui n’a pas de lien de parenté avec elle, et dont on peut se demande pour quelles raisons il l’a prise sous sa protection.

Toutes les femmes dépendent d’un homme dans ce récit, toutes agissent, ou presque, en fonction d’un homme. Prenez Mrs Appleyard, la directrice de cette pension pour jeunes filles de très bonnes familles, familles qui sont le plus souvent extrêmement loin et ne s’intéressent que de loin en loin à leurs progénitures. Les cours prodigués sont « à la carte », et si certaines familles paient des suppléments, permettant ainsi à la directrice de faire de confortables bénéfices, d’autres renâclent même pour des matières que nous jugeons essentielles – la mère d’Edith ne comprend pas pourquoi sa fille unique doit étudier les mathématiques. Bref, Mrs Appleyard est davantage une bonne gestionnaire qu’une pédagogue, et n’agit qu’en fonction de ce que son cher Arthur pourrait faire. Prenez également les professeurs. Mademoiselle quitte le pensionnat pour se marier, et s’en réjouit. Le frère de Dora Lumley s’inquiète de la réputation de sa soeur. Même Minnie, la presque sympathique domestique, veut se marier et quitter le pensionnat. Les pensionnaires elles-mêmes dépendent de leur père et/ou partent à la conquête d’un mari bien respectable. Les rares jeunes hommes du récit sont très activement recherchés – en tant que futurs maris.

Mais que s’est-il donc passé le jour de ce pique-nique ? Quatre jeunes filles sont parties, une professeur s’est volatilisée, une professeur bien rationnelle puisqu’elle enseigne les mathématiques et discute mathématiques pendant le trajet. Deux seulement seront retrouvées, toutes deux si traumatisées (ou si bêtes pour l’une d’entre elles) qu’elles ne pourront rien dire. Nous sommes en 1900, il est hors de question de brutaliser, même par des questions indiscrètes, une douce jeune fille. Il est hors de questions aussi d’évoquer certains sujets devant des hommes, il est des choses qu’une femme « bien » ne dit pas – ou comment laisser s’évanouir ce qui aurait pu être un indice. Le narrateur, extérieur à l’histoire, ne se prive pas pour être sarcastique, pour indiquer aussi, aux lecteurs, que le pire est à venir. Ne pas savoir, ne rien savoir, ne rien pouvoir deviner est sans doute pire qu’une vraie et bonne enquête policière. Comme dit l’enquêteur : il « eût presque accueilli avec joie un bon assassinat bien neuf. »

Roman fantastique ? Oui, si l’on compte que l’on ne sait rien, et que si des pistes fantaisistes sont évoquées, elles ne forment vraiment qu’une trame très secondaire dans le récit. Les faits, rien que les faits, pour cette région du monde où maints promeneurs se sont perdus, où la mort peut frapper très rapidement, où les aborigènes sont là sans être là – Miranda, l’une des disparues, la plus charismatique parce que la plus généreuse, connait bien la brousse.

Pique-nique à Hanging Rock emprunte à plusieurs genres littéraires sans appartenir à aucun. Il laisse une impression forte et tragique derrière lui, comme si les sortilèges d’Hanging Rock suivaient encore le lecteur bien après qu’il eût refermé le livre.
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Pique-nique à Hanging Rock

À l'ombre des jeunes filles en fleurs qui s'effeuillent et qui s'envolent comme des oiseaux, on s'étend sur l'herbe, le temps de l'innocence d'un pique-nique à Hanging Rock … le temps de se sentir libre, de respirer, d'échapper à la vie au pensionnat pour jeunes filles d'Appleyard College.



