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Citations de Joe R. Lansdale (459)


"Au fil du fleuve, ils dérivaient.
Tous ces rêves qu'on avait faits,
dans des eaux sombres,
sous des cieux sans lune."

Anonyme
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- Tu l'aimes ?
- Sûr que j'l'aime, Stanley. Vraiment. J'sais pas pourquoi et j'ai l'idée que j'devrais pas, mais j'l'aime quand même. J'ferais mieux d'le tuer avec c'te bonne vieille hachette dont j'me sers pour trancher la tête à mes poulets, mais j'y arrive pas. Y fait rien d'autre que d'me rendre folle et triste. Y traîne avec d'autres femmes, y boit comme un trou, y claque not'fric aux cartes, y joue tout l'temps aux dés. Y vaut rien du tout.
- Mais alors, pourquoi est-ce que tu l'aimes ?
- Mon poussin, j'en ai aucune idée. J'ai pas d'raison. Les hommes ont les leurs, qui valent souvent pas grand-chose et qui durent pas longtemps. Mais une femme, non. Elle a pas vraiment d'raison d'aimer. Elle aime, c'est tout.
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- Tu connais Leave it to Beaver ?
- Ouais. 
- À la fin de chaque épisode, si je me souviens bien, les deux frères, Wally et Beaver, partagent la même chambre et discutent un moment avant d'éteindre la lumière et de s'endormir. Ils en profitent pour résumer l'histoire qu'on vient de voir et les problèmes qu'ils ont rencontrés, et tout est réglé au cours de ces quelques dernières minutes et du coups ils sont débarrassés de tout ça quand leur nouvelle aventure commence, la semaine suivante. Et tu sais quoi ?
- Quoi ?
- La vie n'est pas comme ça.
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La vie est une assiette de chili dans un étrange café. Parfois, c'est savoureux et épicé comme il faut. Et d'autres fois, ça a un goût de merde.
Jim Bob Luke
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Je suis le seul Noir des forces de police du coin, et ils ne sont pas venus me chercher, j’vous assure. Chaque fois que Calhoun Jr. m’aperçoit, il a des aigreurs d’estomac et il débande. Un nègre avec un flingue à côté de son cul, ça le rend nerveux. Ça lui fait rêver de cagoules blanches et de croix en flammes. Pire, je suis un vieux nègre urbain, un bamboula du béton et des néons. Et pour couronner le tout, je bosse là depuis près de dix ans et je suis pas monté en grade. Et attendez la meilleur – je suis un bon flic.
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- J'étais au salon de coiffure de mon fils, à discuter avec des hommes, et c'est évident, ils ne connaissent rien à rien.
Maggie sourit.
- Je ne vous le fais pas dire, miss June.
Mémée continua l'étendage et ajouta :
- Ouais, ils croient tout savoir, alors qu'ils ne savent même pas par quel bout de leur personne sort leur merde.
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- Chaque fois que je vois une église, dit Leonard, je ne peux m'empêcher de penser qu'on apprend aux Blacks l'amour de Dieu pour leur faire accepter leurs malheurs. Ça me fout les boules.
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- Ouais, fit Léonard, vaudrait mieux en effet qu'on te ramène à l'hôtel avant que tu te réveilles à poil dans une ruelle avec le manche d'un fouet en cuir planté dans le fion (page 66)
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Leonard [...] se mit à lire Dracula. Il disait qu'il aimait vraiment ce bouquin, et qu'il lui aurait foutu les jetons sans la crack house d'à côté. Quand on voyait ce qui se passait là-bas, un type avec des crocs avait du mal à vous terroriser vraiment. Nos voisins étaient des monstres encore plus dangereux : une seule de leurs étreintes et on était accro à la came bien plus gravement qu'un vampire au sang de jeunes vierges, et on était prêt à faire n'importe quoi pour s'en procurer - voler, mentir, assassiner les gens qu'on aimait, s'abrutir d'astrologie et lire des polars insipides.
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C'est facile de raconter des conneries sur le fait que l'apparence physique ne compte pas ou qu'elle ne devrait pas, et que c'est comme ça que ça se passe quand tu deviens adulte, mais l'oeil de l'homme est directement connecté à ses parties, et c'est triste mais le monde tourne ainsi, et qu'importe le nombre de bouquins traitant du politiquement correct, le serpent à un œil qui vit entre les jambes ne les lit pas et il ne recherche que la satisfaction immédiate.
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Leonard m’accueillit avec un grand sourire :
- J’voulais juste savoir si tu pouvais me prêter cinquante cents.
- Si tu m’as obligé à marcher jusqu’ici pour cinquante cents, j’vais voir si je peux te planter ta canne dans le fion !
- Tu m’laisses l’enduire de vaseline avant, d’ac ?
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Ségrégationniste, c'est juste une autre façon d'épeler raciste, dit Léonard. La seule différence entre les deux mots, c'est que le plus long porte une cravate et un costume.
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Bon, je vais aller droit au fait : l'homme qui est tombé dans la rue était mort avant sa chute.
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(...) de la minijupe dépassaient des jambes si parfaites que Dieu lui-même les aurait fabriquées pour sa propre femme.
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Il n'y a pas de Dieu. Il n'y a que des étoiles.
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- Rappelle-toi ce que Nietzsche a dit: " Vivez dangereusement."
- Tu sais ce qui est arrivé à Nietzsche?
- Quoi?
- Il est mort.

Joan Crawford répondant à Jack Palance dans Sudden Fear
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- Il n'est pas aussi beau que celui des petits Blancs, là-bas, hein ?
- Pardon ?
- Le cimetière des Noirs, mon garçon. Il n'est pas aussi beau que l'autre, où reposent tous ces pauvres petits gars de Dixie (1), n'est-ce-pas ?
- Non, m'sieur.
- On ne s'en occupe pas. Et tu sais pourquoi ?
-Non, m'sieur.
- Parce que pour Halloween les gamins blancs rappliquent ici et s'amusent à renverser et à briser les pierres tombales. Du coup, il vaut mieux ne pas entretenir les lieux. Réparer les tombes, tondre la pelouse, ça ne fait que les attirer, ces crétins. Il n'y a rien de plus drôle et de plus courageux pour ces gosses que de foutre en l'air la pierre tombale d'un négro, de la faire rouler dans la rivière ou de la casser. En plus, ce sont des lâches fiston. Et je vais te dire pourquoi. Ils savent qu'un Noir ne leur fera jamais rien ouvertement, parce que sinon il aura des ennuis avec les mecs du Klan ou d'autres salopards du même genre.
C'est pas très courageux ça, n'est-ce-pas ?


1 Surnom donné aux anciens Etats esclavagistes du Sud.
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Peu importe contre qui tu te bats ; ton adversaire, c'est toujours toi-même. 
Nakamura
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Je sais qu'en fin de compte on est toujours responsable de ses conneries. J'ai laissé mon idéalisme au vestiaire et j'ai commencé à me dire que l'existence n'était qu'une mascarade, parce qu'on n'avait aucune prise sur elle et que rien ne changerait jamais.
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Parfois, quand on est heureux, ou du moins raisonnablement satisfait de sa vie, on oublie de lever la tête pour voir ce qui nous tombe dessus.
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