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Critiques de Joann Sfar (2208)
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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

♫On critique ma vie

Mais on aime ma compagnie

À tout instant mon coeur s'attache

Mon coeur joue à cache-cache [...]

On m'a surnommé l'oriental

Car moi je suis sentimental♫

Enrico Macias - 1964 -

----♪----♫---😺---🕍---😺----♫---♪----

(émoticône 'chat qui sourit'

Shakira, c'était bien aussi !?)

La nuit tous les chats sont gris

Et quand le chat d'or dansent les souris

Un chat qui passe ses nuits sur les toits

pour réviser sa bar-Mitsva

a de quoi vous laisser coi

car un chat on ne le circoncit pas

Quoi que !? Circoncit, si !!?

♪Elle m'appelle l'oriental♪ serait de Lili Labassi (1959)

son nom est écrit page 6 en tout petit

Labassi(1897-1967) pratiquait le cha âbi

musique arabo-andalouse populaire en Algérie

Enrico lui, version adaptation BD (2011) est bien sur la B.O.

La vérité si je mens, la parole est au chat-mots

Eternelle question : une ou deux bosses !?

Toujours père turban avec Nino c'est rosse !

Synagogue et sexualité, Joann ne mâche pas ses mots

C'est peut être pourquoi je m'astique à Sion !!!!

------------Conclusion------------

Cette BD restera comme Unique à Sion

------------La Religion---------

-------une con Passion------

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Le dernier juif d'Europe

Je n'ai rien compris à ce roman. Et je me sens très bête ou plutôt terriblement conventionnelle en mode plan-plan pour n'avoir pas succombé à cette oeuvre inclassable complètement barrée.



J'aurais voulu me glisser dans la peau d'une lectrice rock'n'roll capable de m'éclater en compagnie de Ionas le vampire centenaire skatteur, de Rebecka sa copine psy spécialisée dans les monstres en plein spleen ; j'aurais voulu m'attacher à la famille juive des Abergel. Au début, j'y ai cru. Je me marrais bien des délires échevelés de Joann Sfar qui fait ressusciter Johnny par Macron, invente une France très contemporaine farcie de monstres qui se rencontrent via Monster Tinder. J'ai bien ri à suivre les aventures truculentes du père du narrateur, Désiré Abergel, qui récupère suite à une opération magique son prépuce pour ne plus souffrir d'être juif et tester la haine antisémite en se rendant à un stand up d'un clone de Dieudonné.



Rouch, je te sens perplexe là. Ben oui, moi aussi j'ai frisé l'indigestion à cause d'un trop plein de foutraque. C'est d'autant plus regrettable qu'il y a des saillies vraiment hilarantes et que, surtout, Joan Sfar a des choses à dire sur notre France. Mais y a clairement trop de thèmes qu'il a voulu étreindre sans que la ligne directrice soit évidente à suivre : judaïté, montée de la haine antisémite, homosexualité, Gilets jaunes, Macron, BFM, les réseaux sociaux ... Je finis ce livre fatiguée par le foisonnement des pistes et le délire de ce style psychopathe.



Joan Sfar a l'intelligence et le talent, c'est évident. Je suis persuadée que ce roman, transformée en BD aurait été bien plus réussie. Forcément, il aurait été obligé d'épurer son propos, d'aller à l'essentiel pour dénoncer les travers de notre société avec une fantaisie déliée. Il y a bien, entre les chapitres, quelques dessins comme autant de portraits des personnages loufoques de ce roman. Je me suis raccrochée à eux pour parvenir à finir ma lecture.



Lu dans le cadre d'une Masse critique Babelio privilégiée

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Riviera

♫Hé, reviens, cinq minutes quoi, j't'ai pas insultée

J'suis poli, courtois, et un peu fort bourré

Mais pour les mecs comme moi

Vous avez autre chose à faire, hein !?

M'auriez vu hier

J'étais formidable, formidable

Tu étais formidable, j'étais fort minable

Nous étions formidables

Formidable ! ♫

- STROMAE - 2013 -

----♪---♫----🎶---🎸---🎶----♫---♪----

Pas très recommandable

ce Mister Formidableu

Suite Burn out et Annulation, voici un brouillon

Qui mériterait une remise en forme à Sion

"Je mange ma glace

Sperme, sang, glucose"

Il tient plus en place

Ou le prédateur s'ankylose

Il a passé sa vie à vider la mer

avec une toute petite cuillère

La vérité, fumer la moquette de Cannes à (bis)

Vaut pas un pet de moufette avant qu'Il te baie Nice

Je viens d'écrire aux réclamations

Plein Sfar restera Illustre à Sion

Ou RIVIERA et qui Rira Verra

merci à Masse critique et SoNatine EdiSion .