L'institution, on ne peut plus respectable, qui a pour objectif d'éduquer les jeunes filles à l'anglaise, se trouve non loin de ce site géologique vieux de plusieurs milliers ou millions d'années, Hanging Rock, au coeur du bush australien, où le temps est suspendu et non plus millimétré, comme au collège. Les montres s'arrêtent comme par enchantement lors du pique-nique et l'après-midi s'éternise. On s'endort, on sombre. On se laisse bercer par la rêverie. On se laisse séduire par la langueur pendant que d'autres partent vers l'inconnu, en exploration. Les ellipses temporelles nous empêchent de savoir, nous lecteurs, combien de temps s'écoule, exactement. Seule la progression du soleil et les ombres du Rocher permettent d'avoir une estimation, vague, du temps qui passe. On rentre au collège, tard, très tard, mais quatre personnes manquent à l'appel : Miranda, Irma, Marion, ces trois Grâces, admirables, qui avaient demandé la permission de voir le Rocher de plus près, et une institutrice, Greta McGraw, qui était plongée dans son livre, jusqu'à ce qu'on remarque sa disparition. McGraw vit dans le royaume abstrait des livres, des mathématiques et de la géométrie mais elle s'intéresse peut-être aussi à la géographie et à la géologie puisqu'un témoin la voit elle aussi partir dans la direction du Rocher. Ces disciplines ne sont-elles pas reliées par le préfixe géo- ?



Ce livre est un hymne à la nature et à la liberté. Les descriptions de la flore et de la faune australienne, envahie par les fleurs des jardins à l'anglaise, sont remarquables. On se laisse facilement prendre par de tels tableaux parce qu'il y a un fonds d'exotisme là-dessous. La communion avec la nature, c'est aussi bien ( sinon plus) qu'un bon livre et je me ferai une joie la semaine prochaine d'explorer quelques formations géologiques un peu curieuses de ma région, en souvenir de cette lecture. Je vous invite d'ailleurs à découvrir « Hanging Rock » (le site existe) ne serait-ce qu'en photo, je trouve ça très beau. On raconte qu'Hanging Rock et qu'Ayers Rock ( dit Uluru), ces montagnes sacrées, ne se laissent pas profaner , qu'il y a des esprits vengeurs, et on y rattache d'inquiétantes disparitions. Les aborigènes ont récemment décidé de fermer le mont Uluru au public, après conversation avec les esprits. Ils ont décrété que la montagne est en colère.



La disparition devient le Mystère des Collégiennes. Que s'est-il passé ? Dans quoi s'engage-t-on en franchissant le seuil de ce livre ? Comment en sort-on ? Est-ce qu'on en revient ? Est-ce qu'on peut en parler ?



Le silence est d'or au pensionnat. Les lèvres sont scellées. Les secrets les plus précieux, les plus intimes, ne s'ébruitent pas facilement. On cueille avec soin les indices, ici et là. On décachète les lettres qui circulent, on relève des lettres capitales, des phrases en italique, des petits mots comme des cartes de Saint-Valentin. On chuchote et on porte son attention sur de menus détails comme le bzzzzzz d'un moustique qui susurre quelque chose d'inaudible à l'oreille, ou on entend une rumeur au loin et on se demande si c'est un appel au large ou un appel au secours. Le travail d'enquête dans ce livre revient à « courir après la lune » (p.153), mais la face cachée de la lune, comme la face cachée du Rocher, interpelle et le désir de connaissance, la curiosité, fait qu'on s'accroche, qu'on reste pendu au livre, qu'on se lance nous aussi à la recherche de ces points blancs au loin, ces jeunes filles vaporeuses toutes de blanc vêtues qui passent de l'autre côté de l'eau pour rejoindre une force de la nature, Hanging Rock.



Lecture recommandée à tous ceux qui rêvent à l'ombre des jeunes filles en fleurs : Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides

https://www.babelio.com/livres/Eugenides-Virgin-suicides/13929
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Pique-nique à Hanging Rock

J'adore le film de Peter Weir que j'ai découvert à l'adolescence mais je n'avais jamais eu l'idée de lire le roman de Joan Lindsay avant que LydiaB n'en fasse une critique passionnée il y a quelques mois.



Merci Lydia, grâce à toi j'ai découvert un roman superbe !

Je ne me suis pas ennuyée une seconde alors que je connaissais bien l'histoire car l'adaptation est assez fidèle.

J'ai adoré le style de Joan Lindsay, l'ambiance étrange du collège, le fantastique du récit et (presque) tous les personnages.



