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Citations de Joe R. Lansdale (454)


— Pendant que tu remplaces la roue, je vais faire un tour. Ce coin m’a l’air familier.
— Ah, tout d’un coup, le coin t’a l’air familier ! Il y a un pneu à changer et voilà que tu connais les lieux comme ta poche…
— J’ai juste dit que je croyais reconnaître des trucs. Je jette un œil et je reviens.
— Quand ça ?
— Quand j’estimerai que t’as eu le temps de finir le boulot…
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Un chant d’oiseau et le froid me réveillèrent. L’oiseau était pathétique et le froid meurtrier.
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Jinx avait mon âge. Ses nattes se dressaient sur son crâne comme des bouts de fil de fer tressés. Son visage était doux, mais ses yeux semblaient vieux – comme si elle était une grand-mère enfermée dans un corps d’enfant. Sa robe avait été taillée dans un vieux sac de farine teint en bleu et on y voyait encore les inscriptions originales de la toile. Elle était pieds nus.
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"... - Enfin bref, un jour, elle rentre à la maison, les enfants sont avec elle, et qui elle trouve dans son salon? Notre Ted, ivre mort, drogué et évanoui sur le tapis, à poil, la locomotive du train électrique enfoncée dans le f*** et le reste du convoi qui se balance entre ses jambes, jusqu'au wagon de queue, comme s'il n'avait pas réussi à grimper la colline.
- Oh put***, murmurai-je. ça a dû faire mal ça."
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"- Bordel, mec, ce putain de galurin est le plus moche que j'aie jamais vu! s'exclama-t-il en nous rejoignant, tout en repoussant son chapeau de cow-boy en arrière. Tu le portes juste pour chier dedans à l'occasion?...
-Non, répondit-il, quand je veux faire caca, je prends un Stetson. Celui-là, je le garde propre."
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"De retour dans la voiture, il remit son tapabord.
- C'est juste pour me faire chier, hein? Tu sais très bien que tu as l'air d'un parfait crétin avec ce truc sur la tête, mais tu le portes quand même pour me rendre dingue, c'est ça?
Leonard se pencha et ajusta le rétroviseur pour s'y regarder.
-Je trouve que ça colle à ma personnalité.
-Laquelle?
-Ce n'est pas très gentil de dire des trucs comme ça, Hap."
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[...] Même si les lieux avaient été déboisés pour devenir une bourgade habitable, ils étaient toujours détrempés et envahis de moustiques. Mon père disait que ces saletés étaient si grosses dans ce coin-là qu’elles pouvaient s’emparer d’un homme, le dévorer vivant et repartir avec ses chaussures.
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[...] Je ne connais rien à ce genre de meurtres.

— Tu es sûr que c’en est un ?

— Eh bien, chérie, réfléchis à ça. J’ai du mal à imaginer qu’elle s’est attachée toute seule à un arbre avec du barbelé après s’être tailladée comme ça…
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Laisse-moi te dire, mon pote, va falloir te calmer avec les pancakes si tu veux que je continue à charrier ton gros cul dans l'escalier.
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" Va te faire foutre, Jacob! Ce n'est un secret pour personne, dans la région, que t'es un amoureux des nègres et que ça te gêne pas de nous donner une autre génération de ce genre, alors que pas mal de gars, dans le coin, pensent qu'ils en ont bien assez... Par ici, on s'occupe des négros à notre façon."

Elle n'était pas noire, dit mon père. Elle avait un peu de sang blanc. Une mulâtresse. Encore que ça ne fasse pas une grande différence.

Ça ne signifie rien, en effet, répliqua Nation. Une seule goutte de sang noir te transforme en nègre. Si tu chies sur une berge enneigée, la neige est foutue: au départ elle pouvait être aussi blanche qu'elle voulait et à l'arrivée, on la fera pas fondre pour la boire.

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Lorsque je [Hap Collins] revins dans la chambre, Florida avait enfin renoncé à son drap et elle était couchée avec une capote dans son étui posée sur le ventre, un oreiller plié sous ses fesses et les jambes ouvertes.
- Là, je te donne un petit indice, dit-elle.