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Je l'appelle monsieur Bonnard

Ce n'est pas souvent que je me sens mal à l'aise pour débuter une critique. Bien souvent, je sais à peu près ce que je veux dire et j'arrive tant bien que mal à trouver quelques arguments pour le dire. Ici, je n'ai pas beaucoup plus que le terrible " j'aime / j'aime pas " vis-à-vis duquel j'essaie toujours de me démarquer.



Tant pis, aujourd'hui, ce sera juste : j'aime pas. Que faut-il pour aimer cet album ? 1) premièrement, aimer le trait et le traitement graphique de Joann Sfar (ce qui n'est pas trop mon cas). 2) Deuxièmement, être amateur de représentations féminines érotiques ou très suggestives (ce qui n'est pas spécialement mon cas non plus, sauf quand je les trouve très bien réalisées, ce qui n'est pas mon impression personnelle ici).



3) Troisièmement, il faut sans doute apprécier l'univers de Pierre Bonnard dont s'inspire ici Joann Sfar et dont il réalise des sortes de remake de ses scènes de nu. Et là encore, je ne pense pas être une grande admiratrice de Bonnard mais en plus, lorsque je compulse ses œuvres, je ne considère pas que ses nus soient ses tableaux les plus intéressants, loin s'en faut. J'aime beaucoup mieux son traitement des portraits.



En somme, si je résume, si vous aimez les albums branchés cul qui se donnent des airs de vouloir faire artistiques, qui auraient peut-être un petit quelque chose d'opportunistes en raison de l'actualité de Bonnard au Musée d'Orsay, le tout couplé à une assez faible dose d'imagination de l'auteur, (qui plus est déclinable à l'avenir à moindre frais avec d'autres peintres si l'expérience commerciale est concluante) alors, vous avez des chances d'accrocher à cet album.



Auquel cas, comme c'est mon cas, circulez, allez voir une vraie exposition de vrais tableaux et non des remake, ou une vraie BD avec un vrai scénario ou alors, si vous voulez à tout prix voir des femmes à poil, achetez vous un Penthouse ou un Lui, vous vous en sortirez mieux qu'avec ça. Mais, bien évidemment, ce n'est que mon avis, extraordinairement subjectif aujourd'hui, c'est-à-dire, plus que d'habitude encore, pas grand-chose.
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Le dernier juif d'Europe

Dans son dernier roman, Joann Sfar introduit chaque chapitre - ils sont au nombre de 29 - par un dessin, portrait du personnage qui prend la parole. Ces représentations des différents protagonistes sont vraiment magnifiques et originales. À vrai dire, cela n'est guère étonnant puisque ce romancier a débuté et excelle dans la bande dessinée. Il est également illustrateur. Je n'ai eu entre les mains que les épreuves non corrigées offertes par les éditions Albin Michel et Babelio que je remercie et n'ai donc pu apprécier la couverture.

Parmi ces personnages, nous trouvons François Abergel vétérinaire, homosexuel, le héros du roman, Gisèle Abergel sa mère, Désiré Abergel son père, Léningrad son fiancé. "C'est une famille où on fait plein de blagues sur les juifs mais assez peu sur les antijuifs, parce qu'on a toujours peur de devoir partir."

Si le roman débute par une réunion de famille pour fêter Pessah, la Pâque juive, il va rapidement nous entraîner dans le Monster World qui n'est autre que le monde où nous vivons : "L'homme contemporain se révolte sans rien voir de ce qu'on lui fait. Il croise des monstres, et il est incapable de les reconnaître."

Le père de notre héros, désirant se créer une nouvelle identité non juive, pour ne plus souffrir d'être juif et pour expérimenter la haine antijuive décide de se faire recoudre son prépuce. Vont alors entrer en action Ionas, un vampire centenaire, Rebecka, sa copine psy et son amie une rabbine londonienne ainsi que Sara Lanterne une performeuse déchaînée.

Je me suis trouvée embarquée dans un univers complètement fou et fantastique avec des personnages déjantés, tous juifs, où je me suis parfois perdue, il faut bien le dire. J'ai beaucoup ri tout au long de ma lecture, alors que j'aurais dû pleurer face à la haine, à l'exclusion, au racisme racontés dans ce roman. le talent et la force de Joann Sfar, c'est de réussir à nous faire prendre conscience de ces horreurs et à nous mettre face à ce monde monstrueux, par le rire.

Le dernier juif d'Europe est un récit délirant, parfois un peu difficile à suivre, mais qui, pourtant, relate une réalité bien trop vraie, une vision de notre monde contemporain crue et sans ménagement, à l'humour désespéré.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Aspirine, tome 1

La rage adolescente d'Aspirine est meurtrière.

Vampire de 17 ans, suceuse de sang et immortelle bien sûr, elle est prisonnière d'une crise d'adolescence éternelle.