Je ressors de cette lecture totalement envoûtée, hantée, frustrée et heureuse. En bref, c'est tarte à la crème mais vrai, c'est un coup de cœur.
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Pique-nique à Hanging Rock

Australie, année 1900. Mrs Appleyard gère d'une main de fer un collège de jeunes filles. Pour la Saint-Valentin, celles-ci sont exceptionnellement autorisées à partir en pique-nique à Hanging Rock, une formation rocheuse, auparavant lieu de culte aborigène. Sur place, quatre d'entre elles partent, avec l'accord de leur professeure Mademoiselle de Poitiers, observer de plus près l'étrange rocher. de cette excursion ensoleillée, toutes ne reviendront pas.

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La scène du pique-nique est mémorable et donne au roman son atmosphère si singulière. Il y a une telle mélancolie et une telle langueur dans les gestes et dans les postures des personnages, que tous semblent évoluer dans un songe vaporeux. Au milieu de cette nature calme et reposante, une soudaine paresse s'empare des protagonistes, repus après leur copieux déjeuner. Les montres cessent alors de fonctionner et le mystère s'installe.

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Le reste du récit continue avec la recherche des disparues et les interrogatoires des personnes présentes ce jour-là, notamment le jeune Michael Fitzhubert et son cocher, Albert. Les deux derniers, semble-t-il, à avoir vu les jeunes filles vivantes. La police ne ménage pas son ardeur pour retrouver ces héritières. Que s'est-il réellement passé là-bas ? Parallèlement, la vie suit son cours à Appleyard College mais les conséquences de ce drame ont laissé une empreinte funeste sur les protagonistes.

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L'histoire se construit autour d'un certain nombre de personnages, pour autant, ils sont tellement bien présentés qu'il est facile de les distinguer. Parmi eux, Miranda est à mes yeux la plus marquante, et possède une aura très forte. Bienveillante et délicate, elle est aimée de tous, camarades comme professeures. Mademoiselle de Poitiers la voit comme "un ange de Botticelli aux Offices…". Elle est un peu la figure de proue de ce roman, et fait le lien entre les autres protagonistes. Notamment la jeune orpheline Sara, qui lui voue une véritable fascination et un amour profond. Sara, autre jeune fille touchante, qui subit inlassablement les aléas de la vie et la sévérité excessive de Mrs Appleyard.

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J'aime incontestablement l'époque à laquelle se déroule le récit. Une époque que l'on retrouve dans la fraîcheur des propos et la naïveté des comportements des jeunes filles.

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Le mystère d'Hanging Rock aura un impact sur bien des existences.

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Pique-nique à Hanging Rock est un roman fascinant, à la fois fantastique et dramatique. Un roman qui mélange savamment les genres et dont l'atmosphère envoûtante laissera à jamais son empreinte dans ma mémoire.

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Ma chronique complète est sur le blog.
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Pique-nique à Hanging Rock

Ce roman très perturbant, va laisser son empreinte sur nous. Il fait parti des lectures poignantes qui marquent par leurs sujets et par le ton utilisé. Cette lecture déconcertante me pousse à la réflexion, il tente de nous livrer un texte gothique assez exceptionnel. Et on peut lui reconnaître la parfaite maîtrise de son sujet !



Dans ce roman c’est la scène d’ouverture qui va être le précurseur de biens des maux. Au début du siècle, des jeunes filles dans un pensionnat vont allez faire un pique nique. A l’issu de celui-ci, trois jeunes filles manqueront à l’appel. A partir de cet élément, le mal s’installe et les masques vont tomber les uns après les autres.



Avec ce roman gothique très perturbant, on pénètre dans un monde comme embrumé par la situation. Comme une sorte de brouillard qui se serait levé et aurait emporté avec lui tout le bon sens et la gentillesse des occupants de ce fameux pensionnat. C’est là où une scène d’ouverture va révéler les vrais visages de bien des personnages.



