C’était donc ça. L’heure des explications a sonné. Quand il faut palper la cicatrice, on cherche à l’enfouir sous une épaisse couche de manteaux et de foulards et, en agissant ainsi, on se souvient exactement de ce qu’on a ressenti au moment de la blessure. Je tâte délicatement les bord de la fissure, cette ligne de faille qui sépare la vie que je pensais avoir de celle que j’ai en réalité. Et si, et si, et si. (p.329- 330)