Pour l'aider et l'apaiser, son ami et serviteur Yidgor a une idée : Aspirine a besoin d'une mission, de servir ou de croire à quelque chose. Il en est convaincu, même si Josacine, la soeur d'Aspirine nie que l'existence puisse être utile.

Finalement Aspirine sera sauvée par son ami. Mais là chut... je vous laisse découvrir comment.



Aux couleurs expressionnistes de la révolte, avec la fantaisie qui est sa marque de fabrique, toujours caustique, Joann Sfar a imaginé un conte truffé de références éclectiques, moderne et déjanté, sur la difficulté d'être adolescent et le sens de l'existence.

Merci à Babelio et aux Éditions rue de Sèvres pour cette lecture.
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Le chat du rabbin, tome 6 : Tu n'auras pas ..

-"Vous, depuis mille générations, vous ânonnez les mêmes formules. Et je suis certain que la moitié des fidèles ne comprennent même pas l'hébreu." Fait le chat au rabbin qui s'attend à ce que Louis de Funès danse au milieu de l'assemblée." ( Rabbi Jacob)





C'est un chat égyptien qui parle et il est moche...

Il a promis au Rabbin de ne plus rien dire et il est jaloux du bébé que porte Zlabya, sa jolie maîtresse.





- "Tout ce que je veux, c'est des câlins. je parle idiote. Et tu ne comprends pas que je ne parles plus, car j'ai promis à ton père de ne plus parler devant toi;"





-"Je miaule pas, je parle!"

-Qui prouve que tes mots sont plus utiles que ma prière?" répond le rabbin.

Pour le chat du rabbin, c'est de ...l'hébreu!





"Le monde s'écroule et personne ne réagit. Et l'autre idiote qui est enceinte". Et le chat qui assiste à à une prière, en se moquant des "lamentations des fidèles".

Car, voici le bébé de sa maîtresse et le chat s'approche:

"Un lion, lorsqu'il voit une femelle emba-rat-ssée d'un petit, il dévore l'enfant. Parce qu'il veut la maman juste pour lui "...





Un chat du rabbin qui rêve de "chat-hi "( sandwich au pois chiches) de "chat-llah " ( brioche consommée pour le "chat-bbat") ou de "chat-warma" ( le kebbab traditionnel) alors qu'il traîne dans la rue, à la recherche de pitance...
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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

Ce ne sont que mes nombreuses réticences personnelles envers le genre de la B.D, qui m'a fait retarder cette lecture, dont j'avais abondamment entendu parler... Il a fallu que mon "patron", pourtant largement mon "aîné" , se montre plus ouvert et curieux que moi-même, me sollicite pour lui commander le 7ème tome des aventures du "Chat du rabbin" [ qui vient de paraître] pour me lancer enfin dans cette lecture, en effet irrésistible, aussi drôle qu'instructive...



Eliette Abécassis exprime fort bien dans sa préface, tout l'intérêt et le plaisir de cette BD, qui par un humour décoiffant, nous offre parallèlement des tas d'éléments sur le judaïsme, et une réflexion pleine de bon sens sur les religions...





"Joann Sfar, dans "le chat du rabbin", a fait oeuvre unique en son genre.C’est à la fois une poésie, un conte pour adulte, et une discussion intelligente, pondérée, et drôle, du judaïsme Joann Sfar a un don unique pour aller à l'essentiel, dans la plus grande simplicité et la plus grande

ironie. Car l'essentiel du judaïsme est là, à travers cette histoire d'un chat qui veut faire sa bar-mitsva, un chat très juif, puisqu'il ne cesse de questionner son rabbin et de remettre en question le texte.

J'ai été séduite par la beauté des dessins et par leur force expressive. Ils mettent en valeur une réalité humaine et sociale peu connue, celle d'un milieu d'étudiants juifs sépharades, en même temps qu'ils illustrent de grandes idées de la kabbale et de la pensée juive, tout en les contestant, selon un procédé très talmudique .

C'est brillant"





Il me reste à lire les six autres aventures du chat du Rabbin ! des moments

réjouissants en perspective !



"Il veut me faire étudier la Torah, le Talmud - la Mishna, la Gemara. Il veut

me remettre dans le droit chemin.

Il me dit que je dois être un bon juif, et qu'un bon juif ne ment pas. Je lui

réponds que je ne suis qu'un chat.

J'ajoute que j'ignore si je suis un chat juif ou pas."
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La Synagogue

Je me suis petit à petit détourné des œuvres de Joann Sfar. J'aimais beaucoup ce qu'il faisait au début avant de connaître un immense succès avec le chat du rabbin qui l'a conduit jusqu'au cinéma. J'ai retenté une approche à travers ce dernier titre et visiblement, cela a bien fonctionné puisque j'ai renoué.



