Citations de Jocho Yamamoto (64)
Jusqu'à l’âge de quarante ans, un Samouraï doit veiller à ne pas se laisser séduire par la sagesse et le sens du jugement. Il doit dépendre uniquement de ses capacités et de sa force de caractère. Plus cette dernière est grande, meilleur est le Samouraï.
Même passée la quarantaine, mais cela dépend de l’individu et de sa position sociale, un Samouraï n’est rien s’il n’a pas de force de caractère.
Si je dois renaître sept fois, je veux renaître chaque fois parmi les serviteurs de mon clan.
N'oubliez pas qu'une fête n'est rien d'autre qu'une affaire publique.
De la confusion du monde
À quelle distance
Se tient le cerisier sauvage ?
[Furumaru]
En se préparant chaque matin et chaque soir à une mort imminente, l'homme ne fait plus qu'un avec le bushidô, il est alors capable de servir son seigneur toute sa vie durant sans jamais faire le moindre faux pas.
"Maintenant que les anciens samouraïs ont tous disparu, les plus jeunes suivent les tendances extravagantes de leur époque. Mes enseignements, que je lègue par écrit, pourront peut-être aider les nouvelles générations à apprécier autant que moi la tradition et l'esprit de mon clan."
Le Hagakure affirme que le serviteur idéal, est celui qui, en pensant à son seigneur avec une dévotion aveugle - presque comme un amant - "se laisse surprendre à faire un faux pas ou deux" tant est grand l’excès qu'il met dans son service.
La négligence est une faute extrême.
Les Quatre Vœux :
1. Ne vous laissez jamais déborder par les autres dans votre quête du bushidô.
2. Rendez-vous utile à votre seigneur.
3. Acquittez-vous de vos devoirs filiaux.
4. Œuvrez pour le bien des autres avec un cœur toujours charitable.
A une certaine époque, vivait un maître de l’art de la lance. A l'heure de sa mort, il appela son meilleur disciple et lui déclara : « Je t'ai transmis toutes les techniques secrètes de notre école. Si tu penses toi-même prendre à présent un disciple, tu dois alors pratiquer avec diligence, et chaque jour, le sabre de bois. La supériorité n'est pas seulement une question de techniques secrètes ».
De même, dans l'enseignement d'un maître de Renga, il est dit que la veille du concours de poésie on doit calmer son esprit et consulter un recueil de poèmes. Il faut savoir se concentrer sur une seule chose. Tous les métiers doivent être exercés avec concentration
La sagesse et le courage qui naissent de la compassion sont la sagesse et le courage authentiques. Lorsque la compassion remplit le cœur de celui qui punit ou qui lutte, la force et le bien-fondé de ce qu’il fait n’ont pas de limite. Il est frivole et méprisable de n’agir que dans son propre intérêt et cela ne peut qu’engendrer le mal. Il y a quelque temps de cela, j’ai fini par comprendre ce que sous-tendaient les notions de sagesse et de courage. Je commence à peine aujourd’hui à entrevoir ce qui se cache derrière la notion de compassion.
Lorsque j’étais plus jeune, je tenais un « Journal du repentir » dans lequel je m’astreignais à noter, jour après jour, tous mes écarts de conduite. En fait, il n’y eut pas un seul jour où je ne fus pas contraint d’y inscrire vingt à trente de mes bévues. Alors que cela semblait ne jamais devoir finir, j’abandonnais mon journal. Aujourd’hui encore, lorsque, du fond de mon lit, je repense aux affaires que j’ai eu à traiter dans la journée, il n’est pas un jour où je peux me vanter de ne pas avoir commis quelques maladresses tant en paroles qu’en actes. Vivre sans commettre d’erreurs est quasiment impossible. Mais, c’est une question à laquelle les gens imbus d’eux-mêmes évitent de penser.
Kazuma Nakano a dit : " C'est un signe de mesquinerie et une absence de goût d'utiliser un service usagé pour la cérémonie du thé.
Quel que soit le sujet, rien n'est impossible à faire quand on est déterminé. On peut remuer alors ciel et terre à sa convenance. Mais, quand l'homme n'a pas de "coeur au ventre", il ne peut s'en persuader. Remuer ciel et terre sans efforts est une simple question de concentration.
Nombreuses sont les personnes qui donnent des conseils mais rares sont celles qui les reçoivent avec reconnaissance, et encore plus rares celles qui les suivent.
La première parole prononcée par un Samouraï,en quelque circonstance que ce soit, est extrêmement importante. [...]
On peut dire alors que ce mot unique est la fleur de l'âme.
La bonne manière d’aborder la calligraphie nécessite avant tout de ne pas se montrer négligent, mais, cela étant, l’écriture ne pourra être que laborieuse et raide. Il faut dépasser ce stade et échapper aux normes. Ce principe s’applique en toutes choses.
« Je peux me porter garant justement parce qu’il s’agit d’un homme qui a déjà commis une erreur. Un homme qui n’a jamais fait le moindre faux pas est un homme dangereux. »
L'habileté en calligraphie dépend de l'esprit et de l'énergie avec lesquels elle s'exécute. Le
Samouraï doit agir sans hésitation, sans avouer la moindre fatigue ni le plus léger
découragement jusqu'à l'achèvement de sa tâche. C'est tout » et il se mit à écrire.
Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré
tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution,
s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux
» et à abandonner son « Moi ».