(Florida est l'avocate de Léonard Pine, le copain de Hap Collins)
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- Tu sais,, t'es mon premier petit Blanc.
- Et comment c'était ?
- À part la queue riquiqui, c'était super.

(Hap Collins qui vient de s'envoyer en l'air avec l'avocate Noire de Léonard)
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Il était Chef de la Police ici, y a longtemps, et il a eu affaire à un paquet de blacks. Les négresses lui ont réglé beaucoup d’amendes à leur manière… Si vous voyez ce que j’veux dire. J’ai remplacé mon paternel à ce poste. Et je suis capable de baiser tout ce qui n’est pas cloué au plancher qui a un trou. En fait, quand j’étais gosse, j’ai déchiré le cul d’un certain nombre de poules en y plantant ma queue. J’ai même fait ça si souvent que chaque fois que ma mère retrouvait un poulet crevé elle me foutait des coups de ceinture, que ce soit de ma faute ou pas. Et si les cochons se mettaient à gueuler pendant la nuit, maman se précipitait dans ma chambre et me battait.
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-Bon sang, c’est quoi, ça ? demandais-je.
-C’est un tapabord.
-Un tapabord ?
-Tu sais bien, la casquette de chasse de Sherlock Holmes, dans les films.
-Oui, je sais, mais qu’est-ce que tu fous avec ça ?
-Je le porte.
-Et moi, je dois me coiffer d’un chapeau melon, me balader avec un parapluie et me faire appeler Watson ?
-Tu serais d’accord ?
-Mais où t’as trouvé ça ?
-Je l’ai acheté à Halloween pour aller à une fête.
-Tu t’es déguisé en Sherlock Holmes pour Halloween ?
-Je ne fais pas ça souvent, répondit Leonard. John s’était travesti en Watson.
-Mais alors, pourquoi tu ressors ça maintenant ? Halloween est passé depuis longtemps.
-On est sur une affaire. La traque est lancée.
-Leonard, tu ne vas pas te promener avec ce chapeau débile.
-Et pourquoi pas ?
-Parce qu’on te remarquera comme une bite en érection dans un couvent de bonnes sœurs. Leonard se détourna et fixa le pare brise.
-Tu vas me tirer la gueule, maintenant ?
Il ne répondit pas.
-Je sais bien que tu craques pour les chapeaux, Leonard, mais t’as pas la tête pour ça… Bon, d’accord, tu peux le garder dans la voiture. T’as pigé ?
Leonard mis sa ceinture de sécurité, posa ses mains sur ses genoux et regarda droit devant.
-En dehors de la voiture, si tu sors avec cette horreur, je risque d’être obligé de te flinguer."
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On dépassa une percée ouverte dans la forêt par les exploitants de pâte à papier. On aurait dit une zone ravagée par la guerre. Il n'y avait plus aucun arbre sur dix ou quinze hectares (...). Poussés par la cupidité et l'envie de s'offrir une parabole TV, les bûcherons avaient métamorphosé la beauté en merde et le bois en pâte à papier qui, à son tour, servait à fabriquer les billets de banque pour payer les ouvriers qui avaient fait périr ses dieux végétaux...Il y avait une sinistre ironie dans tout ça. Quelque part. Puissent de jeunes arbres pousser sur les tombes de ces connards.
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Parfois, même encore aujourd'hui, je me réveille d'un cauchemar où je rampe sous cette piaule pourrie et où je joue maladroitement de la pelle dans la terre, et je sens encore l'odeur de ces enfants, ces cadavres de chair et d'os...
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C'était un projet ridicule, mais les adolescents sont coutumiers du fait.
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— Il a aussi ses problèmes, cependant, reprit le nain. Il parie trop.

— Et sur n’importe quoi, dit Wilber. Je l’ai vu parier sur la longueur de la queue d’un type. Et le gus a été obligé de la sortir, en plus. Big Jim est capable de deviner ce genre de choses.
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Soudain, je me faisais du souci pour les traces brunes dans mes slips. Pour les chaussettes dépareillées. Pour les pets, les rots et l’odeur de ma merde dans la salle de bains.
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Fallait dormir que d'un œil, et garder la main sur le flingue. C'était pas une vie.
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

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