On s’aperçoit que des jeunes de 17 ans sont engagés par la communauté juive pour se jeter sur d'éventuels terroristes afin de protéger coûte que coûte la synagogue. Voilà le ton est donné dès les premières cases de cet album. Cette protection est liée à un attentat intervenu il y a plus de 43 ans rue Copernic à Paris qui avait fait 4 morts.



J'ignorais que l'auteur avait failli mourir du COVID à seulement 49 ans. Il est vrai que ce virus a fait plus de 7 millions de morts sur l'ensemble de la planète et qu'on est vite passé à autre chose sans se sentir horrifié par ce chiffre vertigineux. Comme dit, il faut savoir tourner la page pour ne pas rester accrocher constamment à un événement négatif et vivre dans la peur. L'auteur profite d'ailleurs de sa convalescence sur son lit d'hôpital pour raconter un épisode de sa vie d'adolescent.



Il insiste sur les actes antisémites commis en France depuis sa propre naissance dont on verra un glossaire en fin d'album. Dans cette météorologie anti juive comme il l'appelle, on notera à la date du 10 avril 2022 où Marine le Pen est qualifiée au premier tour de la présidentielle pour le second tour. Ses 13 millions d'électeurs apprécieront sans doute mais on sait que l'auteur est un engagé contre l'extrême-droite. De manière générale, on peut comprendre l'inquiétude légitime des juifs de France qui souhaitent privilégier la vigilence.



L'holocauste est souvent abordé comme si ce mal absolu servait de justification à toutes les actions d'auto-défense près d'un siècle après ce qui peut poser question. Il sera d'ailleurs question du passage de l'auteur dans le monde de la sécurité et l’entraînement aux sports de combats.



A chacun sa conviction pour peu qu'elle soit bien défendue. J'ai vu beaucoup de contradiction dans cette œuvre comme le non-recours à la violence mais le fait de s'y employer quand même, père et fils compris. Certes, il existe des situations où on n'a pas trop le choix et on recourt à l'extrême face à la brutalité de notre monde.



Maintenant, j'ai apprécié certaines réflexions qui m'ont paru justifiées dans ce long bavardage qui demeure sincère et intéressant, voire parfois touchant. Je ne suis pas certain que cette œuvre puisse faire un consensus parmi les lecteurs de toutes les communautés. A vrai dire, je n'aime pas trop le terme « communauté » car cela divise le pays qui n'en n'a certainement pas besoin. Le racisme et l'antisémitisme sont malheureusement répandus dans toute la société.



Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé cette œuvre malgré tout car il constitue un témoignage honnête d'une situation assez difficile ainsi qu'un appel à plus de fraternité par l'un des plus grands noms de la BD française.

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Lieutenant Blueberry, tome 1 : Amertume apa..

Je n'en crois pas mes yeux, j'ai sous les yeux un nouveau Blueberry!!! Dans la série phare en plus, pas dans l'excellente série parallèle que constitue la jeunesse.



Quelle pression pour les auteurs. Je me suis précipité pour l'acheter, je suis un fan depuis très longtemps que de souvenirs d'enfance. Je me suis précipité pour l'acheter mais j'ai eu peur de le lire peur d'être déçu.



Le scénario reste fidèle au western et à l'immense J.M. CHARLIER. Joann Sfar y met sa touche personnelle avec notamment un rapport aux femmes assez différent de celui que pouvait avoir Blueberry dans la série originale. Le scénario est une réussite.



Blain au dessin ce devait de relever un défi quasi insurmontable, dessiner Blueberry, passer derrière l'icône absolue Jean GIRAUD. Là aussi malgré quelques détails (les gros plan du lieutenant ne sont pas une réussite), il a su relever le défi.



J'ai aimé ce Blueberry même s'il n'atteint pas les sommets.
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Les lumières de la France, Tome 1 : La Comtes..

Le moins que l'on puisse dire c'est que Joann Sfar n'a pas été très inspiré par le sujet qu'il se proposait de traiter : la traite des noirs à l'époque des Lumières. Ainsi on suit la Comtesse Éponyme, nymphomane patentée, que son mari néglige tant il est pris par ses réflexions sur le commerce triangulaire, qu'il veut dénoncer mais auquel il ne peut renoncer étant à l'origine de sa fortune. La convocation de Voltaire et Rousseau, sensée élever le débat, n'ajoute rien à cet album foutraque où il est plus question du derrière de la comtesse que de la philosophie des Lumières. Reste la qualité et la beauté des couleurs des dessins de Sfar qui ont un peu compensé ma déception.
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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

Il y a longtemps que cette BD attendait dans un coin de PAL, la dernière pile en bas à gauche à moins que ce ne soit à droite, entre un manga pas encore lu de Fuyumi Soryo, un livre d’Herman Hesse, une biographie de Stefan Zweig… plus éclectique que moi, tu meurs. J’étais prête et ce premier tome était disponible à la médiathèque.



