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3.58/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 22/02/1937
Mort(e) à : Tucson, Arizona , le 29/04/2011
Biographie :

Joanna Russ est une écrivaine de science-fiction.

Passionnée de botanique et de biologie, elle reçoit en 1953 un prix scientifique. Elle entreprend des études de Lettres et obtient des diplômes à l'université Cornell en 1957 et à la School of Drama de l'université Yale en 1960.

Tout en enseignant la littérature anglaise dans diverses universités, elle écrit et publie des nouvelles et des romans de science-fiction, notamment Pique-nique au Paradis (1968), L'Autre Moitié de l'homme (The Female Man, 1975), Alyx (1976), We Who Are About To (1977), Des gens (extra) ordinaires (1983), The Hidden Side of the Moon (1987). Elle reçoit les prix Hugo et Locus (catégorie meilleur roman court) pour "Souls" ("Âmes") en 1983, le prix Nebula (catégorie meilleur nouvelle) en 1972 pour "Lorsque tout changea" ("When it Changed") et le prix Alice B Readers en 2008.

Féministe et homosexuelle, elle est l'auteure de nombreux essais, comme How to Suppress Women's Writing ou Magic Mommas, Tremblig Sisters, Puritans and Perverts.

Elle écrit également de nombreux articles théoriques et critiques sur la science-fiction, partiellement rassemblés dans To Write like a Woman, Essays in Feminism and Science-Fiction (1995).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que le gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson. (Rebecca West)
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Je crois que je vais le plaquer. Je n'aime pas qu'on insulte mon chat. Cal l'appelle le Chat Mocheté. Il n'est pas moche, juste moucheté.
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Un étudiant de première année de dix-huit ans (pontifiant lors d'une réception) : Si Marlowe avait vécu, il aurait écrit de bien meilleures pièces que Shakespeare.
Moi, trente-cinq ans, professeure d'anglais (hébétée d'ennui) : Oh, comme vous êtes intelligent de savoir ces choses qui ne se sont jamais produites.
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J'ai vécu une expérience le sept février dernier, en mille neuf cent soixante-neuf.
Je suis devenue homme.
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La crise de 1929 s'est éternisée partout.
(Mais imaginez seulement ce qui aurait pu se produire si le monde n'avait pas ralenti le rythme comme il l'a si bien fait ; s'il avait eu un très vaste conflit - puisque les grandes guerres servent d'incubateurs à la science, à l'économie, la politique. Songez à ce qui aurait pu se produire, ou ne pas se produire. Cet univers est placé sous le signe de la chance. Jeannine a de la veine d'y vivre.
Mais elle n'est pas de cet avis.)
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"...Ressentaient-ils la même chose que moi ? Le monde est un vaste jardin d'enfants, où l'on se querelle pour des jouets dérisoires ; les autres me prennent pour une sorte de déesse -les nouveau-nés !- parce que je ne jalouse ni leur pantins de chiffon, ni leurs jouets de paille, ni leurs chevaux faits de trois bouts de bois liés ensemble...
"Pauvres gens, si seulement ils savaient ! Rien de plus facile que de pratiquer la tempérance lorsque l'on n'a goût à rien, la bonté lorsque l'on n'aime rien, la bravoure lorsque sa propre vie ne vaut pas mieux que la mort..."
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Être des Mères, de s'occuper de la génération qui vient, des bébés, leur donner naissance, les soigner, laver les parquets pour eux, les aimer, leur faire la cuisine, nettoyer pour eux, changer leurs couches, ramasser les choses derrière eux, et d'une manière générale se sacrifier pour eux. C'est le travail le plus important qui soit au monde. C'est pourquoi on ne vous paie pas pour l'accomplir.
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Tu aimes le corps des hommes ? Bon ! C'est presque aussi bien que se marier, à notre époque. Ça signifie que tu possèdes la Véritable Féminité, ce qui est parfait tant que tu ne veux pas faire l'amour avec lui en dessous et toi par-dessus, ni d'aucune autre manière que celles qu'il désire, tant que tu ne jouis pas au bout de deux minutes, tant que tu ne refuses pas de faire l'amour, tant que tu ne deviens pas agressive, tant que tu ne montres pas que tu as de l'esprit, tant que tu ne te fâches pas parce qu'on ne t'adresse jamais la parole, tant que tu ne lui demandes pas de te sortir, tant que tu n'arrêtes pas de lui faire des compliments, tant que tu ne te poses pas la question de savoir s'il Te Respecte, tant qu'il ne te traite pas de putain, tant que tu lui montres ton affection (voir plus haut à Femme Inachevée), tant que tu n'es pas irritée de devoir affronter tout le temps les avances qu'il te fait...
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La réalité, c'est comme grimper une montagne. Lorsque l'on quitte les brumes trompeuses de l'atmosphère, pour atteindre l'altitude exacte de l'illumination, l'on cesse aussi de respirer.
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JE : Je suppose que les gens regrettent toujours ce à quoi iels ont été habitués. Oui, les hommes nous ont manqués. Toute une série de mots a même été bannie : "il", "homme", et ainsi de suite. Puis la seconde génération les a utilisés, par défi ; la troisième génération, par politesse, ne s'en est pas servi ; ensuite, cela n'intéressait plus personne. Qui pouvait se souvenir ?
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