Ce livre installe une atmosphère oppressante. On se demande comment les masques ont pu tenir aussi longtemps. On essaye de comprendre les mentalités en se basant sur le contexte social de l’époque, mais chacun se révèle plus effroyable que son voisin. Et les rares qui demeurent honnêtes avec eux-mêmes et leurs valeurs vont bien vite subir les foudres des autres. Une lecture déconcertante, où chaque page apporte son lot de malaise et de personnage farouchement atypiques.



Dans ce roman, on trouve une qualité évidente d’écriture tout d’abord, puis on salue la manière dont le sujet est traité. Malgré la qualité de ce livre j’ai eu du mal à m’y plonger complètement. J’ai eu du mal à ressentir des émotions pour ces personnages franchement atypiques. On ressent leur frustration qui se déverse sur nous, nous pousse à les rejeter pour ne pas sombrer dans toute cette folie. Comme si ces émotions enfouies n’attendaient qu’un élément clef pour pouvoir faire surface.



En résumé ce roman est agréable dans son malaise, il sera vous faire grincer des dents. Oppressant, malsain, un beau roman gothique qui sera vous rentrer dedans, vous ébranler et vous laisser avec ce sentiment entre la confusion et le rejet. « Mais que s’est-il passé ? » sont bien les mots que vous n’arrêterez pas de prononcer tout au long des pages de ce livre. Une lecture qui sera tout faire pour vous ébranler.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Pique-nique à Hanging Rock

Écrit en 1967 par une femme qui s'est inspirée d'un fait divers de l'époque, fait qui s'est déroulé alors qu'elle n'avait que 3 ans. Entrant avec brio dans cet atmosphère post-victorienne du début du siècle, Joan Lindsay nous conte une histoire pleine de secrets, de remous et qui n'offre pas toujours toutes les réponses demandées. Avec ce postulat de départ, on aurait pu croire aux prémices d'un roman policier victorien mais rien de tel. La disparition des filles finit, au gré des pages, par devenir une simple excuse pour écrire cette histoire.

C'est un superbe roman à l'atmosphère gothique dont chaque personnage est important, intéressant. Ils ne laissent pas indifférents, qu'ils soient sympas ou pas du tout. L'effondrement de ce petit monde, doucement après l'événement est le centre de l'histoire dont la principale protagoniste est Mrs. Appleyard, la directrice du pensionnat. Il est impossible de l'apprécier face à son caractère implacable et ses cachotteries. Cachotteries qui enveniment les choses. Face à elle se trouve les filles du pensionnat, pleines de vies et de questions. Des jeunes filles auxquelles on s'attachent.
Lien : http://thegingersreading.blo..
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Pique-nique à Hanging Rock

Étrange ovni littéraire et fort passionnante balade dans le bush australien que ce roman. Tout commence par un pique-nique et une troupe de jeunes filles en fleurs vêtues de broderies anglaises qui profitent d'une belle journée....seulement voilà à l'heure de rentrer au pensionnat, il manque du monde!

C'est difficile de résumer un livre qui repose beaucoup, je trouve, sur l'ambiance qu'il arrive à tisser. J'ai aimé m'y perdre, j'ai aimé la façon dont l'auteur joue avec nous, nous laissant entrevoir pour l'intrigue des pistes qui ne seront jamais prises....

À découvrir !
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Pique-nique à Hanging Rock

En ce moment j’ai beaucoup de mal à trouver une lecture qui me conviendrait... j’abandonne de nombreux romans. Celui-ci en fait partie. J’ai été incapable de rentrer dans cette histoire. Le rythme est trop long. Dès que j’ouvrais ce roman, sa lenteur finissait inévitablement par m’endormir. Vraiment ! Pourtant le résumé m’avait beaucoup intéressé, c’est dommage ! Mais de nombreux romans m’attendent alors autant ne pas perdre mon temps sur un roman qui n’est pas écrit pour moi.
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Pique-nique à Hanging Rock

J'avais lu beaucoup de critiques élogieuses mais de mon côté je suis passée à côté de ce livre qui parle de la disparition de jeunes filles d'un chic pensionnat en Australie au tout début du XIXEME siècle. Je suis sortie frustrée de ce livre qui nous fait un peu tourner en rond et sans beaucoup de contenu. Une grosse déception.
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