Ce chat gris facétieux avait tout pour me plaire, avec ses oreilles immenses, qui fait penser à un croisement chartreux – sacré de Birmanie ! Et lorsqu’il se met à parler après avoir avalé le perroquet du Rabbin, ce qu’il nie avec une totale mauvaise foi et demande qu’on lui enseigne le Judaïsme, les grands Livres (par amour pour sa maîtresse plus que par quête spirituelle), je me suis sentie en phase.



Il est beau ce chat, il a du caractère et surtout, il n’a pas la langue de bois et il est plein de bon sens, mais peut-on apprendre la Torah à un chat, même s'il sait parler. peut-il comprendre l'enseignement?



L’auteur est sans complaisance, il aborde tous les thèmes, liberté, libre arbitre, mensonge, et sa façon de parler des « intégristes » de tout poil me plaît beaucoup.



Une scène très drôle : l’entretien avec le Rabbin du Rabbin…



Les dessins, riches en couleurs, me plaisent aussi beaucoup, on se promène avec plaisir avec ce chat donc je continue l’aventure.
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Le Petit Prince (BD)

C'est parce que mon fils ne veut pas lire le livre d'Antoine de Saint-Exupéry que je lui ai trouvé une alternative en l'adaptation de Joann Sfar, puisqu'il est friand de livres graphiques. Mais elle ne lui a pas plu, il n'a pas du tout aimé les dessins et la police d'écriture est mal adaptée, peu lisible selon lui. Il a donc laissé tomber au bout de quelques pages.



Peu cohérents avec les illustrations d'origine, loin des couleurs douces d'Antoine de Saint-Exupéry, je rejoins le fiston. Je trouve les dessins peu attirants, pas très soignés, plutôt "brouillon". Les coups de crayons sont trop nombreux alors que l'ensemble est peu détaillé. Les couleurs sont criardes. L'ensemble est trop franc, donne à mon sens trop dans le grotesque. Certains visages sont peu avenants, certaines expressions peu cohérentes avec l'émotion véhiculée. Je ne connais pas le travail de Joann Sfar, je ne peux donc le comparer avec ses autres livres, mais pour moi ici ça ne colle pas du tout avec l'univers du Petit Prince.



Côté scénario en revanche, j'ai été conquise. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, il me semble qu'il est plutôt fidèle à l'œuvre originale, tant par le déroulé des événements que par le texte lui-même. Joann Sfar y ajoute également sa petite touche personnelle, dans certains dialogues je pense (à vérifier tout de même, mes souvenirs étant plutôt vagues). J'ai pris plaisir à retrouver ce petit prince dans ce voyage initiatique, onirique, philosophique. Chaque étape l'emmène à la rencontre de personnages différents, comme les grandes personnes souvent trop étranges (le roi, le buveur, le vaniteux, le businessman, etc) ou d'autres plus attachantes ou touchantes, et notamment le renard qui veut être apprivoisé pour mieux pleurer le départ de son nouvel ami.



Malgré donc des dessins qui ne m'ont guère convaincue, j'ai tout de même passé un doux moment aux côtés de ce petit garçon qu'on a envie de prendre dans ses bras et de protéger du monde réel, du monde des adultes. Malheureusement, je le trouve mal adapté pour les jeunes, et notamment à cause de l'aspect quelque peu dépenaillé, haché des graphismes.

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Le Chat du Rabbin, tome 2 : Le Malka des Li..

J’ai retrouvé ce chat famélique avec plaisir pour une deuxième aventure, avec quelques éléments drôles : le Rabbin qui prépare sa dictée en français pour être reconnu par la communauté française, « et pour faire la prière en hébreu à des Juifs qui parlent arabe, ils veulent que tu écrives en français, alors pour moi ce sont des fous » et qui révise son orthographe grâce à notre chat préféré, qui lui fait faire des dictées et qui est même prêt à aller lui souffler lors de l’examen.



Notre chat veut tellement bien faire qu’il invoque le nom de Dieu, ce qui lui vaut de perdre l’usage de la parole, mais sa pensée reste toujours aussi affûtée.



Si j’ai bien aimé la légende de Malka, le cousin et de son lion qui arrangent tout sur le passage, un peu comme Zorro, et les discussions entre le chat du Rabbin et l’âne d’un vieil Arabe qui finissent par se crêper le chignon pour des raisons d’interprétation des textes, alors que leurs maîtres respectifs discutent en arabe littéraire calmement.



