Dans la ville, avec les drames qu'il y a eu les gens deviennent fous, ils dérobent toutes les personnes vulnérables et tabassent celles qui n'obéissent pas à leurs ordres, pillent tout ce qu'il y a à prendre dans les maisons et les magasins, passent de corps à corps pour voler les bijoux des cadavres.
– Vous ne pouvez pas vivre votre vie sans vous
soucier de ce que pensent les autres de vous ? Vous
n’êtes pas observé jour et nuit, vous ne vous faites pas
insulter à chaque fois que vous allez dans un magasin,
ou vous faire chasser de votre lit ! Vous êtes heureuse,
vous, non ?
Ma ville natale, je ne t'oublierai jamais ! Je ferme les yeux pour garder cette image assoupis.
Je m’exécute, je prends tout ce qui est devant moi,
même les plus petits détails, puis au loin en zoomant,
en voulant prendre une photo, je m’aperçois qu’il y a
une dame dans le champ de vision et le jardin se
transforme en rue. Je regarde plus précisément cette
femme, d’une cinquantaine d’années, apparemment
assez fière, de par son goût vestimentaire. Mais
pourquoi vois-je cela dans mon appareil ? Je n’en dis
rien à Manon, car elle me prend pour une folle quand
je lui parle de mes visions. L’image disparaît peu à
peu, je suis à nouveau devant les arches de fleurs.
Nous continuons notre parcours, telle des abeilles
cherchant les plus belles fleurs.
Mon souhait est de fuir, courir loin d'ici et oublier tout ce qui s'est passé. Etre chez moi auprès de mes parents et continuer à vivre normalement comme avant... mes larmes roulent sur mes joues, je me sens perdue, seule au monde.
Les seins à demi couverts, je me dandine devant la caisse. Je lui lance des clins d’œil tout en lui souriant. Il pose ses mains sur mes joues et descend tout en douceur dans mon cou. Sa peau est tellement douce, elle me fait frissonner. Il passe maintenant ses doigts le long de ma poitrine tout en douceur en descendant le haut de mon décolleté, pour finir par prendre dans ses deux mains, mes seins nus. Il les balance dans un rythme régulier, puis me regarde tendrement en m’annonçant :
un kilogramme chacun !
Je saute de mon lit, furax. Ces rêves me mettent hors de moi !
Dans mes pensées, j'essaie de comprendre ce tremblement de terre qui a été si violent sous nos pieds, mais rien ne me vient pour expliquer pourquoi la planète est en colère.
Etre chez moi auprès de mes parents et continuer à vivre normalement comme avant... mes larmes roulent
sur mes joues, je me sens perdue, seule au monde.