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3.84/5 (sur 247 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Joanna Wylde est l'identité secrète d'une espionne internationale de bibliothèque qui a voyagé dans le monde entier à la recherche du livre parfait à lire. En dépit de ses efforts sans fin, elle est toujours à la recherche de l'Histoire Ultime - une histoire si puissante, tellement incroyable, que le temps lui-même se suspend pendant la lecture, que des chatons jaillissent spontanément des arc-en-ciels et que les licornes inclinent leurs têtes pour prier.
Joanna se passionne pour la lutte (manatee wrestling) - six fois championne du nord de l'Idaho - débatre à propos des pour et des contre de la "virgule d'Oxford" et refuse d'accepter que le style de Chicago aurait un atout avec l'AP.

Pour en savoir plus à propos d'elle ou de ses travaux : www.joannawylde.net

Source : http://www.lireoumourir.com/pages/pages-cachees/auteurs-w/joanna-wylde.html
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- salut, bébé, qu'est qui se passe?
- C'est ta sœur, a annoncé Dancer, sourire diabolique aux lèvres. Ce soir, on kidnappe Marie et on la sort. Si t'es en manque, tu n'auras qu'à te branler. Elle ne sera pas dispo.
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– “Horse, c’est pas ton vrai nom, hein?

Il m’a souri. Ses dents brillaient comme des crocs dans l’obscurité.

– C’est un nom de route, a-t-il répondu. C’est comme ça que ça marche dans mon monde. Les honnêtes gens ont des noms. Nous, on a des noms de route.

– Et ça veut dire quoi?

– On te le donne quand tu commences à rouler, a-t-il expliqué, nonchalant. Ça peut vouloir dire tout un tas de choses. Pour Picnic, c’est à cause d’un pique-nique de mauviette qu’il s’était fait chier à organiser pour une salope qui lui avait retourné le cerveau. Elle s’est jetée sur la bouffe et a sifflé son alcool, et, pendant que Picnic est allée pisser un coup, elle a appelé son enfoiré de mec pour qu’il vienne la chercher.

J’ai grimacé devant tant de grossièreté, essayant de comprendre.

– Plutôt… désagréable, comme situation. Pourquoi vouloir s’en souvenir?

– Parce que, quand l’autre enfoiré s’est pointé, Picnic lui a explosé la tronche sur la table de pique-nique.

J’ai retenu mon souffle, m’attendant au pire. J’aurais bien voulu savoir si le mec s’en était sorti vivant, mais j’ai préféré ne pas insister.

– Et Max?

– Quand il est bourré, y a des fois, son regard devient fou, c’est un vrai malade mental, genre Mad Max.

– Je vois, ai-je répondu, repensant à Max.

Peut-être bien qu’il avait raison… Mieux valait éviter de le croiser dans cet état.

Le silence est devenu plombant.

– Alors, tu ne poses pas la question?

Je l’ai regardé, plissant légèrement les yeux. J’avais un mauvais pressentiment. Mais, malgré moi, les mots sont sortis de ma bouche:

– Alors, pourquoi on t’appelle “ Horse”?”
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À peu près au milieu du film, je me suis levée pour aller chercher une couverture parce que je commençais à avoir un peu froid. Du coup, je me suis dit qu’il n’y avait plus aucune raison de ne pas partager ma crème glacée et je suis allée nous préparer deux coupelles. Après avoir fini sa glace, il a attrapé les coupelles, les a posées sur la table basse et m’a attirée contre lui tout en se mettant sur le dos. Je me suis retrouvée allongée sur lui avec ma couverture.
Je n’ai rien dit. Je me sentais bien, et il s’est contenté de me caresser le dos, sans tenter d’approche plus ciblée. Ça m’a rassurée. À vrai dire, je n’avais aucune envie de me lever, ni même d’ailleurs de reconnaître à quel point j’appréciais d’être câlinée de la sorte.
Je me sentais bien dans les bras d’un homme.
Tellement bien que je me suis endormie.
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- Promets-moi que c'est vraiment terminé.
- De quoi tu parles ? a marmonné Hunter d'une voie endormie.
- De ta querelle avec mon père. On ne va quand même pas lui offrir six chèvres en échange de la liberté de sa fille.
- Mais non. Picnic m'a dit que six fûts de bière feraient l'affaire. Il est du genre pragmatique : l'utile avant tout.
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A quoi pensais - je , bon sang?
Autant tirer sur la queue d'un tigre .
J'avais passé des années à espérer attirer le regard de Ruger, ne serait-ce qu'une fois.
Maintenant, j'avais besoin qu'il m'oublie et recommence à me traiter comme un meuble. ...
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- Les tatouages sur tes épaules. Ça fait un moment que j'essayer de les comprendre, mais ça ne ressemble à rien.
Ryger s'est redressé, puis il s'est allongé en arrière sur ses coudes en me décrochant un regard autoritaire.
- Grimpe sur moi.
J'ai haussé les sourcils.
- Tu veux déjà remettre le couvert ? Ou est-ce que tu cherches à esquiver ma question ? Laisse-moi deviner, t'étais soûl quand t'as fait ces traces et tu ne te souviens plus de ce que ça représente ?
Il a lentement secoué la tête.
- Détrompe-toi, je me souviens très bien. Viens, mets-toi à califourchon sur moi, je vais te montreur truc.
Je me méfiais, mais j'ai obéi une jambe de chaque côté. Son engin venait se caler directement contre mon sexe et une bouffée de chaleur m'a fait rougir. Il n'était pas le seul à vouloir passer au deuxième round.
- Maintenant, pose les mains sur mes épaules.
- Quoi ?
- Pose les mains sur mes épaules.
Je l'ai fait. Et là, j'ai compris.
- Putain, t'es vraiment un porc ! me suis-je exclamée, stupéfaite. Quel imbécile aurait l'idée tordue de se faire tatouer des empreintes sur les épaules ? C'est quoi, un repère pour que les idiotes que tu baises sachent où poser les mains pour ne pas tomber ?
Ses yeux se sont ouverts grands, puis il a éclaté de rire. Le regard noir, j'ai vite retiré mes mains. Je voulais me lever, mais il s'est assis et m'a retenue par la taille.
Quand il a cessé de rire, c'était pour me sourire.
- Bon, je te l'accorde, certaines étaient assez idiotes, a-t-il admis. Mais ce sont tes empreintes, poupée.
Je l'ai regardé, interdite.
- T'as sûrement oublié ce détail, a-t-il poursuivi, mais le soir de la naissance de Noah, tu t'es accroupie au bord de la route et tu t'es agrippée à mes épaules en poussant.
Quand j'ai compris ce que me disait Ruger, j'ai reposé doucement mes doigts sur chaque empreinte.
Elles correspondaient parfaitement.
- J'ai pas les mots pour t'expliquer ce que j'ai ressenti ce soir-là, Soph. C'était tellement intense. J'avais pas conscience de ce qu'on faisait. J'ai jamais rien vu ni éprouvé de pareil. Tu donnais tout pour faire venir ce petit au monte. Tout ce que je pouvais faire, c'était te soutenir en espérant ne pas tout faire foirer. T'as serré mes épaules tellement fort que j'ai gardé les marques pendant des jours. t'as enfoncé les ongles, t'as laissé de sacrée traces. Franchement, t'avais de la poigne.
J'ai repensé à cette nuit là, à ma position accroupie au bord de la route. À la douleur. À la peur.
À la joie de tenir Noah dans mes bras pour la première fois.
- Je suis désolée, ai-je murmuré. Je ne voulais pas te faire mal.
Je le faisais pouffer de rire.
- Tu ne m'as pas fait mal, poupée. Tu m'a marqué.
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Je ne vais pas te laisser partir, Marie. Je te garde avec moi, que ça me conduise ou non en enfer.
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« Aimer » est un mot qui ne signifie que dalle pour moi. « Em » par contre ? C'est un mot qui signifie tout. Je pourrais mourir pour toi, Bébé. Tuer pour toi, aussi. J'ai affronté mon club pour toi et je ne regrette rien, pas une seule minute. Donc, tu voulais savoir ce que je ressens ? Je n'ai même pas de mot pour ce que je ressens, Trésor. Je sais juste que c'est vraiment putain de bon.
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J'étais trop fauchée pour m'acheter un fichu gode!
J'aurais mieux fait d'aller devant l'entrée la boutique Adam & Eve et de brandir un panneau indiquant "Mère célibataire, n'importe quoi fera l'affaire", avec une coupelle pour recueillir de la monnaie.
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- Hé, chéri, a murmuré Heather. Tu te rappelles quand on venait ici ? Avec deux petites grenouilles blotties entre nous pour regarder les étoiles filantes pendant toute la nuit ? Tu leur disais que c'étaient des gens en route pour le paradis sur des fusées.
- Ouais, je m'en souviens.
Je me souvenais de tout. Parfois, j'aurais voulu pouvoir effacer certaines images trop douloureuses. Mais cette nuit ? Ouais… Cette nuit, tous mes souvenirs sont merveilleux.
- Elle te fait du bien. C'est ça que je voulais. Un jour, quand Em et Kit auront des enfants, tu les emmèneras ici pour moi. Tu veux bien. Tu leur diras que leur grand-mère Heather veille sur eux… Et tu leur diras aussi que leur grand-mère London est là pour leur donner l'amour en plus, parce que ce sont des petits-enfants géniaux qui méritent une double ration.
J'ai senti ma gorge se nouer. London a bougé contre moi, et le parfum de ses cheveux encore un peu humides est monté jusqu'à mes narines. Une senteur de propre et de frais.
- Tu me manqueras toujours, ai-je dit à Heather. Mais je crois que le moment est venu de te laisser partir.
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