Idem, pour la planche qui nous montre un Musulman et un Juif qui prient Dieu, en regardant chacun dans une direction opposée, je l’ai trouvé un peu plus théorique, mais c'est le but recherché. Au passage, il donne quelques coups de griffes à la colonisation, aux différences avec les discours des plus jeunes, pleins d'arrogance, et à l'intolérance en général.



Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié, à nouveau, la sagesse de ce chat qui dénonce, mine de rien, et avec beaucoup de bon sens, la manière dont les dogmes peuvent virer à l’absurde parfois, selon l’interprétation qu’on en fait.



Les dessins sont toujours aussi beaux. Je continue donc l'aventure avec plaisir.



Note: 8/10
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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

Le Chat du Rabbin, avec ce tome 1 : La Bar-Mitsva, est pour moi une première incursion dans l'imaginaire de Joann Sfar.

« Chez les juifs, on n'aime pas trop les chiens, Un chien, ça vous mord ; ça vous court après, ça aboie ». C'est en quelque sorte les premières bulles qui introduisent le propos pour montrer une inclination des juifs aux chats. Ainsi ce chat du rabbin se satisfait de ce constat, partageant son quotidien entre un maître érudit et la fille du maître, Zlabya, qui le couve de son affection. Mais il y a ce bavard de perroquet qui gâche tout, bruyant, qui parle sans cesse pour ne rien dire. Un jour, crac ! le chat ne fait qu'une bouchée de l'horripilant volatile, et voilà que le greffier se met à parler...

Passé l'étonnement, le rabbin décide de faire l'éducation de son animal de compagnie, puisqu'il parle, c'est peut-être l'occasion d'en faire "un bon juif", le remettre dans le droit chemin. Mais, pour le coup, ce chat n'a pas sa langue dans sa poche et se met à dire ce qu'il pense, non pas à tort et à travers, mais avec infiniment d'esprit et beaucoup d'impertinence au regard de l'ordre établi, c'est-à-dire ce qu'il faut dire et ne pas dire sous le toit d'un rabbin...

Voici un chat qui ne cesse de poser des questions, à tel point que les contradictions et incohérences des textes sacrés deviennent aussi énormes qu'un museau au milieu de la frimousse.

Le procédé littéraire est bien vu, certes vieux comme le monde, une sorte de prosopopée, faire parler un animal pour jeter un regard à la fois détaché, candide et satirique sur le monde qui l'entoure, ici cela fait mouche, d'autant plus que l'intention est servie par une grande ironie et un dessin à propos. Qui plus est, l'allure graphique d'un chat métamorphosé selon les situations, tantôt félin fin séducteur et délicat, tantôt hypocrite et roublard, tantôt chat de gouttière réduit à la physionomie d'une serpillière... m'a fait bien rire.

Il y a en effet dans cette BD un humour décoiffant. Et cet humour sert avec intelligence le dessein de son auteur.

C'est l'esprit des Lumières, c'est Voltaire en terre judaïque. Il y a un esprit philosophique qui se faufile dans ces planches. Je me suis alors engouffré avec jubilation parmi les rues d'Alger l'ancienne, dans les pérégrinations de ce matou irrévérencieux.

Le propos de Joann Sfar, son coup de crayon, vont à l'essentiel. La réflexion va bien au-delà du simple regard posé sur le judaïsme.

Lisez un peu ceci, quelques propos du chat du rabbin vers la fin de la BD : "Je n'aime pas trop les jeunes hommes. Surtout quand ils se passionnent pour la religion. Ils la manipulent comme un instrument de pouvoir. L'érudition leur sert à prendre la parole à table". Bon, c'est un chat qui le dit...

Voici une BD aux accents universels, qui fait du bien par les temps qui courent !
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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

Je suis un chat, mais pas n'importe lequel puisque je suis le chat du Rabbin. Je suis libre de faire tout ce que je veux.

Je suis très heureux auprès de sa fille, Zlabya, qui s'occupe bien de moi et me fait tout plein de câlins.

Je suis entouré d'un perroquet qui jacasse sans arrêt, et ça, ça commence sérieusement à m'agacer. Alors, pour lui fermer le clapet, je l'ai mangé. Et depuis, je parle.

Mon maître dit que je ne raconte que des mensonges ou des bêtises et que je ferais mieux de me taire! Le Rabbin décide alors de me remettre dans le droit chemin et de faire de moi un bon Juif.

Et comme je veux bien obéir à mon maître, je lui demande de m'enseigner la kabbale et la Torah et surtout je lui réclame de pouvoir fêter ma bar-mitsva.

Je fais de drôles de découvertes, maintenant que je parle, qui pourraient bien bouleverser ma vie et celle de ma maîtresse...



Quelle idée farfelue que de faire parler ce chat! On boirait presque ses paroles comme du petit lait tellement il est intéressant, amusant et sympathique, tout autant que ses maitres, personnages haut en couleurs pour qui on ne peut éprouver qu'une certaine empathie. ...

Joann Sfar, issu d'une famille juive, met ici en valeur les traditions de sa communauté. Sans tomber dans la caricature, on en apprend un peu plus sur les coutumes Juives ce qui ne peut être que bénéfique pour tout un chacun.

Cet album, à l'allure d'un véritable conte, nous fait voyager dans des décors somptueux. Les dessins aux palettes de couleurs très riches et vivantes sont magnifiques. Les cadres sont subtilement imprécis, les dialogues et les monologues d'une grande saveur.

Un conte magique et drôle alliant tendresse et réflexion...



Le Chat du Rabbin, La Bar Mitsva...בשלכם !
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L'éternel

Ionas et Caïn font front sur le front d'une guerre tirant sur la fin.

A l'un la douceur, la réserve et le romantisme d'un cœur pur. A l'autre la témérité et la jouissance de toute chose.

Promis à Hiéléna pour qui son cœur bat chaque mesure, Ionas aura la mauvaise idée de décéder mortellement, laissant ainsi cette dernière dans la plus profonde affliction. Un tourment bien vite atténué par la présence rassurante d'un Caïn biblique aux gestes et aux paroles réconfortants.

Après la vie, la mort. Le schéma semble ancestral. Sfar décide de donner un coups de canif dans le contrat en réincarnant un Ionas plus énamouré que jamais sous la forme d'un vampire chimérique voué aux tourments les plus profonds..



Dire que j'ai mordu dans l'Eternel à pleines dents serait faire offense au mythique Dracula de Christopher Lee parti croquer la pomme sous d'autres cieux.

Non, la morsure s'est affirmée insidieusement, transformant une moue dubitative durable en un contentement de fort belle facture ma foi, environ 7,60 € chez tous les bons disquaires.

Sfar casse les codes vampiriques et impose ici un personnage légendaire tourmenté, poétique et finalement attachant qui aura idéalisé l'amour toute sa vie durant, toute sa mort également...
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Klezmer, Tome 1 : Conquête de l'Est

À la suite de leur rencontre avec Noé, dit le Baron de mes fesses, qui essaie d'oublier ses compagnons assassinés par d'autres musiciens juifs, et Hava, une jeune fille qui a fui un mariage imposé et déteste les traditions rétrogrades de son shtetll, Yaacov et Vincenzo, chassés de leur yeshiva respective, forment avec un tzigane (sauvé in extremis de la pendaison) une joyeuse bande qui joue de la musique Klezmer.



Musiciens, chanteurs, un peu voleurs et menteurs pour certains, ces juifs ashkénazes sont peu religieux et libres penseurs. Dans la froidure de l'hiver russe, à une époque (les années 30) où ils sont à la merci des agressions, sans personne pour les protéger, comme d'ailleurs les tziganes, ils restent joyeux, énergiques et amicaux avec (presque) tous et laissent parler leur fantaisie.



Après s'être inspiré de ses origines paternelles séfarades pour Le chat du rabbin, Joann Sfar fait ici référence à ses origines maternelles ashkénazes. Avec Conquête de l'Est, il signe une bande dessinée musicale imaginative, servie par des dessins aquarellisés aux couleurs vives qui illustrent parfaitement une musique entraînante, joyeuse et mélancolique, la musique Klezmer qui parle à tous, même aux non juifs dont je fais partie. Une vraie réussite dont j'ai hâte de découvrir la suite.

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L'éternel

Joann Sfar aura réussi cette prouesse de me faire revenir sur la ferme détermination qui était la mienne de considérer comme inutile et surperflue toute bit-lit autre que le magnifique Dracula de Braham Stocker, qui me semblait avoir fait le tour de la question dès 1897. Eh bien je me fourvoyais et j’ai pris un grand plaisir, mitigé de frissons d’effroi à parcourir cette genèse d’un vampire, juif tendance Woody Allen, tourmenté s’il en fut, balloté entre libre-arbitre et instinct de survie, en quête permanente d’une justification de son existence.

Séparé de sa bien-aimée pour cause de guerre, au cours de laquelle les soldats de tous bords se laissent aller à leurs instincts les plus abjects, Ionas souffre de l’éloignement de sa bien aimée. Est-ce la raison qui l’empêche de trouver le repos dans la mort? toujours est-il, qu’il se réveille aux confins des deux mondes, et qu’il découvre empiriquement sa nouvelle nature. Ses circuits neuronaux de la récompense impliquent la consommation s-de sang frais, et comme toute addiction, l’assouvissement de ses désirs le laissent profondément déprimés. Mais quelle issue pour un immortel?...

La première partie du roman, tourne autour de cette construction de la personnalité de Ionas, en proie à de perturbants débats intérieurs avec lui-même.



Puis nous le retrouvons de nos jours, harcelant une jeune psychanalyste, veuve récente d’une star du showbiz. La jeune femme, pas plus étonnée que ça de côtoyer goules et créatures spectrales, participera à la quête de notre héros, persuadé qu’un événement fondateur traumatisant explique ses difficultés existentielles.





C’est très drôle, en partie grâce aux dialogues percutants et dont le style décalé par rapport à la période historique choisie, et à la solennité que devrait inspirer le drame que vivent les personnages. L’auto-dérision que sous-tend le débat autour des liens entre judéité et psychanalyse est réjouissant. La langue est riche et foisonnante.



Curieusement, le caractère très gore de certains passages relatant les exactions des hématophiles qui hantent les pages ne m’a pas traumatisée. Probablement parce que l’auteur flirte avec la parodie, et aussi parce que, en ce qui concerne Ionas, les assassinats sont justifiés par l’instinct de survie et non par une méchanceté fondamentale.





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Héliotrope, tome 1 : Les voleurs de magie

- Bleue de toi,

Je vole par amour

et deviens Héliotrope

par magie -





Merci @ Babelio, "St" Nicolas et @ éditions Dupuis, (MC novembre)

Rayon Bd jeunesse, 11/12 ans (min) et plus





Sympathique premier volume d'une nouvelle série signée Joann Sfar, dont j'avais beaucoup apprécié au rayon adultes le Chat du Rabbin pour son humour, son dessin caractéristique et les 'vérités' dénoncées.





D'un côté, la jeune Héliotrope est une ado, comme les autres ou presque, élevée par sa grand-mère. Ses parents, voleurs de profession, sont en prison, heureusement sous un faux nom sinon elle aurait fini à la DDASS.

De l'autre, la Mémé: alcool au pdj, fusil en mode réception d'accueil, jurons, dons et drôles de fréquentations, est un rien spéciale,



Dans ce vol. 1, Héliotrope devient bleue par amour (magie magie qui nous joue bien des tours) et d'un bleu tellement spécial qu'il attire toutes les convoitises.

Après bien des péripéties et des mésaventures où tour à tour elle cherche et puis fuit monstres, vampires, sorcières & co, tous friands du fameux bleu magique qui lui colle tellement à la peau qu'il en devient son prénom ... Héliotrope ...

... c'est finalement auprès de son lézard - mieux vaut prendre seule un bon bain chaud en compagnie de son NAC favori et d'un peu de zik qu'être mal accompagnée - que la jeune héroïne se sent le mieux pcq l'amouuurrr que ce soit avec des humaines, des vampires ou des sorcières franchement, c'est d'un compliqué, tout comme la vie quand on est ado - heureusement qu'il y a la magie et l'humouuurrrr --





Joann Sfar travaille avec l'auteur-illustrateur jeunesse Benjamin Chaud, que je découvre avec cette série, ce qui donne un trait plus précis aux dessins qui s'arrondissent avec cette collaboration tout en restant griffés Sfar (visages et yeux allongés, obliques, à l'oriental)





Les plus: la colorisation vive, joyeuse, hyper moderne, qui donne du rythme au récit et les sujets dans l'air/ère du temps: amours ados, différences, difficultés à être 'jeunes' dans un monde violent et en constante évolution, même, lorsque comme Héliotrope, on est la 'digne' rejetonne d'une lignée de voleurs d'objets magiques, qu'on a un caractère bien trempé et volontaire.





Les moins:

- le découpage: il y a clairement un manque d'aération à certains moments. le trop de textes & de bulles, jusqu'à 15 cases par page, peut rendre la lecture brouillonne et compliquée à suivre (notamment dans les parties très bleues, typées fantastiques, vampires, zombies, sorcières & co) que ce soit pour les jeunes ou les vieux yeux lecteurs;

- le mélange des genres: fantastique, aventure, humour, social et celui des cibles: adolescentes (très jeunes) et leur parents





Ressenti mitigé pour les 4 générations, de 11 à 93 ans.



L'aspect joyeusement coloré surtout en début et fin de volume quand l'histoire a de l'espace pour exprimer le quotidien farfelu d'une jeune lycéenne pleine de peps et de sa grand-mère atypique fait sourire, emballe et donne envie d'en savoir plus sur leur vie.



La suite du récit, trop peuplé en cases, en histoires parallèles et partant un peu dans tous les sens (entre fantastique et réalité sociale) diminue l'enthousiasme du départ, même avec le crochet par Ostende (BE, plat pays)

- A trop étreindre, mal embrasse - dommage !





Un maximum de magie et d'amour, finalement, what else ?

C'est le mieux à se souhaiter en même temps que:

- Joyeux Noël et bonnes fêtes à tous -



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